V'la le bouquin. Il est bien fait.

En revenant du ch'Nord, j'ai lu dans le train l'intéressante édition que Gloire et Empire a consacrée à la bataille de Talavera, livrée en 1809 , non loin de Madrid entre les Français, les Anglais et les Espagnols.

Un affrontement sanglant et sans réel résultat. Et une belle illustration des conséquences que pouvaient avoir à l'époque les dissenssions entre généraux d'un même camp.

La bataille, qui a appris son métier à Wellington, s'est déroulée sur un terrain couvert en large partie d'oliviers et a été marquée , tant les conditions en étaient difficiles (chaleur, soif) à une scène de fraternisation entre Anglais et Français, venus boire au même ruisseau.

Les Espagnols, eux, à l'aile droite, sont restés le gosier sec. Face à des dragons français qui dégustaient les boulets qu'ils leur servaient en guise de tapas.

Les jaunes et bleus de Didier van Blue Swede Shoes en seront

Parait que ,demain, un  gros paquet  de limités du ciboulot vont assister à la télé  au mariage "du siècle", qui sera célébré à Londres.

Quoi de mieux, en effet, que le spectacle des aventures des soi-disants "grands" de ce monde pour faire oublier les mille et une misères du quotidien aux misérables vers de terre que, selon toute vraisemblance, nous sommes à leurs yeux : chomedu, coût de la vie, et l'on en passe ?

Perso, je ne donnerai pas dans ce piège à cons servi chaud sur écran plat aux foules ébahies.

Je serai en train de préparer le décor de la méga baston napo qui sera organisée samedi sur une table de 9 mètres de long à  Pau. Avec ouverture au public.

Ca tombe bien. Le thème, c'est Leipzig. Y aura pas d'Anglais.

La colonne du camp de Boulogne. Une cinquantaine de mètres de haut

Milliard de vingtded'chiu ! On peut pas être tranquille un moment.

Dimanche, avec le fiston, que je suis allé voir dans la plus belle région de France - c'est à dire dans le Nord (silence dans les rangs !) - on a eu l'idée saugrenue de descendre un peu au sud, vers le pays des "Boyaux rouges". J'ai nommé le Pas de Calais .

Plus exactement  du côté de Berck où un tas de farfelus ont pris chaque année l'habitude d'envoyer en l'air des cerfs-volants aux allures tarabiscotées.

Las ! 70 kms avant Berck, ça bouchonnait déjà. On a donc illico changé de stratégie et  décidé d'aller voir ailleurs si on n'y était pas. Et nos pas , ou plus exactement la bagnole de Vampire junior, nous ont conduits à Wimereux, agréable station balnéaire du pays des falaises.

Et que n'aperçoit-on pas en remontant de la plage ? Une énorme colonne surmontée par la statue du plus belliqueux des Corses.

 J'avais oublié. On se trouvait en fait à l'emplacement du camp de Boulogne installé jadis sur les ordres de l'Empereur pour préparer l'invasion de l'Angleterre.

Du coup, mon sang n'a fait qu'un tour . On a visité, nom d'un grognard !

Les Autrichiens en seront, avec un tas d'autres nations

Avant de remonter quelques jours dans ch'Nord pour Pâques, afin d'aller visiter avec le fiston le contenu d'un tas d'excellentes bières flamandes (et wallonnes), un rappel : la revanche de la méga baston Leipzig aura lieu le samedi 30 avril dans une salle de l'ecole des troupes aéroportées de Pau.

Une grande première pour les fanas du napo 28 millimètres.

Comme de bien entendu, on va sauter sur l'occasion. Même sans parachute.

V'là les bêtes. Jaune et rouge, ça le fait bien

Faut être patient pour peindre des figurines. Entre le boulot qui ne me lâche pas et la pelouse que j'ai du refaire (ca , c'est un sacré chantier !)  après de gros travaux dans le jardin, je trouve cinq minutes par ici, dix minutes par là pour donner ses premieres couleurs au bataillon de landwehr de Gifhorn.

Après, comme d'hab, le lavis noir délayé sur tout ce fatras, et les couleurs de base qu'on repasse en les ombrant, et en rectifiant les détails.

Y a pas le feu, c'est une valse.

 D'autant plus qu'il va aussi falloir bientot songer à la méga baston napo qui se profile pour le 30 avril : rebelote avec Leipzig et notre table de neuf mètres de long. On va encore se goinfrer.