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Des soldats de plomb, des copains ,et des batailles napoléoniennes

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BLOODY OLIVER S'EN VA EN GUERRE

On reconnait nettement sir B.Oliver, au centre, donnant ses ordres L'homme du Nord (du gave de Pau) débarque dans mon hangar Le premier exercice. Ca va cogner. Deux tours de jeu et déjà teigneux. Il cherche à me déborder La garde anglaise va morfler. Pauv' bêtes !

On reconnait nettement sir B.Oliver, au centre, donnant ses ordres
On reconnait nettement sir B.Oliver, au centre, donnant ses ordres 

On voit vite à qui on a affaire quand on se met à table.

Et je peux vous assurer qu'une fois qu'il aura bien maitrisé les subtilités et autres coups tordus que comporte la règle, le ch'ti père Olivier deviendra un rude adversaire.

Ce féroce landais - qui a rejoint d'un pas martial  les rangs de notre groupe de fondus du napo -  a décidé de se constituer une armée anglaise. Sans doute une vieille passion refoulée pour la bière tiède qu'il n'a jamais osé avouer à ses proches. Et il a suivi hier avec assiduité sa première leçon de va-t-en guerre.

Face à mes Français retors,  le gaillard pris le commandement d'une division anglo-écossaise du meilleur cru. Une troupe redoutable dont se dégageaient d'atroces effluves de panse de brebis farcie et de sauce à la menthe. Rien qu'à l'odeur des figs, j'avais déjà les foies.

Ce qui a suivi n'a pas manqué d'intérêt.

16h30 : Prenant la tête d'un régiment de cavalerie légère, O. Bleusaille, bien décidé à tourner mon aile droite,  pique des deux vers l'autre bord de table.

Après avoir réalisé que cette manoeuvre est vouée à l'échec (hi,hi,hi), le godono-écosso-napo-landais fait réaliser une remarquable volte face à ses canassons et décide d'aller astiquoter l'un de mes bataillons parti à l'assaut d'une colline.

Cet énergique va et vient de sabots, allant de droite à gauche et vice-versa,  me fait penser aux figures effrénées qu'adoptaient à une époque fort lointaine les amateurs d'une danse très en vogue.

Bref, l'anglais Oliver twiste (mille excuses, mais je ne pouvais décemment pas passer à côté de ce jeu de mots à deux balles).

18 h : Tandis que nos centres se canonnent allégrement, celui qui est devenu Sir B. Oliver ( B. pour bloody, évidemment ) ,et votre serviteur, nous nous enfilons derrière la glotte quelques lampées de Kriek cerise.

 Ce qui prouve bien que l'on peut porter un uniforme rouge, fréquenter assidument les pubs des bords de Tamise, et apprécier autre chose que cette immonde lavasse houlonneuse à moitié chaude que l'on y sert au comptoir en se pinçant le nez.

19h30 : Le jour tombe. L'Attila de l'Adour (apparemment, là où il passe, les mous du genou trépassent) multiplie les attaques. Prouvant qu'on peut être Anglais et faire autre chose que de jouer en défense .

De toutes évidence, et en digne gars du sud-ouest,  lui, la volaille française, il l'aime saignante et si possible fourrée aux pruneaux.

Ah ! Le beau spectacle que voilà ! . D'émotion, j'en recommanderai bien une autre Kriek à ma moitié, qui me signale discrètement que l'heure de l'apéro approche. (HHEEEE, LES MECQUEEEUUUS , Z'AVEZ SOIF ? MILLIARD DE RONTUDJU !!!!")

20 heures : C'est bien joli tout ça. Mais il faut en finir. Je montre rapidement  à l'aut' Landais l'art subtil de dégommer un général ennemi en faisant un 6 lors des tous derniers jets de dés d'une partie de wargame. Hi,hi,hi... Une vieille tradition. Et quand on a une réputation à soutenir, faut bien l'entretenir.

Puis,  pour la bonne bouche, je lui fais comprendre ce que les mots "charge de flanc" signifient lorsqu'on fait pas gaffe à ce qui se passe autour de soi.

L'intéressé maudit mes dés (c'est pas le premier et ca sera pas le dernier), mais il retient la leçon du flanc à protéger.

Car le gaillard est bon élève . Il a vite saisi les trois principes de la règle Vive l'empereur (des principes de base, comme disent les gens qui aiment à se répéter) : le soutien, le soutien et le soutien.

Malmené à l'aile gauche, il tiendra d' ailleurs avec bravoure , sur son aile droite,  face aux charges de mes dragons, lancés dans la baston histoire de finir en rigolant .

Moralité : Bloody Oliver a démontré  que le biffin airadourien est un combattant prometteur, et qu'à l'avenir, il vaudra mieux  se méfier de lui . 

Comme  de tous les Landais, d'ailleurs, si je puis me permettre...

 

 

LE CON QUI PAIE

Première impression désagréable. Tout est tordu Faut la tailler au cutter, pour commencer à l'enlever Sous la mine du crayon, une partie en trop, et  mal moulée Un début de résultat . Y nous prennent pour des cons, ces cons là Là , ça se voit clairement. Détestable !

Première impression désagréable. Tout est tordu
Première impression désagréable. Tout est tordu 

Faut dire ce qui est. J'aime bien la gravure des figurines proposées par les frères Perry.

Mais j'ai déjà eu  aussi l'occasion de dire deux mots de leur j'men foutisme et de leur laisser-aller en ce qui concerne le démoulage, l'emballage et l'expédition de leurs produits.

Avec ce sentiment détestable que , finalement, à leurs yeux, on n'est que le con qui paie.

Désolé. Mais, une nouvelle fois, en recevant mes figs de Hanovriens, je confirme cette mauvaise impression.

Fusils et baïonnettes tordus, hampes de drapeaux tordues, ébarbage désormais systématique et indispensable pour enlever toutes les scories et autres merdouilles de plomb qui émaillent leurs figs

Et, cette fois-ci, cerise sur le gâteau: la figurine du sapeur qui laisse apparaitre toute une partie mal moulée, et qu'il faut tailler soi-même  au cutter pour lui redonner un aspect à peu près correct.

HILDEPUTE AND RAS-LE-BOL ! J'avais encore jamais vu ça. Voilà qui est fait !

A tel point que je me commence sérieusement à me demander si, malgré toute la sympathie que j'ai pour ces graveurs là, je ne vais pas tout bonnement changer de crèmerie. En allant par exemple voir du côté de Front Rank, ou d'autres marques, si je n'y suis pas.

En un mot comme en cent, les Perry brothers commenceraient-ils à prendre leurs clients pour des truffes ?

 

 

ENGAGEZ-VOUS, ENGAGEZ-VOUS, QU'ILS DISAIENT

Les buveurs de bière tiède ont un nouveau supporter
Les buveurs de bière tiède ont un nouveau supporter 

C'est toujours un plaisir d'accueillir une nouvelle recrue.

Depuis des lustres, Olivier, un farouche guerrier du sud des Landes, intéressé par le napo après avoir guerroyé sur des terres médiévales , fantastiques et plastifiées , cherchait un régiment à sa mesure. Jusqu'à ce qu'il tombe sur ce blog en délire.

Contact a donc été pris,  et le gaillard sera accueilli demain dans mon hangar-caserne pour une première poignée de mains,  une découverte du 28 mm, et une ch'tite démo d'initiation.

Un batailleur d'autant plus sympathique qu'il s'intéresse à deux types d'armée : l'anglaise et l'autrichienne. Bref, du méchant qui tire juste , et du gros qui avance en masse.

Passé une première initiation, on devrait le retrouver le 30 avril pour une méga baston napo qui se profile à l'horizon aquitain : la revanche de Leipzig, disputée sur une table de neuf mètres de long. C'est ce qui s'appelle plonger direct dans la mêlée. 

 

LES VIEUX DE LA VIEILLE

Du Foundry, en direct de mes fonds de tiroirs
Du Foundry, en direct de mes fonds de tiroirs 

C'est reparti pour un ch'ti coup de peinture.

 J'ai ressorti de mes fonds de tiroirs de vieilles figs qui prenaient la poussière. Les unes peintes en partie, les autres encore vierges de tout badigeonnage.

Tout cela donnera bientôt naissance à un vaillant bataillon de la vieille garde.

Les figs sont de Foundry. Mais il est vrai qu'elles datent d'une époque archaïque au cours de laquelle cette marque ne vendait pas encore ses produits au prix du caviar.

 

WAVRE, UNE BATAILLE POUR RIEN, ET L'OMBRE DE CE GROS BOURRIN DE GROUCHY

Le bouquin en question. Fort intéressant Ma table napo devant la Dyle, la rivière ayant protégé les Prussiens La même table devant ce qu'il reste du Moulin de Bierges Une insoutenable scène de fraternisation entre adversaires Je sais. On n'est pas sérieux. Mais, nous au moins, on rigole.

Le bouquin en question. Fort intéressant
Le bouquin en question. Fort intéressant 

Tout en poursuivant la lecture du beau livre que les membres du groupe napo m'ont offert pour mon anniversaire sur "Les cavaliers de Napoléon" (Aaaaargh ! Encore merci, les aminches, c'est trop, l'émotion m'étreint ) , j'ai terminé celle d'un intéressant livret consacré à la bataille de Wavre et paru aux éditions Historicone .

Une baston entêtée qu'a livrée cette tête de mule de Grouchy, trop imbu de ses prérogatives, trop "jugulaire -jugulaire",  et trop raide dans ses bottes de maréchal pour écouter les conseils d'un de ses subordonnés ,le général Gérard, qui lui demandait (pas forcément diplomatiquement, il est vrai) de "marcher au canon" vers Waterloo, plutôt que de s'échiner à poursuivre les Prussiens du côté de Wavre.

Très instructive cette lecture, au demeurant. Quand on mesure notamment le retard pris par l'Etat-major français le soir de la bataille de Ligny.

Cela dit, il est vrai qu'il est toujours très facile de refaire l'Histoire, deux cents ans après,  assis tranquillou devant sa chopine de Lindemans.

Car, soit dit en passant, les Prussiens ont accusé, eux aussi, des retards incrompréhensibles  en partant à la poursuite des Français de Grouchy qui, après le désastre de Waterloo, retraitaient vers Namur.

Wavre et particulièrement le moulin de Bierges, devant lequel je suis allé planter un décor et mes figs napo avec le fiston, demeurent cependant cher à mon souvenir.

Je risque d'ailleurs d'y retourner fin Avril lors d'un prochain voyage dans ch'Nord. Faut jamais perdre les bonnes habitudes.

 

 

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