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Des soldats de plomb, des copains ,et des batailles napoléoniennes

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Divertissement

 

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MIIIIIAAAOOUUUUUU !

Les Espagnols investissent le bois. Ca va les retarder "Le" choc : cuirassiers français contre grenadiers royaux espagnols Avant la baston, Domenico (a g.) se recueille avec Lafumée L'aile qui a chauffé. Les Espagnols seront durs à repousser Castagne sur "Brochettes Hill"

Les Espagnols investissent le bois. Ca va les retarder
Les Espagnols investissent le bois. Ca va les retarder 

Domenico Devastador del Landa déteste les chats.

 En particulier une saleté de matou qui a pris la détestable habitude de venir pisser tous les jours sur les pantoufles en peau de morue séchée que ce célèbre général ibérique laisse parfois trainer dans sa salle de bains

 Du coup, la peau de morue se craquèle, se met à sentir le saumon avarié, et les pantoufles partent en corones, comme on dit du côté de Madrid.

Bref, y a des jours où  le ch'ti père Domenico , hé ben y vaut mieux pas venir lui miauler sous les oreilles.

C'est pourtant ce qu'est en train de faire ,ce samedi là ,un général français à la détestable réputation : JJ von Vampirus, la honte du Béarn, l'abomination des gaves, l'hébété des cimes, l'ahuri de la frontière.

Ma pomme, quoi, qui ai osé aligner mes troupes de l'autre côté d'une colline sur laquelle le galonné d'outre-Pyrénées avait déjà des vues.

Domenico Desvastador del Landa a d'autant plus les boules qu'il sait que son vis a vis possède un imposant élevage de chats de gouttière dans sa remarquable (et néanmoins pentue) propriété du Sud-Ouest.

"Je vais tout de même pas laisser ce bouffeur de croquettes me pomper l'air" grommelle-t-il, en grignotant une oreille de grenadier français fait prisonnier quelques jours plus tôt par ses hommes, et servie chaude avec des tapas, de la manzana, et une délicieuse confiture d'airelles à la graisse de toro. 

Sur un ordre de lui, toute une division de cavalerie  s'avance donc vers les pentes suscitées. Tandis que  quelques  cohortes d'infanterie espingouines foncent vers un bois où des tirailleurs franchouillards sont en train de déboucher en sifflotant une bonne bouteille de jurançon.

L'air ne va pas tarder à sentir la poudre, comme le dirait un junkie de Mont-de-Marsan.

Faut le reconnaître, la manoeuvre est belle, et Domenico aussi vaillant que déterminé.  

Mais, la suite va lui démontrer que cela ne va pas suffire. Hi,hi, hi.

Résumons le problème, ô foules béates, bloguesques et attentives :

- Pour prendre un bois tenu par un bataillon de tirailleurs déterminés, il faut en général envoyer à la charge au moins TROIS bataillons. Ca fait autant de moins sur le reste du champ de bataille.

Donc, faut que le bois en question en vaille sacrément la peine.

- Quand on fait face à des régiments de cuirassiers et de  dragons français avec sa propre cavalerie, fut-elle classée "vétéran" (grenadiers royaux espagnols) ,mieux vaut s'assurer que l'on dispose d'un max de soutiens, et qu'on n'est pas sous le coup d'une menace de débordement de flanc.

Autant de détails scabreux que le fier Domenico, en dépit de brillantes dispositions qui  augurent d'un joli talent de stratège, a hélas découvert à des dépends.

Mais, après tout, faut bien commencer à tâter de la "tôle" avant de se forger une réputation.

Ces avatars ne l'ont d'ailleurs pas empêché d'infliger à ma pomme quelques solides punitions : faire tourner les talons à un bataillon français que j'avais imprudemment lancé à l'assaut face à la masse espagnole ; lancer  un 6 qui a tué mon général de corps d'armée (AAARRRRGGGGG ! VENGEAANNNNCE !) , et un autre 6 qui a dégommé l'un de mes généraux de division.

Pas de doute, ce gars là, il fait comme moi : il lime ses dés, le soir. Car, c'est bien connu, après le Béarnais, y a pas plus fourbe que le Landais.

Quoi que le Girondin ne soit pas mal non plus, le Tarn-et-garonnais non moins retors, le Périgourdin tout aussi tordu, le Poitevin finalement peu fiable, le Breton somme toute très pervers, le Parisien habile dans l'embrouillamini, le Ch'ti perfide, l'Alsacien sournois, le Méridional artificieux, le Lyonnais tartuffe, le Bougnat trompeur, le Mosellan dissimulé, le Beauceron jésuite, le Picard traître...

Y a que le Basque qui n'est rien de tout cela. Lui, il est juste bondissant .

 

CARAMBA ! Y AVAIT DE LA B ASTOS DANS L'AIR

La colline sur laquelle un fourbe  Landais est venu me chercher noise.
La colline sur laquelle un fourbe Landais est venu me chercher noise. 

Samedi, alors que des hordes de touristes enfermés dans leurs bagnoles surchauffées défilaient en rangs serrés sur la rocade de Bordeaux, cap vers l'Espagne et le bassin d'Arcachon, une armée interlope composée d'Espagnols, de Portugais et d'Anglais revanchards a tenté de faire passer de vie à trépas trois divisions françaises qui baguenaudaient sur la rive nord de la Garonne.

Mâle lui en a pris, comme dirait soeur Thérèse en farfouillant en vain ,d'une main fébrile,  sous la soutane d'un moine en manque d'affection..

On s'est étripés comme des bêtes. Le plomb et le plastique ont coulé à flots. Mais on a bien rigolé. Et c'était l'essentiel, nom d'une vérole !

Un CR suivra , comme d'hab.

 En attendant , j'ai une colline à tondre. Celle qui surplombe ma maison vient en effet de se rendre coupable d'odieux actes de collaboration avec l'ennemi . C'est à dire les trois milliards quatre cent cinquante neuf  millions huit cent cinquante deux mille trois cent sept pissenlits qui font le siège de ma propriété pentue.

 Allez , JJ ! Comme avec le beefsteack : coupe, taille et tranche !  

 

LES KGL SE PREPARENT

V'la le troupeau. Y a plus qu'à...
V'la le troupeau. Y a plus qu'à... 

Deux unités de la King German Legion s'apprêtent à passer au magasin d'habillement. Ce sera une partie de mes devoirs de vacances, cet été.

En attendant, dans les jours qui viennent, une baston napo , pour reprendre les bonnes habitudes après un long moment passé à chercher (et à trouver, hé,hé,hé) une nouvelle maison .

 

PARA A FRENTE ! BANDO DE PINGUINS POX !

Jacinto Natividade Bourinos de Lacastagnas vous salue bien Y a pas à dire, Front Rank, c'est du costaud Avec sa moustache, je lui trouve un petit air de Brassens

Jacinto Natividade Bourinos de Lacastagnas vous salue bien
Jacinto Natividade Bourinos de Lacastagnas vous salue bien 

Comme mes KGL ont du s'arrêter en route pour boire un canon, je continue à peintouiller mes officiers d'état major anglo-portugais.

Voilà un général de brigade portos (lusitanien qu'on dit chez les gens qu'ont des manières)  tout frais et pas encore moulu.  C'est du Front Rank, comme d'hab.

Je voulais tester la peinture d'un cheval blanc : fond gris sombre et brossages blancs successifs. J'en suis pas trop mécontent. En tout cas, c'est mon avis, et je le partage .

 

LE MESSAGER

Comme ça, on dirait qu'il est monté sur un baudet Il combattra aussi bien en Espagne qu'à Waterloo

Comme ça, on dirait qu'il est monté sur un baudet
Comme ça, on dirait qu'il est monté sur un baudet 

La série des aides de camp se poursuit avec, cette fois-ci, un Anglais de Front Rank.

Ce brave garçon vient annoncer la venue prochaine en Béarn de deux bataillons de la King German Legion

 

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