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Des soldats de plomb, des copains ,et des batailles napoléoniennes

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T'EN VEUX DU ROUGE ? EN VL'A !

Les sturmoviks déboulent, prêts à rafaler. Ils vont se régaler Un corps blindé franchit la rivière sur des ponts de bois Le T 34, ça passe partout, et ça va vite Les cinq tables. On s'en lasse pas Un peu de renfort, ça fait pas de mal. Hi,hi,hi.

Les sturmoviks déboulent, prêts à rafaler. Ils vont se régaler
Les sturmoviks déboulent, prêts à rafaler. Ils vont se régaler 

Dimanche 6 juin. Wladimir Ivanov Vampirovitch, un obscur scribouillard attaché à l'état-major de l'impitoyable maréchal Marcur Illich JtenfoutraimoidelaRTT, écrase une larme au dessus de sa  machine à écrire.

Les nouvelles du front sont mauvaises. Non seulement toutes les unités qu'il a été chargé par son haut commandement d'envoyer sus aux Teutons ont ,soit sauté sur des mines, soit été écrabouillées par des obusiers, mais en plus, dans un cas sur deux, leurs équipages ne sont pas parvenus à  sortirdu coma éthylique dans lequel ils étaient plongés.

Il est vrai que ces derniers ont de bonnes raisons de se pinter grave à l'huile de moteur (dans les froids pays slaves, elle contient toujours un peu d'alcool, pour faire office d'antigel).

En effet, la bouffe qui vient de leur être servie à la cantoche de l'école des troupes aéroportées de Paudorosvski, sordide petite ville du sud-ouest de la sainte mère Russie,  aurait de quoi déprimer un poulet rachitique d'Ouzbékistan nourri à coups de godasse dans son fion déplumé.

Non seulement le juteux qui était chargé d'amener le jaja a oublié les boutanches de rouquin sous sa tente. Mais, en plus, son adjoint vient d'avoir la curieuse idée de faire braiser les merguez du dernier repas avec un lance-flamme.

Ce qui oblige du coup les soldats de la vaillante armée rouge à se rabattre sur un muscat tiède  des bords de l'Oural , et à suçoter  les derniers bouts de pâté de cuissot de  panzergrenadier qui leur restent dans le fond de la gamelle. La Bérézina culinaire n'est pas loin.

Or, c'est bien connu, quand le moujik a l'estomac qui gargouille, la glorieuse armée rouge a le moral qui part en ... (quelqu'un aurait-il une rime en ouille?).

 Bref, l'heure est grave. Et Wladimir Ivanov Vampirovitch triture avec angoisse un vieux billet de loto qu'il a sorti de la poche de sa vareuse élimée.

"Tiens, se dit-il soudain surpris, bourrin de stakanoviste miteux que je suis, j'ai oublié de vérifier les numéros".

Qu'à cela ne tienne. Son chef, l'odieux maréchal Marcur Illich JtenfoutraitmoidelaRTT est un homme d'ordre, et une vieille collection de la Pravda a justement  été rangée non loin de là, sur une étagère.Juste à côté de la liste (fort conséquente)  des amateurs de wargame dénoncés au KGB par leurs voisins de table pour déviationnisme, défaitisme, extravertisme et autres crimes relevant de l'envoi direct au goulag.

Parce qu'on est comme ça, chez les Ruskofs. Et comme le dit un vieux dicton soviet : "Si tu ne sais pas pourquoi tu dénonces ton voisin, lui non plus."

Toujours est-il que Vampirovitch consulte les résultats.

Soudain, ses yeux s'écarquillent  comme ceux d'une ménagère moscovite qui, après sept heures  passées à faire la queue devant la vitrine d'un magasin d'Etat, tombe nez à nez avec une rare et délicieuse épluchure de saucisson rance.

"6-4-3-2-1....Que Lénine me foudroie et que Staline me sodomise. Mais j'ai gagné , nom d'un cosaque !  ".

La somme est conséquente, énorme même. Vampirovitch réfléchit à toute vitesse.

 "Commissaire politique, commissaire politique (à l'Ouest, les impérialistes diraient plutot "Mon dieu, mon dieu"), que faire ? Envoyer illico le juteux oublieux rechercher les bouteilles de rouge, pour fêter ça ? Racheter un barbeuque neuf, ou un lance-flamme réglable à son bourrin d'adjoint ? "

Billevesées que tout cela ! Car c'est mal connaitre le Russe que de croire qu'il ne songe qu'à son estomac alors que le pays est en danger.

N'écoutant que son patriotisme, Vampirovitch compose d'urgence un numéro sur son téléphone de campagne, et passe un coup de fil à la plus célèbre coopérative de matériel militaire d'Union soviétique : la Redoutanski.

... Et c'est comme ça que 36983898841O0OO4 9003017373 318383183848199393848841999389891O495745299374737787O4 chars T 34, ISU 122, ISU 225 et autres saloperies à canon rayé ont débarqué ce week-end, côté russe, face aux 4 Panther, 2 Tigre et 3 Stugs dont avaient été très généreusement été dotées les troupes allemandes engagées dans la bataille de Bagration.

Je vous passe les détails. Sachez néanmoins que le combat fut rude. Car , même avec un très  léger renfort de  matos, allez vous battre, vous, avec des merguez cramées dans les boyaux. Fussent-elles fabriquées avec du cervelas d'obersturmfuhrer badois.  

PS : D'éminents historiens vous raconteront sans doute par le détail sur le forum de l'excellent site "Blitzkrieg" les épisodes et le résultat final  de la baston dont à propos de laquelle que je vous cause (les Russes sont passés) 

Un coup de chapeau tout de même à Loïc, notre hôte, et organisateur du massacre.

Il jouait allemand. Mais je crois que, pour la tâche accomplie, tout comme pour les renforts qu'il nous a octroyés (hi,hi,hi), on peut carrément le nommer héros de l'Union soviétique.

 Un remerciement spécial aussi au très efficace Marcur pour ses conseils, sa disponibilité, sa sérénité boudhique , et ses foules de chars. Un vrai supermarché, ce gars là.

 

Y A DU TRIPOU DANS L'ISBA

La scène du crime. Un touriste teuton immortalise les lieux Juste une petite partie de la glorieuse armée rouge L'artillerie , y a rien de tel pour dégivrer l'ambiance Une orgie de  T 34, à s'en faire péter la sous-ventrière En avant ! De toute façon, c'est ça ou une balle dans la nuque

La scène du crime. Un touriste teuton immortalise les lieux
La scène du crime. Un touriste teuton immortalise les lieux 

Aaaarrrrgh ! Mais c'est énorme, c'te baston là.

 La terrible bataille de Bagration livrée entre ces gueux de Teutons et les braves moujiks de l'armée populaire russe vient de débuter dans une salle sordide et interlope de l'école des troupes aéroportées , dont le bar est toujours aussi affriolant, le barbeuque tentateur et l'ambiance sanguinolente.

Sous la houlette du révérend père Loïc de Tulaveudanstatronchecellela ? cette grand messe de l'obus de 76 et de la mitrailleuse lourde déverse généreusement son lot d'explosions et de corps à corps sur cinq tables longues comme un discours de commissaire politique qu'a  forcé sur la Slibovitz.

On trouve là de tout : d'un côté, la honte du wargame, la lie des salle de jeux, les derniers déchets de la règle Blitzkrieg : d'immondes Ostrogoths, la bave aux lèvres,  commandés par de pitoyables généraux dépenaillés, incapables d'aligner deux ordres cohérents de suite  ;  mais aussi de courageux Ruskofs lancés à l'assaut de l'ennemi sous le regard éclairé, lucide, dominateur d'un état major remarquable d'intelligence , de sagacité, de sens du devoir et d'ouverture d'esprit.  

 C'est simple. On m'a proposé d'en faire partie. C'est dire si la barre a été placée haut, comme le remarquait soeur Rita en soulevant  la robe de bure d'un moinillon occupé à feuilleter une revue coquine.

J'aurai, bien sur, l'occasion de revenir sur ces effroyables affrontements, ainsi que sur quelques épisodes croquignolesques qui les ont émaillés.

Parce que, nom d'un bortch moisi, faut pas croire,  ça rigole pas tous les jours dans la toundra.

 

 

HANOVRIENS, ACTE 2

Non ! Les drapeaux blancs, c'est pas pour se rendre !
Non ! Les drapeaux blancs, c'est pas pour se rendre ! 

Mon deuxième bataillon d'infanterie hanovrienne (avec épaulettes en ailes de pigeon, pour qu'ils s'envolent s'ils sont chargés par plus lourd qu'eux ) commence à prendre des couleurs.

Voilà les premières figs esquissées, devant les drapeaux que ces pauvres bestioles ostrogothes (et néanmoins combattantes) brandiront face aux Français.

Les emblèmes , avec le cheval sur fond rouge typique du Hanovre, sont toujours de GMB Designs.

 

MA POMME ET L'ARMEE ROUGE FACE AUX TEUTONS

Les chars russes  ne feront pas dans la dentelle Les orgues de Staline non plus, d'ailleurs Quant à mon artillerie lourde, j'en parle même pas

Les chars russes  ne feront pas dans la dentelle
Les chars russes ne feront pas dans la dentelle 

Les mega bastons sont en passe de devenir l'un des hobbies préféré du sud-ouestien  de base.

Un saut dans l'espace temps va me faire passer le week-end prochain de la campagne de Russie en 1812 à celle de ... Russie, pendant la seconde guerre mondiale.

Un groupe d'allumés du 1/72 et de la règle Blitzkrieg va s'affronter à l'école des troupes aéroportées de Pau pour refaire la bataille de Bagration.

J'aurai le commandement d'un corps blindé russe . Logique pour un bourrin à la vue basse.

Je m'entraine déjà : chaque soir, une demi-bouteille de vodka...

 

IT'S A LONG WAY ... (AIR CONNU)

La cavalerie anglaise fonce sus à l'ennemi A sa gauche, l'infanterie soutient Une chose me parait manquer : elle est où l'artillerie ? La charge sur le carré, à droite Revoilà la pièce de 6 livres. Mais encore bien loin.

La cavalerie anglaise fonce sus à l'ennemi
La cavalerie anglaise fonce sus à l'ennemi 

Peu de gens le savent. Mais la spécialité de Didier van Blue Sweet Shoes, ce ne sont pas que les Suédois,  c'est aussi la marche à pied.

Le Landais aux allures de gratte-ciel l'a démontré l'autre jour avec son infanterie anglo-portugaise et une grosse division de cavalerie d'outre-Manche face à des Français décidés à ne pas se casser la tête . C'est à dire à rester peinards, là où ils étaient .

Or, traverser toute une table sous le feu d'une batterie d'artillerie, c'est long , et c'est coton. Surtout lorsque les bourrins dont on tient les rènes finissent par tomber, en prime, sur un carré .

Bref, pour Didier van B. , qu'est pourtant tout sauf un bleu,  l'avancée sus à l'ennemi a été corsée, comme le dirait le p'tit caporal en siront une Chouffe à la terrasse d'un café d'Ajaccio.

Qu'advint-il , ô foules ébahies ? Hé ben , van B. ne passa pas vraiment, hélas. Et la cavalerie eu du mal à assaisonner le carré qui, si ma mémoire est bonne, recula simplement (?) 

Y a des jours comme ça. On a beau avoir une belle collection de fers à cheval sous les sabots , la scoumoune vous colle quand même aux jarrets. Surtout lorsque l'on ne possède qu'une pièce de 6 pour envoyer des boulettes à l'adversaire.

La prochaine fois, ça le fera mieux.

 

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