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Des soldats de plomb, des copains ,et des batailles napoléoniennes

Des soldats de plomb, des copains ,et des batailles napoléoniennes

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HEIN ? COMMENT ? QUOI ? QUESS TU DIS ?

Tumeveumevla (à droite) piquant un roupillon avant la baston Les lanciers rouges (garde) et les chasseurs à cheval (vieille garde) L'aile française et des chasseurs à ch. fuyant des dragoons guards Avant le choc : flou mais explicite La cavalerie de la garde anglaise.

Tumeveumevla (à droite) piquant un roupillon avant la baston
Tumeveumevla (à droite) piquant un roupillon avant la baston 

La vaillance du général Sébastien Tumeveumevla n'est plus à dire.

 Ce rude  combattant, l'un des tueurs les plus redoutables de la féroce tribu des Girondins-têtes-de-chien , n'a en fait qu'un seul défaut, que l'on ne cesse de déplorer au fil de nos comptes-rendus: il est sourd comme un pot. Et n'entend donc rien aux conseils que ses p'tits copains peuvent lui donner.

Etre dur de la feuille, ça peut arriver à tout le monde. Et y a pas de honte à ça.

Mais, lui en prime,  et bien que Girondin, il est plus  têtu qu'un un gardien de but de Vannes ayant a décidé de sortir en permanence de ses buts , et d'ignorer tous les lobes qu'on peut lui expédier dans la lucarne.

Bref, il fait partie de cette espèce rare de guerrier que les antropologues , sidérés par une telle découverte, ont désigné sous le nom savant de Castagnus bourricus. Catégorie grossissimus bourricus, même. Ce qui ne gâte rien.

Or donc, l'autre samedi,  l'infanterie et la cavalerie de la garde françaises (chasseurs vieille garde et lanciers rouges) qui avaient été malencontreusement placées sous le commandement de cet olibrius se trouvaient à l'extrémité de l'aile gauche française, juste en face de ma brigade de cavalerie lourde anglaise : Life et Horse guards, dragons lourds. Rien que du sympathique

Ca allait cogner. C'était sur. Et je me délectais déjà en humant le délicieux fumet de pudding chaud fourré au  hachis de Girondin qui émanait des lignes adverses.

Comme de bien entendu (si je puis m'exprimer ainsi), ce  face à face n'avait pas échappé au voisin de Tumeveumevla : le cardinal Lafumée .

Se penchant illico vers le sourdingue, qui était en train d'écouter plein pot  "La 5e " de son cousin germain Beethoven sur un baladeur MP3, le saint homme lui conseilla  donc subrepticement à l'oreille de ne pas se servir de sa cavalerie, sauf en soutien, et de bloquer son aile gauche en mettant en ligne un ou deux bataillons français.

Histoire de faire découvrir aux godons, lorsqu'ils chargeraient, le goût subtil de la bastos tricolore aromatisée au camenbert frais et servie chaude par feux de salves.

Est-ce la forte odeur d'encens que dégageait Lafumée en se penchant vers son compère ? Tumeuveumevla avait-il siroté en douce  trop de vin de messe quelque temps plus tôt lors de la Cène qui nous avait réunie autour de quelques excellentes boutanches ? Ou bien Tumeveumevla s'était-il remis à fumer en cachette un ch'tit bout de la magnifique moquette vert fluo (je l'ai choisie de la même couleur que les petits pois anglais)  qui nous sert de tapis de jeu ?

Toujours est-il qu'il se mit soudain à délirer et, comme d'hab, à n'en faire qu'à sa tête . C'est à dire laisser son infanterie dans l'état ou elle se trouvait et aligner sa cavalerie , sans trop de soutiens face à mes gros talons d'outre-Manche (un carré et deux escadrons de chasseurs à cheval pour deux régiments placés cote à cote. Ce qui faisait + 3 pour l'un et + 2 pour l'autre) .

Faut dire ce qui est : cette attitude de défi ne manquait pas de panache. Elle sentait carrément son Cyrano de Bergerac : le gars qui fait face et qui ne cille pas devant l'orage. Chapeau. Même si une subtile odeur de sapin commençait déjà à se dégager derrière les sabots français.

Redoutant le pire et agrippant nerveusement  sa crosse de cardinal, Lafumée, lui,  se mettait  non loin de là à  sangloter de désespoir en mangeant sa mitre

Mais Tumeveumevla ne voulait rien entendre. Ce n'était pas sa ligne qui ferait face, mais ses canassons.

Arriva dès lors ce qui devait arriver. Malgré un tir délivré à moyenne portée contre les Anglais  par une partie du carré qui soutenait les lanciers rouges, les dragons lourds GB appuyés par un général de division et deux fois plus nombreux que leurs adversaires (2 régiments à 9 contre un régiment à 8 ) ont fait replier les Français.

Un même scénario s'est produit pour les chasseurs à cheval de la vieille garde chargés par les Life Guards et les Horse Guards, moins nombreux, mais plus costauds (les lanciers rouges et les chasseurs à cheval vieille garde sont en effet considérés comme cavalerie moyenne, tandis que leurs adversaires sont "lourds").

Cerise sur le gâteau, en faisant reculer sa cavalerie après la mêlée perdue, Tumeveumevla a percuté d'autres chasseurs à cheval , de la ligne ceux là,  qui avaient été placés trop près derrière elle. 

Résultat : tandis que tous les Anglais poussaient en mêlée en étant simplement désunis, les Français reculaient au contact, et en désordre.

La retraite, voire la déroute, était pour le prochain tour. L'aile française était débordée.

Et ce n'est qu'en enlevant ses boules Quies que Tumeveumevla pouvait apprécier la verdeur des qualificatifs que lui adressait son général en chef.

 Je n'en jurerais pas, mais après tout ces combats de cavalerie, j'ai bien cru y discerner le mot "bourrin".

 

 

CASTAGNE POUR UN CLOCHETON

La fourbe attaque française au centre et à la gauche anglaise Hamburger Hill : la colline défendue par les Ecossais de Ducahos La Garde anglaise manoeuvrée au centre par Blue Swede Shoes Au coeur de la baston Lafumée et Didier  en train de réciter un pater et trois avé

La fourbe attaque française au centre et à la gauche anglaise
La fourbe attaque française au centre et à la gauche anglaise 

On ne devrait jamais mettre une église sur un champ de bataille. Celle que l'on a installée samedi , à l'aile gauche anglaise, a en effet joué un rôle essentiel dans le carnage qui s'est déroulé à Carbon Blanc. Je vais en faire ,de ce pas , la brillante démonstration.

Mais commençons par les présentations.

Côté Français, trois officiers supérieurs réputés pour leur ignominie et leur cruauté avaient pris place :

 Xavier Jaiduruskof de Chezfrontrank qui, comme d'hab, avait amené dans sa cantine une bouteille de vitriol girondin plus connu sous le curieux nom de "bordeaux" ;

 

Sébastien de Tumeveumevla, plus sourd que jamais , surtout de l'oreille droite  (celle dans laquelle l'un de ses sombres acolytes lui sussurait des conseils fielleux) ;

et le pieux cardinal JP Lafumée de la Miséricorde, ancien moinillon belge de bas étage, qui n'a plus désormais qu'une seule ambition : devenir archevêque (Car le montant de la retraite est beaucoup plus intéressant et, en prime, y parait qu'on a des nones qui viennent vous chanter les vêpres tous les jours sous la soutane).

Bref, en un mot comme en cent : la lie des états-majors.

Côté anglais : trois splendides, talentueux, remarquables, habiles, réputés et toniques généraux leur donnaient la réplique. Fallait bien ça pour rétablir l'équilibre.

 

Caracolant en tête de ce sublime équipage, on trouvait d'abord JJ la racaille ,  c'est à dire moi, alias le vampire du Béarn, alias le bonheur de ces dames (euh, non, ça c'est plutôt l'infame général Yapudo). Un stratège dont , en toute modestie , l'éloge n'est  vraiment plus à faire .

Didier van Blue Swede Shoes ensuite, un général spécialisé dans l'attaque frontale de ces redoutables adversaires que constituent les trottoirs landais. Un dur, quoi.

Et, j'ai gardé le meilleur pour la fin : Michel du Cahos de Quercy, dont la férocité dans le corps à corps  et la perversion dans l'assaut ne sont plus à dire. C'est simple : cet homme là, c'est Attila. La où il passe, les points de règle ne repoussent pas.

Or donc, comme je le disais en commençant, une église se trouvait sur une colline située à l'aile gauche anglaise. Un édifice dans lequel une cohorte d'Ecossais malodorants placés sous les ordres de Ducahos de Quercy avaient entreposé leurs tonneaux de whisky.

Dès qu'il en aperçut le clocher, le cardinal Lafumée devint comme fou . Hoquetant d'émotion, bavant de concupiscence, tremblant de tous ses membres, le saint homme était prêt à en bouffer sa mitre : cette église là, nom de Dieu ! (comme dirait Benoit XVI lorsqu'il se cogne un arpion contre un pied de meuble ,en sortant du lit), il la lui fallait.

Aussitôt dit, presque aussitôt fait : après avoir convaincu ses sbires qu'il fallait mettre le paquet pour aller chanter quelques cantiques sous le clocheton godon, il envoya la plus grande masse de l'armée française se ruer à l'assaut de la colline  .

 

Occupé à finir sa poëlée de boudin quercitain à la panse de brebis farcie, Ducahos ne vit pas tout de suite le danger. Puis il  rosit, blémit, et frémit lorsqu'il s'aperçut que , le gros du bal, hé ben ça serait pour lui.  

Le gaillard ne se démonta pas. Ses Ecossais posèrent leur grog, s'alignèrent, le regard fier, firent face , puis firent feu avec la même détermination gourmande  que le highlander esseulé qui décide de s'offrir une ch'tite gâterie avec la brebis la plus gironde de son troupeau.

Dans ce dialogue de plomb et de fureur, sa batterie de 8 livres à pied fit d'ailleurs merveille , en faisant passer de vie à trépas quelques unités de cavalerie légère française venues faire écran.

 Il en fut de même pour un paquet de carabiniers envoyés en première ligne par le cardinal pour ne pas avoir su réciter correctement leur acte de contrition lors de l'office religieux qui avait été célébré avant la bataille.

Car il est comme ça, Lafumée : impitoyable

La résistance des Ecossais, soutenus à leur droite par le spécialiste des bordures de trottoir, fut glorieuse. Ces fiers combattants firent même replier une partie de leurs assaillants.

Mais il ne purent empêcher  un bataillon du 42e Royal Highland, pilonné de loin par une batterie de Jaiduruskof (un homme qui n'est pourtant pas un boulet), de retraiter avec kilts et bagages. Tandis que son aile était habilement contournée par un régiment de hussards en goguette.

L'église allait être prise. Lafumée l'aurait bientôt,  sa messe !

L'heure de la vengeance devait donc sonner. Je décidai de l'appliquer à l'aile droite anglaise. De manière humaine, mais stricte.

Mais , c'est le week-end, et il est temps d'aller se remettre au paddock pour une ch'tite sieste. Je vous raconterai donc tout ça plus tard. Non sans délectation.

Car, au fil de ce fascinant récit, le lecteur découvrira une fois de plus les honteuses turpitudes du général Sébastien de Tumeveumevla, sa surdité croissante , et son étonnante aptitude à fumer pendant la bataille une partie de la moquette sur laquelle nous faisons évoluer nos figurines

(à suivre)

 

 

A COUPS DE CROSSE ET DE SABOTS

L'attaque de la garde contre la vieille garde. Hi, hi, hi Les assassin réunis(de g à d) : Xavier, JP, Seb, JJ, Michel et Didier. JP et Michel tentent d'endiguer la furia française.

L'attaque de la garde contre la vieille garde. Hi, hi, hi
L'attaque de la garde contre la vieille garde. Hi, hi, hi 

Ca a  cartonné à gauche comme à droite, aujourd'hui , pour la baston napo organisée à Carbon Blanc.

 Ce qui a  notamment permis  aux Français commandés par le perfide cardinal JP de  Lafumée et son ignoble bedeau, Xavier Jaiduruskof, de latter à grands coups de crosse épiscopale l'arrière-train d'un régiment d'Ecossais  sous les yeux horrifiés de Didier Van Blues Swede Shoes, finalement sorti de ses problèmes de trottoir.

A l'autre bout de la table, par bête souci de vengeance, je me suis par contre fait un plaisir, avec la cavalerie de la Garde anglaise, de faire passer le goût de la viande de cheval aux lanciers rouges et aux chasseurs vieille garde commandés par ce sacré canasson de Tumeveumevla, un tonitruant général plus connu sur les berges sud de l'Adour sous le surnom de El sanguinolente Burino.

Début du récit demain. Ce soir, ch'suis crevé.

 

IMPRESSIONNANT, N'EST-IL PAS ?

Et encore, tous ne sont pas sur la photo. Niark, niark, niark Les armées quittent le Béarn pour la Gironde. Adelante !

Et encore, tous ne sont pas sur la photo. Niark, niark, niark
Et encore, tous ne sont pas sur la photo. Niark, niark, niark 

La tension monte chez les belligérants. Ce qui ne nous empêchera pas de boire un ch'ti coup de bordeaux, en rigolant, demain.

Voilà, côte à côte, les armées anglaise et française qui vont en découdre à Carbon-Blanc.

Un regret, cependant: l'absence de dernière minute du vaillant général Didier van Blue Swede Shoes dont le carosse a malencontreusement heurté un trottoir ces jours-ci, en terre landaise.

C'est super les Landes. Mais il y a quand même deux choses auxquelles il faut faire attention dans ce pays : les pins qui vous tombent sur la tronche quand le ciel est trop venteux, et les trottoirs dans lesquels on fini par se viander quand on abuse de l'Entre deux mers.

Allez, Bluesy, ravale ton dépit. On aura largement encore l'occasion de te mettre une rouste dans les mois qui viennent. Hi, hi, hi.

 

PRETS A COMBATTRE

La moustache vaillante et le sabre au clair Mon régiment est maintenant complet. Seuls les chefs manquaient

La moustache vaillante et le sabre au clair
La moustache vaillante et le sabre au clair 

Voilà les officiers de chevau-légers-lanciers peints et soclés. Ils vont rejoindre l'armée française qui combattra samedi à Carbon-Blanc. Le boulot ne va pas leur manquer face aux Anglais.

 

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