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HOUGOUMONT, FACON ESCARMOUCHE
Hougoumont, à la nuit tombée hélas, vu de l'Ouest |
Après les sanglants affrontements de la bataille de Toulouse, la journée du dimanche, au château de Pau, a été consacrée à l'attaque de la ferme de Hougoumont, qui se situait à l'aile gauche française, à Waterloo .
On m'a proposé d'utiliser pour cela une règle inventée par un Italien, qui parle anglais mais qui, m'a-t-on dit, n'était finalement pas là.
Comme pour les spaghetti, le principe est simple : une figurine égale un homme, et c'est le dé qui fait tout. Sachant toutefois que l'on ne peut pas recharger son arme et tirer en même temps.
Amusant, mais à vrai dire, pas passionnant. Rien à voir avec la subtilité de VLE. Comme dit l'autre, il faut de tout pour faire un monde. Par ailleurs, cela m'a permis de ressortir la belle maquette en résine fabriquée par la marque anglaise Hovels.
Sur le côté, j'ai aussi exposé 600 à 700 figurines napo. Les visiteurs étaient contents. Moi aussi.
Demain : Ouf ! J'ai fini de peindre les figs en plastique des frères Perry.
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LE CASSOULET A ETE SERVI BRULANT
La seule photo de la table que j'ai pu réussir. Snif ! |
En 1814, la bataille de Toulouse a fait 8000 morts, dont la majorité se trouvait du coté anglo-hispano-portugais. Les Espagnols à eux seuls totalisant 2000 morts.
Il faut dire que les Anglais, fidèles aux habitudes qu'ils avaient prises avec leurs alliés, les avaient envoyés en première ligne assaillir le pont Matabiau. Est-ce l'abus de sangria ou l'excès de piment dans les tapas ? Toujours est-il qu'une grande partie d'entre eux, fonçant comme des taureaux en rogne sur le premier matador venu, ont du carrément louper le pont et tomber dans la flotte.C'est pas possib' autrement.
Rebelote, quelque temps plus tard lorsqu'ils ont assailli une partie de la colline du Calvinet, à l'endroit le plus fortifié (comme par hasard). Bref, pour eux, ça a carrément été branlée et castagnettes.
Soucieux de respecter l'exactitude des reconstitutions historiques, le farouche général Miguelito y Cahos y Quercy , qui tenait l'aile espagnole, s'est appliqué à faire de même samedi sur la table installée au château de Pau. L'habile homme poussant le souci du réalisme en se faisant prendre une ligne d'infanterie de flanc dès le second tour de jeu ! Son adversaire, le vaillant Didier van Blue Swede Shoes, qui avait pris la tête d'une horde de hussards pustuleux, en rigole encore.
Cela n'a pas empêché Miguelito d'envoyer un de ses bataillons de légers (à 30 figs) à l'assaut du Calvinet, dans un angle mort situé entre deux canons français. Certes, après cette belle action, il n'y avait pas que l'angle qui était mort. Une partie des Espagnols l'étaient tout autant.
Mais cette grimpette infernale menée sous le feu ennemi, tout en supportant, en prime, une charge de cavalerie française sur le flanc, fut splendide.
Mon cher Miguelito, lors de notre prochaine rencontre, fais moi penser à te décorer du grand ordre de l'Hidalgo bourinos y morpionos avec cordon d'argent et palmes de vermeil. Tu le mérites, si,si.
Au centre, les deux plus bourrins de tous se sont retrouvés face à face . C'est à dire moi, la bave aux lèvres, à la tête de trois brigades anglo-portugaises , et l'innommable Sébastien de Tumeveumevla, dont les 164 brigades (à une ou deux, je ne sais plus) d'infanterie françaises s'étaient retranchées derrière des murets, sur les hauteurs du Calvinet , avec entre elles trois méchantes pièces d'artillerie de 8 livres.
Bref, pour les alliés, on le savait, c'était Hamburger hill.
Imaginez le topo pour partir à l'assaut : la colline était en pente raide (Soult en avait fait creuser les pentes les jours précédents pour les rendre plus difficile d'accès ). Ce qui rendait l'assaillant "désuni". Ensuite, au sommet, il fallait franchir le muret, ce qui mettait alors l'assaillant "sans formation". Tout ça en chargeant sous le feu de canons qui tiraient à mitraille. Hildepute ! Pas de doute, ce jour là, le cassoulet toulousain était servi brûlant.
Qu'à cela ne tienne. Je me suis quand même approché. Mais avec une ch'tite idée derrière mon crane obtus. Comme j'avais beaucoup d'infanterie légère, dont du rifle (niark, niark, niark !), je l'ai faite avancer en ordre dispersé face aux bouches à feu, et j'ai tiré à tire-larigo.
Un bataillon GB , envoyé au sacrifice, a subi l'essentiel des tirs français. Mais la tactique du "j'te chatouille, j'te gratouille et au final j'te coupe les couilles", s'est avérée payante. Sous le feu et une charge de légers, les trois canons français ont fini par être réduits au silence. Leurs servants ayant tous été zigouillés.
Cette pression avait un objectif : fixer une grosse partie de l'infanterie française sans chercher à prendre la colline (après avoir annihilé les canons, je reculais au pied de la colline) . Cela, afin de permettre au général Vivian de La Belleoasis, qui tenait l'aile gauche (et la cavalerie anglaise) d'avoir le temps de faire replier les Français puis de les contourner.
Chose qu'il a commencé à réaliser et qu'il aurait sans problème menée à bien si le jour déclinant (et l'heure de la fermeture du château !: 17 heures ) n'avait pas interrompu nos galipettes.
Bref, au final, somme toute et en définitive, la bataille livrée ce jour là a, dans les grandes lignes respecté la réalité historique. Et tout le monde est reparti content. D'autant que plus de 900 visiteurs sont venus voir les animations organisées durant ce week-end par le club Histoire et légendes.
Pas mal non ?
Seul regret : le manque de lumière. Pour préserver les tapisseries anciennes, il ne nous était pas possible d'utiliser le flash. Donc beaucoup de photos sont nazes. Je vous passe les moins loupées.
Et , après tout ces discours, j'vais m'enfiler une ch'tite Kro.
Demain : Défendre Hougoumont ? Tiens ! C'est pas con.
LES CHATELAINS AVAIENT DU PLOMB DANS L'AILE
Ca, c'était ce matin. Bon !C'est pas tout ça, j'y retourne. Chaargez ! |
Bientôt le récit homérique des deux journées passées dans une aile du château de Pau . Sans trop de lumière pour prendre de bonnes photos (snif), mais dans un cadre super.
Plus d'un visiteur a été bluffé par les figs exposées. Et on aura sans doute de nouvelles recrues.
Quant à la bataille de Toulouse, elle a tenu ses promesses : sacré bras de fer, nom de d'là !
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L'ART DE CONTOURNER LE PROBLEME
Voilà le plan trouvé sur Wikipédia. Sur ce site, on peut l'agrandir |
Pas facile de trouver sur internet de bons récits de la bataille de Toulouse qui s'est livrée le 10 avril 1814. Heureusement que j'avais l'excellent bouquin (dédicadé SVP) rédigé sur cet affrontement par Jean-Paul Escalettes (ed. Loubatières).
Avec le vénérable club des Aigles de Vésone (Périgueux), on avait un jour rencontré cet auteur lors d'un salon du livre militaire organisé à Bergerac, ville où le vin est presque aussi bon que celui de jurançon.
La bataille de Toulouse, c'est en fait l'histoire d'un encerclement raté par les Anglais.
Ils ont attaqué à l'Ouest (quartier Saint Cyprien) : bernique !
Ils ont essayé au Nord (ponts jumeaux) : peau d'balle !
Ils ont, comme d'hab, envoyé leurs alliés - espagnols en l'occurence - partir se faire massacrer en chargeant au nord-est : les Français , qui aiment la corrida,leur ont coupé la queue et les oreilles.
Ils se sont rabattus sur l'est : là , ca a été plus chaud sur le plateau du Calvinet, qu'ils ont attaqué au centre, mais aussi contourné en masse au sud.
Les Français, qui avaient commis l'erreur d'une avance trop impétueuse, n'ont cependant fait que replier, à l'abri derrière le canal des Deux mers. Hi, hi;hi.
En fait, la ville n'a jamais été prise par les amateurs de bière tiede, de tapas et de morue salée (il y avait aussi des Portugais dans le tas, fort vaillants au demeurant). Ces derniers ont même eu plus de pertes que leurs adversaires.
Wellington n'a pu pénétrer en ville que parce que, dans la nuit qui a suivi, Soult a décidé de retraiter au sud. Il est vrai que , pendant la bataille, le maréchal avait appris que Napoléon avait abdiqué quatre jours plus tôt.
J'ai trouvé sur Wikipédia une carte qui est intéressante. Même si elle ne raconte pas tout (l'attaque des Espagnols au nord-est et l'attaque centrale ,n'y figurent pas).
Par contre, elle montre bien le mouvement tournant que la 4e division anglo-portugaise commandée par Cole et la cavalerie de Stappleton-Cotton (Dragoon-guards, hussards, dragons léger), qui arrivaient du nord, ont effectué pour se retrouver au sud du plateau.
On verra samedi par quel moment de la bataille on commence.
Celle-ci sera livrée par les ignobles et cruels généraux Sébastien Tumeveumevla, Michel du Cahos de Quercy, Didier van Blue swede shoes, Vivian de Labelleoasis, et votre serviteur, Sir Jack, la honte des Pyrénées.
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LA BASTON DES CENT COUVERTS
Les hussards en seront, milliard de d'chiou ! |
Deux bonnes nouvelles en prévision de la grosse baston napo qui se déroulera samedi dans la très belle salle des cent couverts du château de Pau.
D'abord, tous les éléments de décor, ainsi que les boites de figs entrent à l'arrière de ma Yaris. Une super Toyota chewing-gum.
Ensuite, le budget vient juste d'être calculé et vérifié. On jouera en 6824 points dans chaque camp. Chaud devant !
Rien que du côté français, on alignera 24 bataillons d'infanterie, 5 régiments de cavalerie et 5 batteries d'artillerie. Plus une palanquée de porteurs de galons en tous genres.
Les centaines de visiteurs qui fréquentent chaque année cette convention vont en prendre plein les mirettes. Mon appareil photo aussi.
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En plus JJ a pu montrer à plein de gens que les figurines ça rend fou et que l'abus de plomb est bon pour la santé.En prime il est reparti avec un superbe chapeau!
Ventre dieu, cela donne envie