Les premiers coups de pinceau. La peinture adhère très bien

Depuis quelque temps, des figurines en plastique dur 28 mm sont vendues en Napo. Les frères Perry notamment en proposent. A un prix qui est carrément nettement moins important que celui des figs en plomb.

Bien sur, le plastique n'a pas l'attrait du plomb. Mais il peut intéresser un tas de joueurs, notamment les plus jeunes, qui n'ont pas un budget énorme.

La boite d'infanterie de 42 figs m'a coûté près de 19 euros, frais de port compris.

J'avais un doute sur la facilité de mise en peinture. Et je dois avouer, qu'après quelques coups de pinceau, je suis impressionné.

Sans qu'il soit nécessaire de "dégraisser" les figs avec un mélange d'eau et de produit de vaisselle, une sous couche de peinture blanche les couvre bien, et ensuite la peinture de couleur s'applique sans difficulté, sans laisser transparaitre la première couche blanche.

Autre intérêt : certaines figs peuvent être montées avec les bras en pièce détachée. Ce qui permet différentes postures. De même, le porte drapeau peut être équipé d'une hampe de drapeau garni d'un ruban tricolore. Ca c'est un gros avantage. Car ça, on ne le voit pas partout.

Le tambour est assemblé en deux morceaux et il est très réaliste, comme d'ailleurs la gravure de l'ensemble des figs.

Il y a même des têtes, avec différents couvre-chefs, que l'on peut adapter sur les figurines. Mais un bémol à cet égard : pour changer la tête d'une fig, il faut couper la tête d'origine. Et avec le plastique dur, bonjour l'ambiance ! A mon avis, ce point est à améliorer.

Une feuille présentant les différents uniformes et leurs détails est jointe à la boite, ainsi que deux photocopies couleurs de drapeaux. Très bien vu. On sent que les concepteurs ont tout fait pour faciliter la tache des acheteurs.  

Dernier détail : la légèreté des figs plastiques, qui vont - comme les autres - avoir un socle sur lequel sera collé de l'aimant souple, va sans doute éviter aux  figurines de se renverser dans les boites lors des transports. Donc, moins de galère pour re-ranger les bataillons lorsqu'on les sortira des boites pour les mettre sur les tables de jeu.

Il faudra aussi que je teste les figs plastic de Victrix qui, eux, proposent de l'infanterie anglaise.

Ceux là vont combatre le 21 mars au château de Pau.

Le train d'artillerie anglais est terminé. Compte tenu de l'uniforme des servants installés sur le caisson, à l'arrière, ce sera de l'artillerie à pied.

A noter que , chez les Anglais, il n'y avait pas d'artillerie de la Garde

Par contre, il y avait des fusées à la Congrève. Une belle saloperie capable de vous tuer aussi bien vos hommes qu'un officier ennemi. Le général américain  Philip of Pauzemoidoncçalà, qui en a taté la mitraille à plusieurs reprises , en 1812, en sait quelque chose, hé, hé,hé...

L'état major français, en vrac (ils sortent juste de boite)

Pendant que le train d'artillerie gibi se termine, une autre tache importante va m'occuper avant le samedi 21 mars, jour où la bataille de Toulouse va se rejouer dans la très belle salle des cent couverts du château de Pau. Celle qui consiste à vérifier le budget d'armée et à évaluer quelle place les figurines vont tenir sur la table.

S'agissant d'une démonstration qui sera vue par plusieurs centaines de visiteurs (car la visite classique du chateau passera aussi par les salles occupées par la convention de jeu d'Histoire) , le mieux est d'en mettre un paquet. Afin de donner au public une idée de la masse de troupes que pouvait mobiliser une bataille napoléonienne.

Première étape, on sort les figs des boites. On pose tout sur la table et on calcule.

Sur les photos , voilà les figs, en vrac, à pied d'oeuvre. Le tri va suivre.

J'attends aussi des éléments de décors (gabions etc...) que j'ai commandé en Angleterre. J'espère qu'ils arriveront à temps.

Les chevaux de l'attelage, nourris exclusivement à la bière tiède

Un bug informatique a aparemment bloqué ce blog hier. Mais, cela semble réglé.

La peinture du train d'artillerie anglais se poursuit. Les principales couleurs ont été appliquées sur les chevaux. Maintenant, je vais travailler les ombrages et les détails, avant de passer aux conducteurs.

Qui va piano, va sano.

Six chevaux pour une pièce de 9 livres

En attendant de recevoir les figurines de Prussiens du corps franc de Lutzow, je peins tout ce qui me passe sous la main. En commençant par des unités - et il y en a un paquet - qui attendent depuis des lustres un ch'ti coup de pinceau dans mon hangar.

Tiens, par exemple, ce train d'artillerie  anglais (figs Wargame Foundry), que je vais essayer de finir avant la reconstitution de la bataille de Toulouse qui sera présentée le samedi 21 mars au château de Pau.

Allez ! Au boulot !