Bientôt sur les tables, pour faire des brochettes de Français

Un second régiment de ulhans prussiens va voir le jour au pied des Pyrénées. Lances baissées, cette fois-ci.

L'attelage mesure 20 cm de long , et la partie réservée au canon 8 cm

Ca y est ! Mon train d'artillerie prussien est terminé. Avec ses six chevaux , il tire une pièce de 12 livres capturée aux Français à Leipzig (d'où sa teinte verte).

Pièce que l'on retrouvera par la suite sur le champ de bataille de Ligny, en 1815. Ce qui s'appelle un retour à l'envoyeur.

Les figurines sont celles de Calpe Miniatures.

La largeur du train d'artillerie est de 6 cm. Ce qui correspond à un front de quatre artilleurs lorsque la pièce est mise en batterie.

L'avantage d'être à quatre est évident : on peut taper la belote.

Les plaques de polistirene (extrudé en bas et expansé en haut)

La reconstitution  d'une partie de la bataille de Toulouse (1814), qui aura lieu le samedi 21 mars , toute la journée, au château de Pau, se prépare.

Hier, j'ai commencé à travailler le décor.

Il est simple : une grosse colline (celle du Calvinet, qui a été attaquée par les Espagnols, les Anglais et les Portugais), des prairies, et le canal des deux mers qui longe la ville de Toulouse.

Pour cela, j'ai utilisé la technique classique : des dalles de polistirene extrudé et expansé, peintes avec une base vert clair, puis travaillées avec deux bombes à peinture (marron et jaune clair).

Ensuite, j'ai ajouté le canal, les routes, le lichen (pour cacher la misère), les arbres (ils m'en manque d'ailleurs. Je dois en remettre).

La table mesurera 3,60 mètres par 2,10 m (en largeur, pour jouer, c'est un maximum).

Sur les photos, les ponts jetés sur le canal des deux mers débordent un peu. Mais, au château de Pau - là où cette reconstitution aura lieu - la table sera plus large.

Il me reste à réaliser, toujours en polistirene, les fortifications qu'avaient aménagées les Français au sommet nord de la colline du Calvinet.

Et après, on joue.

Petit à petit, l'Ostrogoth prend des couleurs

Un train d'artillerie prussien est en train de se faire peindre en Béarn. Six chevaux pour une pièce de 12 livres à pied. Du lourd, du costaud. Du teuton, quoi

La table sur laquelle le drame s'est déroulé,dans toute son horreur

Je profite de quelques jours de congés pour m'attaquer au décor de la bataille de Toulouse (attaque des collines du Calvinet) qui se jouera en mars à Pau sur une table de 8 m2 : polistirene, cutter et coups de pinceau.

Va encore y avoir des copeaux dans le hangar.

En attendant, retour en photos sur la baston de l'autre samedi .