Vous avez repéré la hache portée sur le côté ?

Un nouveau bataillon prussien de landwehr  vient de sortir de mon atelier secret. Quelques boutons encore à peindre par ici, un bout de chevelure par là... il est presque terminé. Mais je ne résiste pas au plaisir de vous le présenter d'ores et déjà.

Il s'agit d'une unité de la Landwehr de Neumark (col et épaulettes rouges). Rien que des figurines Calpe Miniature, cela va de soi.

Vous remarquerez que certains soldats portent une solide hache au côté.

 Je ne pense pas qu'il s'agisse de sapeurs, mais je vais me renseigner.

En tout cas, des tomahawks forgés en Teutonie pour combattre les guerriers de la féroce tribu des Girondins-têtes-de-chiens, il n'y a pas mieux.

JP, Xavier et moi dans la salle des cent couverts.Impressionn ant, non?

Grande nouvelle. Les 21 et 22 mars prochains, le château de Pau accueillera un gros rassemblement de wargamers (coupe de France DBA, table Blitzkrieg avec les super-décors de Loïc Neveu, grande table napo, exposants pros)

On jouera dans les anciennes cuisines, dans une salle d'accueil, ainsi que - c'est c'est du première - dans la magnifique salle des "cent couverts" - qui accueillait jadis le Parlement de Navarre.

A cette occasion, je reconstituerai une partie de la bataille de Toulouse (1814) sur une table de 4 à 5 mètres de long sur 2 mètres (j'attends confirmation des dimensions), avec en particulier l'attaque des forts du Calvinet par les Espagnols, alliés des Anglais et des Portugais. Ca devrait être grandiose.

L'autre journée (le dimanche sans doute) sera consacrée à un skirmish consacré à l'attaque de Hougoumont, avec la règle d'un joueur italien.

Ceux qui sont intéressés peuvent d'ores et déjà me le faire savoir pour l'une ou l'autre de ces journées, ou les deux. Sachant que je peux héberger deux à trois personnes le soir .

Merci de vous manifester. Car le Seigneur a dit "Agite les bras et je te verrai de loin". 

Tiens, tant qu'on y est, j'en profiterai pour réouvrir la statue de Sully, et libérer mon copain le nain Dejardin. Les initiés comprendront.

A g. : Seb, Xavier, Fred, Michel. A droite : Michel, Didier, Vivian.

Bon, résumons. Des Garrochistas aux muscles trop épais, et des Anglais (message de JP) qui n'avaient qu'un bonus de + 1 en défense au lieu de + 2.

Pas de doutes, côté listes, on a furieusement pédalé dans la semoule, samedi.

Certes, l'erreur est humaine. Mais voilà ce qu'il en est de rédiger des listes d'armée trop tard,  à l'arrache, après de grosses journées de travail.

Comme on l'a vu, un bon calcul sur les Garrochistas aurait modifié la physionnomie de l'aile gauche alliée.

Par ailleurs, un bon calcul des capacités de défense anglaise aurait peut-être joué au centre, là où le ch'ti père Xavier a fait retraiter un bataillon de ligne britannique adossé à un bois.

Je ne jouais pas à cet endroit et n'ai pas  les calculs en tête. C'est donc à confirmer. Car le bataillon en question était quand même chargé par deux bataillons français, soutenus par un général de corps d'armée (+3 au test de charge).

A l'aile droite anglaise, le +2 en défense anglais n'aurait par contre eu aucun effet .

Car les KLG disposés en tirailleurs par Michel, et embusqués dans un bois ont été chargés par trois bataillons en ordre serré, dont deux Polonais de classe élite et un Français vétéran. Et ils ont dérouté avant même le choc.

Cela, même si on peut considérer qu'ils disposaient d'un + 2 en défense (comme le prévoit la règle, les KGL - qui sont des Hanovriens - sont en effet considérés comme "embrigadés" dans l'armée anglaise).

Enfin, à l'extrème droite anglaise, deux bataillons de Polonais (1ere ligne classée  élite) et un escadron de gendarmes d'élite (vieille garde) ont chargé de face et de flanc un bataillon anglais qui était en sauve-qui-peut avec des bonus oscillant entre + 15 et + 20 au test de charge. Je n'avais encore jamais vu ça.

Résultat, l'Anglais a redérouté en traversant un paquet d'autres bataillons amis. Ce qui a mis un gros souk dans toute l'aile anglaise, irrécupérable à mon avis.

Mais cela dit , et compte tenu des bugs de liste et des incertitudes que cela a généré à l'aile gauche anglaise et au centre, il me parait difficile d'afficher un résultat à  cette bataille.

Jetons dès lors un voile pudique sur ces errements, considérons la baston à refaire, et ne retenons que le plaisir que nous avons eu à nous retrouver.

Pour la prochaine, on établira les listes d'armées au moins 15 jours à l'avance. Ce qui laissera  à chacun le temps de les vérifier.

Ce sera en mars,  à Carbon Blanc, et ce sera campagne de France.

C'est comme la purée de marron : basique et sans mystère. Ca se passe en 1814,  et il n'y a pas d'Anglais . Hi,hi, hi...

PS : cerise sur le gâteau, en raison d'un problème de lumière, les trois-quarts de mes photos sont floues. On appelle ça un "jour sans"

Salut Sébastien, pour répondre à ton message, les Garrochistas ont fait charger leurs escadrons en ordre serré (de face et de flanc) à travers leurs escadrons en fourrageurs. La photo est trompeuse.

Les Garrochistas , cause de bien des discussions. Ah les sales bêtes!

On ne prend jamais assez de temps pour consulter la règle.

Un point a fait débat hier, en début de partie : les lanciers espagnols (Garrochistas) savemment utilisés en fourrageurs par le général Sébastien de Tumeveumevla, et alliés aux Français, bénéficiaient-ils du bonus de + 2 attribué à la cavalerie française ? .

Désolé, j'avais un doute et j'aurais du être plus définitif (en pénitence, je ferai trois fois le tour de la Belle Oasis, sur les mains en psalmodiant des Pater Noster) . Car, vérification faite - ça m'a pris 5 minutes et on aurait pu le faire hier -  la réponse est non !

En voici les raisons :

- D'abord quand une cavalerie alliée, même intégrée dans une division française, bénéficie d'un bonus, c'est marqué dans la règle. Comme le dirait ce bon monsieur de La Palice. 

Exemple : A Talavera 1809, les cavaleries française et polonaise ont + 1.  Par contre, les Gardes à cheval espagnols (Elite) et les chasseurs de la Garde espagnols (Vétérans) intégrés dans l'armée française ont que dalle et peau de bique.

Pourtant leur moral est autrement plus solide que celui des Garrochistas Ligne 2 d'hier.

Autre exemple avec des coefficients inverses: à Albuera, la cavalerie française a + 2 et la polonaise + 3. Mais, là encore, elles sont bien distinguées. Il n'y a donc pas de raison que cette distinction ne soit pas appliquée à une cavalerie espagnole.

- Sébastien dit,  avec raison, qu'il a tenu compte dans son calcul du budget, de la valeur accrue des Garrochistas. Considérés comme conscrits à Baylen (8,5 points), ces derniers sont passés hier à la classe supérieure : L2 et ont vu leur valeur passer à 13 points par cavalier.

Mais une telle augmentation du budget ne peut justifier QUE cette accroissement de moral. Car une troupe alliée reste une troupe alliée et, comme expliqué plus haut,  ne peut pas être confondue avec les Français.

Penser le contraire consisterait donc selon moi à réclamer le beurre et l'argent du beurre.

Moralité : la prochaine fois, on vérifie mutuellement nos budgets,  et on marque tout sur nos listes (y compris les bonus d'attaque et de défense). Cela afin d'éviter les confusions avant la partie . Ou alors, on se pose,  et on prend le temps de vérifier tout ça tranquillement.

Hier, qu'est-ce que cela aurait changé ?

Les Garrochistas chargeant la cavalerie portugaise ,et contre-chargés par elle auraient retraité. Du coup, les cavaleries portugaise et espagnole embringuées dans la rue principale du village situé à l'aile droite française auraient menacé notre flanc.

Placées côte à côte en ligne et chargeant la ligne d'infanterie française située à l'extrème droite, elles auraient pu s'avérer génantes par la suite (très dur de faire aboutir la charge , cela dit. Jai calculé : la cavalerie prend entre 2,75 et 3,25 pertes et elle est arrêtée au tir) 

Autre hypothèse : elles auraient également pu apporter un soutien précieux (7 escadrons) à l'infanterie espagnole qui s'avançait vers la droite française.

Bref jouer un rôle, même s'il n'aurait pas forcément pu être décisif.

Voili, voilà. L'explication va faire grincer quelques dents, rétrospectivement. Mais elle me semblait nécessaire. Y a rien de pis que les non-dit.