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ILS ONT FRANCHI LA FRONTIERE
Je les ai déjà vus passer devant chez moi. Effrayant |
Caramba ! Depuis quelques heures, une forte odeur d'ail et de tapas envahit les vallées pyrénéennes aux abords de la frontière.
Un bataillon d'infanterie légère espagnole, tout droit venu de la région de Saragosse, est en train de brûler toutes les granges qu'il rencontre. Le député Jean Lassalle, celui qui chante à l'Assemblée nationale, va encore piquer une gueulante et appeler aux armes avec sa belle voix de stentor.
Aux dernières nouvelles, ce bataillon serait l'avant-garde d'un corps d'armée anglo-hispano-portugais qui se dirige à marches forcées vers Carbon-Blanc, où les redoutables guerriers de la tribu des Girondins-têtes-de-chien s'apprêteraient à lui faire un sort.
Selon mes astrologues, le choc pourrait avoir lieu le samedi 7 février, jour de la conjonction de la constellation du Taureau et de celle du Vigneron.
Aux armes , citoyens ! Défendons nos femmes et nos boutanches !
QUAND Y EN A PLUS....
Les Prussiens, c'est comme les emmerdes. Ca revient toujours |
L'Ostrogothie est un pays plein de ressources. Dès qu'un bataillon est peint, y en a un autre qui sort du bois pour se faire colorier le costume.
Ceux là sont des Landwehr qui vont bientôt rejoindre les tables de jeu.
Vous avez vu le gars qui brandit son fusil par le canon ?
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L'ETAT MAJOR PRUSSIEN
Celui avec le cheval blanc, c'est un descendant d'Henri IV |
Les généraux prussiens sont prêts à monter au front.
L'un des aides de camp, en casquette, a un plan glissé entre les boutons de sa vareuse.
Ce document extrèmement précieux indique en fait l'itinéraire entre Pau et la salle du club des Lanciers de la Garonne, à Carbon Blanc, ainsi que l'emplacement des radars.
Indispensable, quoi.
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YAWOLH, HERR HAUPTMAN !
Le gars avec la longue vue a déjà repéré un bistrot chez les Français |
Comme mes Prussiens commencent à s'étoffer, je leur donne un commandement.
Quelques figurines d'officiers sont en train de recevoir leurs couches de peinture de base dans ma caserne des fins fonds du Béarn. En attendant que je passe aux détails.
Elles viennent de chez Calpe, évidemment. Quand on tient une bonne maison, on n'en change pas.
LE BETON, Y A QUE CA DE VRAI
Guillerets comme des pinsons, les hussards prussiens en fourrageurs |
Bon ! Maintenant que le ciel béarnais est redevenu on ne peut plus normal - c'est à dire pluvieux - retournons à nos moutons. Et à la fameuse aile droite tenue l'autre jour par le féroce général Michel du Cahos de Quercy .
Solidement planté à un bout de la table, comme un pieu turc dans le fion d'un paysan moldave , le ch'ti père Michel disposait d'une dizaine de bataillons teutons, d'un paquet de cavalerie et d'une pièce de 12 livres.
Bref, rien à qu'à voir cet amas de biffins, on avait la vague mais tenace impression qu'on n'allait pas vraiment faire dans la dentelle.
Tout avait pourtant fort bien commencé pour les assaillants français.
Poète comme il peut l'être à ses heures, Michou le canaillou avait en effet décidé d'envoyer sa cavalerie légère en ordre dispersé. Pour voir si la cavalerie française qui se trouvait en face d'elle, c'était du lard ou du cochon.
Hé ben, vous savez quoi ? C'était du cochon ! Et elle lui est rentrée dans le lard. Car les chasseurs à cheval et les lanciers rouges qui donnaient la réplique aux hussards ostrogoths du roi de Prusse s'avançaient, eux, en ordre serré.
Ca n'a fait ni une, ni deux : les Teutons après avoir reculé timidement devant les mastars tricolores, telles des vierges effarouchées devant un escadron de CRS en manque, ont fini par être chargés, puis ont dérouté en laissant leurs chopes de Kro à peine entamées sur le champ de bataille.
"Verdamnt ! Hil de pute und Sheisse Franzozen !" Michel-Helmut von Zaloberiedemerdeu s'est mis à jurer tout ce qu'il pouvait , et s'est promis que, la prochaine fois, il n'y aurait justement pas... de prochaine fois.
Du coup, se souvenant de ce que lui avait appris l'un de ses lointains ancètres qui était maçon et portugais, il a bétonné toute son aile, en mettant illico l'ensemble de son infanterie en carrés, et sa pièce de 12 en batterie. La ligne Maginot à l'envers, en quelque sorte.
Sauf que, là, c'était coton d'en faire le tour avant la fin de la journée.
La cavalerie lourde française, à l'abri d'une colline, a donc décidé d'ignorer ce gros paquet de mangeurs de choucroute, pour aller soutenir de l'infanterie occupée sur sa gauche à conter fleurette aux Suédois de Didier van Blue Swede Shoes.
Et Michel, surnommé "le bétonneur de Hambourg", s'est retrouvé tout seul dans son coin. Seul , certes, mais (presque) intact. C'est toujours ça de pris.
Aux dernières nouvelles, il est devenu directeur adjoint du développement chez Bouygues. Spécialité béton armé, ça va de soi.
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qu'ils viennent tes espagnols mes espagnols vont les recevoires dignement avec l'honneur qu'il se doit a des traitres au roi jojo le "frinchin" du nain.
a+ seb