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Des soldats de plomb, des copains ,et des batailles napoléoniennes

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MESSAGE PERSONNEL

Salut MPF. En août, ça peut se faire, avec grand plaisir. Mais je t'indiquerai mes dates. Car, à cette période, je pars aussi pendant deux semaines dans l'Oisans pour grimper un peu. Ou alors, donne moi ton créneau, que je vois si je peux m'organiser.

 

L'ATTAQUE DE LA PIECE DE 12

L'extrème gauche française, d'abord en flanc refusé Les Français s'avancent vers la colline et la pièce de 12 russe Là, le goulot , on le voit bien. Ca fait rien. Lafumée n'a pas hésité En avançant plus à gauche, Lafumée aurait plus enquiquiné les Russes

L'extrème gauche française, d'abord en flanc refusé
L'extrème gauche française, d'abord en flanc refusé 

A l'aile gauche, un problème délicat s'est posé samedi au révérend frère Jean Pierre Lafumée de la Miséricorde qui, dans une autre vie, fut le fougueux général Unjourjelaurailevieux.

Tout en décidant de refuser son flanc gauche face à l'armée russe, celui-ci a entrepris d'attaquer en masse une colline ainsi qu'un village situés sur la droite de sa division.

Ce qui l'a obligé à faire passer dix bataillons, dont deux de la garde, dans une sorte de nasse défendue par une batterie de 12 livres Ligne 1 à quatre artilleurs.

Qu'à cela ne tienne ! Après avoir récité trois paters et deux avé, le pieux homme est parti à l'assaut, en décidant de sacrifier l'un de ses bataillons pour charger la pièce de 12 et la réduire à néant.

 Chose qui fut faite en quelques mouvements. Car, en dépit de ses pertes, le bataillon - dont le test de moral indiquait "obéir aux ordres" - comprenait encore assez de figurines pour être trois fois plus nombreux que l'effectif des artilleurs (-5 pour les artilleurs au test de charge).

Le patron des artilleurs moujiks, le général Xavier Jaiduruskof de Chezfrontrank, en a mangé son chapeau de rage.

Mais il n'a pas été le temps. Car, dans le^même temps, Lafumée a réduit  à néant de la même manière ,avec un autre bataillon,  une  batterie, suédoise celle là et de 6 livres, qui le menaçait sur sa droite. 

 Ce qui a annihilé toute l'artillerie du centre adverse. Du jamais vu jusqu'alors.

Le hic, c'est que ces assauts, et les retraits des bataillons français ayant mené la charge (ils ont dérouté car chargés dans un second temps par de l'infanterie adverse) ont mis le souk dans les lignes françaises embouteillées dans le goulot central. Rien de dramatique à moyen terme. Car les contre-chargeants n'ont pas pu exploiter leur avantage, sauf à risquer de se retrouver au beau milieu des lignes françaises.

Sur la fin de la journée, une contre-attaque d'infanterie russe dévalant de la colline à côté de laquelle la batterie de 12 s'était embusquée s'est avérée préoccupante. Assaut que le moinillon girondin aurait peut être pu éviter  en rompant son flanc refusé à l'extrème gauche pour faire avancer l'infanterie (et surtout la pièce de 8 ) qui le composait. Et en partant plus rapidement à l'assaut de la dite colline. Bref, en cherchant à excercer plus rapidement une plus forte pression sur son adversaire.

Mais, dans le feu de l'action, cela n'a pas été le cas.

Cela n'a pas empêché  Lafumée d'arrêter une charge de cavalerie lourde russe lancée contre son infanterie. Et d'amener Jaiduruskof à bouffer le reste de son chapeau (avec les plumes, c'est rigolo, parce que ça vous chatouille de manière cocasse l'intestin grèle).

Dernier détail intéressant : cette partie de la bataille a permis de vérifier un point de règle que l'on n'avait pas mis en pratique jusqu'alors : les mouvements génés par un obstacle ou un ami (page 37 du livre 1 de la règle).

Quand une unité n'a pas la place physique de passer à cause de la présence d'un ou plusieurs amis, ou d'un obstacle infranchissable (par exemple le franchissement d'un pont étroit), elle peut coontracter son front d'une sous-unité (escadron pour la cavalerie, compagnie pour l'infanterie).

Par contre, cela a pour conséquence de réduire son mouvement de moitié,  ou - si elle charge - de dégrader sa cohésion de deux crans (elle se retrouve alors au mieux sans cohésion. C'est à dire incapable de charger plus avant).

Si la contraction ne suffit pas, les deux unités amies (si elles avancent cote à cote par exemple) s'interpénètrent et sont en désordre).

Moralité : pour ça comme pour le reste,  avant de pénétrer quelqu'un, mieux vaut toujours y réfléchir à deux fois.

 

 

UNE HISTOIRE DE GOULOTS

Les odieux généraux Xavier, Didier et Michel à pied d'oeuvre Même sur un terrain de rugby,on trouverait pas pareille mêlée JP, alias Lafumée, dont Rodin s'est inspiré pour sculpter son penseur Les Français sur le départ. Un ch'ti coup de gnole, et on y va Le centre avant l'attaque : l'un des endroits où ça a le plus chauffé

Les odieux généraux Xavier, Didier et Michel à pied d'oeuvre
Les odieux généraux Xavier, Didier et Michel à pied d'oeuvre 

En Gironde, on s'y connait en vin et en boutanches. Donc, on s'y connait aussi en goulots.

Démonstration en a été faite samedi lors de l'horrible et tonitruante bataille livrée sur un champ de bataille de 1813.

Un terrain qui cumulait les passages en étranglement à gauche, au centre et à droite. Pas évident pour les assaillants qui, en l'occurence, étaient plutôt Français. Mais l'excercice était intéressant.

Commençons par le commencement, avant d'aborder dans les jours qui viennent le détail des différentes phases de ce combat acharné.

D'abord, les belligérants (Comme il fallait un abruti qui appuie sur le déclencheur de l'appareil photo, je n'y suis pas,  et je ne me suis pas fait tirer le portrait. Mais , bon, je ne concours pas non plus pour l'élection de Miss France ), ainsi que les grandes lignes de ce putain de terrain.

Milliard de misère de vingtdech'iou ! Pas de doute, ça a chauffé ce jour là.

 

1813, L'ANNEE TERRIBLE

Le champ de bataille, dans toute son horreur
Le champ de bataille, dans toute son horreur 

Chaud devant ! Lorsque vous mettez aux prises cinq généraux aussi teigneux les uns que les autres, ça donne une sacrée bataille.

Le premier affrontement de l'année, à Carbon-Blanc, avait pour thème l'année 1813, dite "la scoumoune". Avec une armée française affaiblie, et des alliés (russes, prussiens, suedois, bavarois) qui ont pris le mors aux dents.

Aux côtés du fougueux frère Lafumée de la Miséricorde, tout juste sorti de son monastère, on a cherché à  mettre une tripotée aux trois affreux qui nous faisaient face.

J'ai nommé le général Xavier Jaiduruskof de chez Frontrank qui, bien que soulagé d'une pièce de 12 par Lafumée (qui en rigole encore) et trop impétueux dans ses charges de cavalerie, a donné quelques fils à retordre à son adversaire lors des derniers assauts. Parce qu'il est comme ça, le Ruskof, fourbe et pervers. Cela dit, le "jaja" qu'il nous amène à midi est toujours excellent.

Didier van Blue Swede Shoes, commandant en chef des troupes suédoises, lui, drivait des unités  "normales" comme il dit : rien que du vétéran, de l'élite et de la garde. Et , lui aussi, s'est acharné contre Lafumée dont il a envoyé ad patres tout un bataillon

Cela  n'a pas empêché  le moinillon girondin de lui confisquer illico son jouet préféré : une jolie petite batterie de 6 livres que le saint homme s'est empressé d'enclouer après avoir mis les artilleurs bleus et jaunes en déroute;

Pour faire bonne mesure, Blue Swede Shoes s'est vu délivrer gratuitement par mes soins une ch'tite charge de flanc qui a fait dérouter l'un de ses autres bataillons "normaux " (rien que de l'élite). Histoire de lui rappeler qu'avec les Français, la partouze, ça s'imagine de tous les côtés.

Quant au terrible Michel von Ducahos von Quercy, commandant des unités prussiennes, il a réinventé en direct la recette du béton armé, façon teutonne : une grozeuh pièze de douzeu gui ze brotège brès d'un bois, et dix badaillons gui se mettent en guarré vaze à gavalerie franzaiseu.

Certes, sa cavalerie légère, partie innocemment cueillir des paquerettes en fourageurs face aux chevau-légers-français et aux lanciers rouges caracolant en ordre serré, s'est faite hacher fin, fin, fin. Mais fallait bien donner un peu de piment à l'aile droite.

A partir de demain : le récit en photos.

 

TIENS, REV'LA DU PRUSSIEN

Les figs de Calpe miniatures, je ne m'en lasse pas Le bataillon commence à prendre des couleurs. C'est pas fini

Les figs de Calpe miniatures, je ne m'en lasse pas
Les figs de Calpe miniatures, je ne m'en lasse pas 

Un nouveau bataillon de mousquetaires prussiens est en train de sortir de mes doigts gourds.

Toujours avec des figurines Calpe mais en essayant une nouveauté : la peinture à l'huile pour quelques parties de la figurine (dont la veste).

L'avantage, c'est qu'elle ne s'écaille quasiment jamais. L'inconvénient : pour les détails, c'est coton à peindre.

On verra bien. J'avance doucement. Parce que la peinture de figurines, c'est comme avec les nanas :  c'est mieux quand ça se déguste lentement.

 

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