Airsoft, zombies et blitzkrieg... le sanguinolent JP ,le boucher de Toulouse, celui-là même qui m'acheva à la hache à l'issue d'une tonitruante bataille opposant Panzergrenadiers et GI's, vient de lancer son blog : "Journal d'un joueur passionné" (jp-jeux.blog4ever.com)

Gloire à lui ! Je le mets illico dans mes blogs favoris

Comme dans Astérix, les Gaulois sont déja dans la pleine (la boite!)

La générale retentit autour des feux de camp.

La première grosse baston de l'année va se livrer samedi, toute la journée, à Carbon-Blanc, dans la banlieue de Bordeaux.

J'y monterai avec le féroce général Vivian le Ruffian, et un paquet de troupes qui, au mitan de l'hiver, ne demandent qu'à en découdre pour se réchauffer un peu.

Le scénario : 1813. Avec des Français affaiblis (L2/L1 pour l'infanterie, L2 voire conscrit pour une grosse partie de la cavalerie, mais un peu de vieille garde quand même avec quelques dragons de l'impératrice).

En face, une horde pustuleuse de teutons (Prussiens, Bavarois), de moujiks (les Russes de Xavier)  et de buveurs d'aquavit (les Suedois du général Didier van Blue Swede Shoes)

On tirera au sort qui jouera quoi. Mais une chose est sure : le budget sera aussi gras qu'un Aquitain au sortir des repas de fêtes de fin d'année : 6500 points et des poussières dans chaque camp.

J'en rote déjà de plaisir.

C'est simple, j'en reste pantois

Ben, les mecs. En matière de décors, on a encore des leçons à prendre.

JPA, le boucher de Toulouse, m'a envoyé l'adresse internet d'un club anglais de wargame. Impressionnant

Allez donc jeter un oeil dans la "napoleonic room", sur les décors de Joe.

Mamma mia ! Ca c'est de la baston !

Vous allez sur Google, vous frappez poliment à l'écran et vous demandez respectueusement : the wargames society. Inscrivez vous (un pseudo et un mot de passe), cherchez le forum puis dans la "napoleonic room" les articles sur Waterloo et Vimeiro.

Vous verrez, ça fait tout drôle. Même si  les anneaux de rideau qu'ils  enfilent  sur les baionnettes des figurines, pour simuler les pertes je présume, me laissent un peu perplexe

Ils ont eu la bonne idée de les comparer avec une fig en plomb

Les frères Perry, connus pour leurs remarquables gravures, viennent de sortir des figurines napo 28 mm en plastique dur d'une qualité similaire à celles en plomb.

Leur avantage, c'est leur prix. Trois fois moins cher que le plomb. Dans les 40 centimes d'euro la fig.

Celle-ci sont vendues par paquets de 42 à 15 livres le paquet. La livre ayant baissé de 1,5 à 1,12 euro, l'aubaine est à saisir.

Après, il y a la difficulté de peindre sur du plastique. Et , pour cela, la nécessité de brosser chaque fig avec une brosse à dent imbibée de produit de vaisselle pour enlever le gras du moulage qui risque encore de la recouvrir.

J'en ai commandé. Je vous raconterai.

PS : les figs de Perry c'est pas un scoop. Vae Victis en a déjà  parlé, me dit-on. Mais c'est pas grave.

Puis les Russes chargent. Comme des bisons des steppes

Charger une batterie, c'est beau. C'est courageux. Mais ça ne porte pas forcément ses fruits.

Le général Olivier de Tuperrienpourattendre l'a redécouvert l'autre jour en décidant d'attaquer avec sa cavalerie russe une batterie française de 6 livres à 8 artilleurs (excusez du peu).

En première ligne, ce brave soldat avait placé des lanciers Vétérans disposés en fourrageurs (l'ordre dispersé a le droit de charger une batterie, car celle-ci n'est pas considérée comme une unité en ordre serré)

En soutien, les lanciers avaient un régiment de dragons L1

Déjà, pour s'approcher des canons, les lanciers avaient commencé à être affaiblis par quelques tirs. Mais comme le Russe est jours un peu bourrin, ils avaient quand même obtenu  "obéir aux ordres" au test de moral, même après avoir perdu 2,75 figurines. Coriaces, les Ruskofs.

Par contre, les dragons qui se trouvaient derrière eux , donc sur la trajectoire des boulets française, s'étaient vu infliger un ordre "n'attaque plus" au test de moral. Cela, même en voyant leurs pertes diminuées de celles infligées au préalable aux lanciers. (Par exemple, les lanciers perdent 0,75 et les dragons derrière 1,5 : on retire le 0,75 subi par les lanciers au 1,5 des dragons).

Résultat de cette première vague d'assaut comme on le dit à La Baule : au test de charge, les lanciers se sont retrouvés arrêtés, désunis, et contraints de faire demi-tour le coup d'après. Les dragons qui les soutenaient étant obligés , eux aussi, de faire volte-face. Porca Miseria !

Cerise sur le gâteau : les Russes n'ayant pas coordonné l'attaque de leur cavalerie et de leur infanterie, la batterie française a ensuite dirigé son tir vers un bataillon de moujiks arrivé sur ces entrefaits légèrement sur sa droite. Tandis qu'une autre batterie  française(3 livres régimentaire à 4 artilleurs) survenue sur ces entrefaits prenait les Ruskofs  en écharpe. Y a des jours où il vaudrait mieux rester coucher.

Comble de misère, le bataillon russe hyper-canonné s'est dans le même temps fait charger de flanc par un homologue français planqué derrière une maison, et qu'il n'avait pas vu. Résultat sans bavure: il a dérouté comme bonne soeur des Filles de la Charité devant un gorille en rut .

Mais ce n'est pas tout ! Car le bataillon russe ayant pris 5,5 pertes au feu, le général qui l'accompagnait à moins de 5 centimètres s'est vu, comme l'indique la règle, infliger 5 jets de dé par le Français.

Si ce dernier faisait un 6 , le général était tué. C'est ce qui est arrivé au 5e lancer.

Champagne pour tout le monde !

Demain : z'avez vu les figs en plastique des frères Perry ?