Le gros des troupes teutonnes. La bave aux lèvres

'Soir tout le monde,

Quelques jours d'absence pour faire une ch'tite nouba à Paris, et voilà le blog relancé.

En ce moment, le branle-bas de combat sonne parmi mes troupes ostrogothes prêtes à aller botter les fesses aux Français.

Le salon Stratéjeux se déroulera en effet samedi et dimanche prochains. Ca va ufler, comme on dit chez moi.

En ce moment, je suis en train de préparer le budget de tout ce toutim. Sur les photos, on reconnait des Prussiens, des Bavarois, et des Brunswickois. Rien que du gothique , et même de l'ostrogothique pur porc. Et méchant avec ça...

Un peu de Portos pour fêter l'événement

Certains trouveront peut être ça modeste. Moi, je trouve ça super .

Depuis qu'il bafouille ses conneries sur internet, ce blog a reçu 6230 visites.

Je n'ai pas (encore) 6230 figurines pour représenter ce que cela donne en photo. Alors, je vous envoie une carte postale représentant des Portos partant gaiement à la pêche à la morue.

Le hussard . Ca tranche, ça taille et ça charge

Le général Antoine Charles Louis Lassalle, tué à Wagram d'une balle dans la tête par un grenadier hongrois (c'est terrible le grenadier hongrois. Car quand on groit qu'il ne tire pas, et ben il tire quand même) , a dit un jour qu'un hussard qui n'est pas mort à 30 ans est un Jean foutre.

Lui, il est mort à 34 ans (hi,hi,hi... je ferais pas de commentaire).

Celà dit, c'était quand même un sacré gaillard que ce nobliau là (il était en effet  né comte en 1775 et avait réalisé le tour de force de ne pas se faire raccourcir pendant la Terreur. Ce qui, en ce temps là, exigeait de sérieux talents d'acrobate).

L'époque était étonnante aussi : à 11 ans, m'sieur l'comte avair été  nommé sous-lieutenant de remplacement dans le régiment d'infanterie d'Alsace. Hé oui, ça vous en bouche un coin, hein ?

Bref, tout ça pour dire que sa spécialité à ce bonzomme là, c'était les hussards. Une cavalerie légère qui est généralement plus forte que les chasseurs à cheval, classée Vétéran en 1812, et Ligne 1 en 1815.

Le régiment représenté ici est le 7e Hussard, qui a tenu l'aile droite de Waterloo, et dont j'ai déjà parlé.

A cette époque là, le brave Lassalle avait depuis longtemps été transformé en pâté pour asticot. Mais personne n'avait oublié les termes de la dernière lettre qu'il avait écrite à sa femme en 1809 avant de se manger la bastos fatale : " Mon coeur est à toi, mon sang à l'empereur, ma vie à l'honneur".

Milliard de d'chiu. V'là un gars qu'avait le sens de la formule.

Les Français seront en même temps au bordel et à la messe

Le salon Stratéjeux qui va bientôt se tenir va nous permettre d'assister à une redoutable rencontre culinaire :  pizzas contre sauce à la menthe. Je sais, c'est horrible. Mais c'est historique.

Vous avez tous pensé immédiatement, j'en suis sur, à la bataille de Capri qui opposa jadis les Anglais aux franco-italiens.

Celle-ci sera livrée par deux redoutables guerriers : le général Sébastien de Tumeveumevla, réputé pour ne jamais céder un pouce de terrain, et l'effrayant général Xavier de Jaiduruskof de Chezfrontrank, aussi teigneux que retors.

Une autre table rassemblant une palanquée de galonnés de tous poils (dont votre serviteur) pourrait réunir du Russe, du Teuton, du Norvégien et du Français. Style partouze 1813. Au menu du bortch, de la choucroutre, du saumon en gelée et du pâté au piment d'Espelette. Bien mélangé, ca doit pas être mauvais.

Tremblez carcasses ! Les plats seront servis chauds.

Le cavalier portant le bonnet à poil est de la compagnie d'élite

Ceux-là ne sont pas de la garde. Les dragons sont reconnaissables à leur casque et à leur absence d'armure.

Cette cavalerie moyenne a notamment joué un rôle important en Espagne.

Le régiment représenté ici porte un uniforme vert et rose. A cette époque, le rose était fréquemment utilisé.

De nos jours, il n'y a plus quasiment plus que les rugbymen qui s'en servent.

 Mais c'est pas pour ça que, comme les dragons, ils pètent le feu pour autant.