Un seul mot d'ordre : "A l'attaaaaquuue !"

Les ch'tarbés du plomb, les fondus de la fig, les agités de la stratégie vont bientôt se retrouver à Floirac pour le célébrissime salon Stratéjeux, organisé les 22 et 23 novembre prochain sur les terres de la féroce tribu des Girondins-têtes-de-chiens et du sanguinaire maréchal Pauzemoidoncçalà, grand coordonateur de cet événement maléfique.

Les guerriers du redoutable clan des Béarnais-face-de-niais y seront, bien sur.

Pour une fois qu'on peut faire le plein d'hémoglobine.

Des chasseurs chachant chacher (figurines Wargames Foundry)

Regardez les bien ! Voilà les figurines sur lesquelles les débutants se trompent le plus souvent.

Les chasseurs à cheval font partie de la cavalerie légère. Leur rôle consiste essentiellement à "éclairer" (reconnaitre) le champ de bataille, harceler l'ennemi ou apporter du soutien aux copains.

Selon les époques, cette cavalerie (qui peut avancer en ordre serré ou bien en fourrageurs) et qui peut pénétrer dans un bois, a une valeur différente. Par exemple, en 1809, elle est classée Ligne 1. Mais en 1814, elle n'est plus que L2. C'est à dire quelque chose oscillant entre l'étron et le pipi de chat.

Un autre détail à connaitre. Comme la cavalerie moyenne, la cavalerie légère peut pénétrer dans un bois. Par contre aucune cavalerie ne peut charger dans un bois. Sauf si on aime se prendre un tronc dans le ciboulot en plein galop.

Un régiment de "cuirs" , prêt à charger

Du lourd toujours, mais un peu moins lourd que les carabiniers.

Les cuirassiers sont généralement classés vétérans. Et comme leur nom l'indique, ils portent une cuirasse. Ce qui leur procure un ch'tit avantage dans le combat en mêlée (l'adversaire a alors un malus de -1)

La cuirasse était un avantage sur le champ de bataille. Et un inconvénient lorsque le cavalier était jeté à bas de son cheval. Son premier soin étant ,dans ce cas là, de s'en débarrasser le plus vite possible, pour mieux prendre ses jambes à son cou.

A noter que les Français portent une cuirasse devant et derrière. Ce qui n'est pas le cas de toutes les troupes de cuirassiers adverses, comme les Autrichiens qui ne sont cuirassés que sur le devant.

Les Prussiens, eux, ont des cuirassiers.... sans cuirasse. Il est comme ça l'Ostrogoth : les boyaux de la tête pas toujours très bien rangés.

Le régiment peut être scindé en deux, pas plus.

Voilà du lourd de chez lourd. Les carabiniers sont classés élite et portent la cuirasse.

Autant dire qu'il vaut mieux y réfléchir à deux fois quand on les charge.

Autre chose à savoir pour la cavalerie lourde : ses régiments n'évoluent pas en escadrons séparés comme peut le faire la cavalerie légère. Ils ne peuvent être scindés au maximum qu'en deux unités , comme ici, avec deux escadrons d'un côté et deux de l'autre.

Ils peuvent aussi charger en ligne, cela va de soi. Par contre, pas question de pénétrer dans un bois. De toutes façons, ils n'y connaissent rien en champignons. C'est même des billes dans ce domaine.

PS : les figurines sur la photo sont de Wargames Foundry. La peinture est à l'huile (de coude).

Un half-track US fonce , et joue les cow-boys. Ca va pas durer

Tout à l'heure, j'ai croisé JP sur un salon de jeux vidéos organisé à Pau.

 "Quissé JP ? " me direz-vous ? Vingtded'chiu d'milliards d'bordel à queue ? J'vous l'ai pas présenté ?

En un mot comme en cent : JP est un monstre. Le genre de rastaquouere sanguinaire qui vous découpe le GI's en rondelles, le grille au lance-flammes comme un vieux toast pas frais, puis  le hache fin, fin, fin lorsque - les jours de guigne - vous avez le malheur de le croiser sur une table.

Surnommé " le boucher de Toulouse", la ville où ce psychopathe essaie tant mieux que mal de poursuivre ses études, il m'a mis récemment une tannée à Blitzkrieg. Et, comme c'est un sadique, il a décidé d'achever la partie (en même temps que son adversaire) à coups de hache.

J'avais raconté tout ça sur le site de Blitzkrieg. Mais JP s'est étonné de ne pas voir ce récit sur JJNAPO. Chose qu'il m'a illico fait savoir tout à l'heure en m'écrabouillant la tronche avec ses gros souliers ferrés , et en m'arrachant avec un ricanement (et une vieille  pince coupante rouillée) quelques ongles de la main gauche .Pas la droite, c'est celle qui me sert à cliquer.

Donc, je m'exécute. Voici quelques clichés du massacre.

Damned ! J'en ai encore mal à la rate.