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LES DRAGONS DE L'IMPERATRICE
Les fameux dragons : Joséphine, la frétillante, a du s'éclater. |
Les dragons de la garde ont été créés en 1806 et ont pris le nom de dragons de l'impératrice en l'honneur de Joséphine, qui était la marraine du régiment. Logique, car vu son tempérament de braise, et le feu qu'elle avait souvent au derche, cette saute-au-paf ayant à plusieurs reprises offert de magnifiques cornes au ch'ti père Napo, était elle même un peu dragonne.
De plus, n'oublions pas qu'elle s'appellait aussi Joséphine de Beau Harnais (ou Beauharnais, mais c'est tout comme). Ceci explique sans doute cela.
Mais jetons un voile pudique sur ces turpitudes et revenons à nos moutons de dragons.
Comme le signale l'excellent livret "L'épopée" édité jadis par des amateurs de jeu d'Histoire avec figurines, les dragons de la garde ont été recrutés à partir de vélites et surtout d'anciens cavaliers tirés des régiments de ligne.
Comme ils sont dans la garde, leurs escadrons (il y en avait 4 en 1806) sont de 200 hommes, donc 5 figurines.
En 1812, les dragons de Jojo-la-brûlante (qui avait été remplacée par une sorte de loukoum ostrogoth ayant pour petit nom Marie-Louise) sont passés à 5 escadrons. Au retour de la campagne de Russie, ils comptaient 4 escadrons de vieille garde et 2 de jeune garde.
En 1813, ils se sont vus adjoindre un escadron de 120 éclaireurs armés de la lance. Ce qui a aussi été le cas d'autres unités (grenadiers à cheval et régiments de lanciers).
Pendant les 100 jours, la cavalerie de la Garde ne comptait plus que un régiment de dragons à 4 escadrons.
Dans la règle "Vive l'empereur", les dragons de l'impératrice sont classés vieille garde et cavalerie moyenne.
Ceux présentés en photo dans cet article ont été peints à l'huile il y a quelques années par la femme dont je partageais la vie à l'époque.
Chaque peintre a sa technique et son style. Mais l'effet intéressant de cette peinture et son excellente tenue (elle ne s'écaille quasiment jamais) m'ont donné envie de m'essayer aussi à cette technique. D'autant que les tubes ne semblent pas d'un prix escessif (tout est relatif, bien sur) : 2,65 € dans la marque Pebeo chez Cultura (1).
Un bataillon de Prussiens va bientôt en faire les frais. On verra bien.
(1) A propos de Cultura, et dans un tout autre domaine : en allant y acheter de la peinture et du vernis mat Pebeo (merci les poteaux, les statues en argile vont bientôt suivre !), j'ai vu que le DVD "Bienvenue chez les Ch'tis" y était vendu hier 19,50 euros. Le même, à deux pas de là, à Carrefour, était vendu 14,50 euros. Pas de doute, au pays des gogos, les consommateurs sont rois.
LES LANCIERS ROUGES
Venus direct de Hollande. Mais on va pas en faire un fromage |
Suite de la revue de détail, avec aujourd'hui les Lanciers rouges
Cette unité de cavalerie de la Garde est constituée par le 2e chevau-légers lanciers. Elle a été créée en 1810 à partir du régiment de Hussards de la garde hollandaise.
C'est peut être pour ça que, lorsqu'on se penche sur la table pour manoeuvrer ces figurines, une légère odeur de fromage se dégage toujours de leurs escadrons. Même si les spécialistes ne peuvent pas encore affirmer avec certitude que la couleur rouge de leur uniforme est directement inspirée de la Mimolette.
Allez savoir, l'Histoire emprunte parfois des chemins sinueux.
Quoi qu'il en soit, les lanciers rouges sont classés comme cavalerie moyenne. Avec donc un impact plus solide que celui de la cavalerie légère.
Ils ne sont pas considérés Vieille Garde, mais Garde simplement. Faut pas déconner. Les Hollandais n'ont quand même pas tous les droits.
Par contre, j'en profite pour souligner deux points qui ne relèvent pas du détail.
1 - La cavalerie de la garde peut avoir des escadrons à 5 figurines (200 hommes) et non à 4 comme (160 hommes) la plupart des autres unités de cavalerie française.
2 - Dans la règle "Vive l'empereur", le fait d'avoir la lance apporte un bonus au test de mêlée. Du moins si l'unité est au pas accélérée, ou au pas de charge. Car elle bénéficiera alors d'un + 1 dans le calcul du résultat de la dite mêlée.
Ce qui revient à dire que, lorsque l'on fait charger des lanciers, mieux vaut leur apporter un max de soutiens pour leur donner toutes les chances d'arriver à une allure supérieure à celle du "pas ordinaire". Pigé, les mecs ?
PS : Message personnel en réponse au maréchal Sébastien, l'Attila des tables, la terreur du Périgord Blanc qui a commenté l'article précédent.
"Je le reconnais volontiers, ô maître vénéré. Vous me mimes jadis des roustes mémorables, et des fessées qui - bien que tonitruantes et dures à supporter par mon incommensurable orgueil de débutant - m'apprirent beaucoup sur l'art subtil et délicat d'écraser direct l'adversaire à grands coups de pompe dans la gueule.
Même si parfois, ô magnifique Danube de la pensée stratégique, il m'arrive (honteusement, je l'avoue) de sourire encore bêtement au souvenir de certaines batailles. Comme celle, livrée du côté de Neuvicq s'il m'en souvient, où j'eu la joie de voir votre visage verdir lorsque mes insolents Bashkirs flirtèrent avec les arrières-trains de vos batteries d'artillerie. Ou encore, ce soir béni par les dieux vérolés de la guerre, où du côté de Boulazac, après à peine deux tours de jeu face à mes Anglais, vous prononçâtes ce mot espéré de tout wargamer : "Je me rends".
Mais peccadiles que tout cela. Vous fûtes (comme le disent les marchands de pantalons), et vous resterez pour l'éternité mon professeur en tannées, mon mentor en "ch'te rentre dans le lard, pingouin". Je ne ne dirai pas ma muse parce que ça ferait ricaner et que nos rapports ,s'ils furent toujours virils , n'en restèrent pas moins de bon aloi... Bref, celui qui guida mes premiers pas de novice ahuri et boutonneux. En un mot comme en cent, le Grand Détenteur de la Règle et le phare sanguinolant de mes premiers naufrages.
En souvenir de tout cela, j'allume chaque soir un cierge dans mon hangar, devant votre effigie, pour vous en rendre grâce. Si, si, ne rougissez pas, j'insiste.
Bref, à la prochaine, ch'ti père. J'aurai plaisir à te croiser à Stratéjeux".
ET VOS MENSURATIONS, C'EST QUOI ?
Une table dans la salle à manger. D'abord les tréteaux |
Quelques réponses aux questions posées sur le soclage et sur la comparaison entre le 15 mm le 25 mm
- En 25 mm, le piéton fait 1,5 cm de face sur 2 cm de profondeur.
- Et le cavalier : 2 cm de face sur 4 cm de profondeur
Les distances : les mêmes que pour le 15 mm. Ca n'est absolument pas génant et ca reste réaliste.
La comparaison entre 15 et 25 mm : J'ai commencé par le 15 mm et j'en possède des centaines de figurines peintes (Français, Anglais, Russes, Autrichiens). Le 15 mm est sympa parce qu'il permet de reconstituer de gros corps d'armée. Et il est facilement transportable.
Ma préférence reste néanmoins au 25 mm( ou plutot en réalité le 28 mm). Même si c'est vrai que c'est plus cher , et que cela demande une table d'au moins 2 mètres de large sur 1,80 m de profondeur(En Aquitaine, on a déjà joué sur une table de 10 mètres de long).
Pour se prendre son pied, la bonne longueur, c'est en fait trois mètres cinquante à quatre mètres. Ca demande une salle. Ca peut parfois aussi rentrer dans une salle à manger, quand on a la surface. Mais, pour cela, faut vivre avec une nana qui vous prend pas la tête. Y en a, si,si.
De plus :
- on peut faire de très chouettes parties en 25 mm avec un petit budget (2000 à 2500 points).
- Le 25 permet d'aligner de très belles figurines, et des super décors. Et sur un salon, ou une exposition, a a toujours beaucoup plus de succès auprès des visiteurs.
- Après, c'est affaire de goût. Personnellement, je ne cherche jamais à opposer les deux. Les uns préfèrent le 15 mm, les autres le 28 mm. Pas de problème. L'essentiel, c'est de s'amuser.
C'est à dire, bien sur, de mettre la tannée au pingouin d'en face. Hi,hi,hi...
LES GENDARMES D'ELITE
Les gendarmes d'élite. Sans radar, mais avec le sabre |
Par définition, les cognes, ça cogne.
Les gendarmes d'élite, qui font partie de la vieille garde, ont notamment combattu en Espagne.
Cette unité de cavalerie moyenne (j'ai longtemps cru, à tort, que c'était du lourd) se distingue des Grenadiers à cheval dont les culottes de cheval sont blanches, tandis que celles des gendarmes tirent sur le chamois (idem pour les gants)
Elle se situe au même niveau de moral et de valeur de combat que les Dragons de l'impératrice. Et, comme toute unité de cavalerie moyenne, elle peut aussi évoluer en fourrageurs.
Ce n'est pas encore ce que l'on trouve de plus costaud sur une table de jeu. Le nec plus ultra est en effet représenté par les Grenadiers à cheval de la vieille garde.
Par contre, ces derniers coûtent cher en budget : 27,25 points par cavalier (contre 24,75 pts pour les gendarmes d'élite et les dragons de l'impératrice). Ce qui signifie en gros que 7 grenadiers à cheval de la vieille garde coûtent quasiment aussi cher qu'un bataillon d'infanterie Vétéran-Ligne 1 à 18 figurines.
Quand on calcule sa liste d'armée, il vaut mieux le savoir. Ca évite les surprises, et les ricanements de l'adversaire.
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J'ai moi même été à cultura aujourd'hui. Je vais me lancer tenter par le vernis en question, à 12 euros les 250 ml.....20 fois plus que GW pour le prix de même pas 5 pots y a pas photo. J'ai failli être tenté de prendre de l'acrylique de chez Pebeo....mais après tout pourquoi pas s'essayer à l'huile pour les français de chez front rank qui vienne de partir aujourd'hui.