Les Français, après la charge des dragons lourds KGL

Oups ! J'y suis peut être allé un peu fort, hier, quand j'ai chargé la cavalerie de Stéphane.

Le feu amical (hi,hi,hi) de l'artillerie godonne

Steph 1er, roi du Béarn, et Steph II, le prince consort, sont venus une nouvelle fois chatouiller mes buveurs de bière tiède, dévoreurs de tapas et amateurs de morue: la fière armée anglo-hispano-portugaise.

Une sacrée baston au cours de laquelle les deux compères ont appris que l'infanterie, c'est d'abord fait pour foncer dans le tas, l'artillerie pour trouer le tas, et la cavalerie pour piétiner ce qu'il reste du tas.

Milliardded'chiu ! Ca a saigné dans les chaumières.

Le résumé en photos, demain.

Tiens, y en a un qui a tordu sa baionnette contre un hidalgo

Le branle-bas de combat résonne dans la campagne béarnaise.

Des amateurs de tapas et de plum-pudding ont pris pied au sud de l'Adour, et des Français s'apprêtent à les repousser.

La baston qui s'annonce dans mon hangar secret va une nouvelle fois m'opposer à Stéphane 1er et Stéphane 2, rois d'Aspe et d'Ossau.

Les bougres ont parait-il une revanche à prendre. Il va encore y avoir de la viande froide au pied des montagnes. Arrosée avec un ch'ti jurançon, ca devrait pas être mauvais.

La défense centrale alliée. Personne n'est venu la chatouiller

Le baloche donné samedi dans la salle des Lanciers de la Garonne par la sous-section des Chaudes Lances de la Baronne a mêlé la valse à quatre temps, le hard rock, le métal et la mazurka;

Un coup , les Anglo-teutons menaient la danse. Le coup d'après, c'était au tour des Français.

Voici quelques autres photos du parquet ensanglanté.

La ligne anglaise, solide comme un roc et plus teigneuse que jamais

Retour près de 200 ans en arrière, en 1815, du côté de la Belgique où les Anglo-Prussiens et les Français se sont allègrement étripés.

Une joyeuse bande de va-t-en-guerre s'affrontaient samedi à Carbon Blanc pour une partie qui est essentiellement restée à l'avantage des Français. Cela, en dépit de quelques belles actions alliées.

A l'aile gauche, une sorte de tsunami rouge britannique dirigé par les généraux Dominique de Noman'slandes, tout frais émoulu de l'école des officiers supérieurs de Biscarosse , ainsi que par l'habile et déterminé Jean-Pierre de Unjourjelaurailevieux (cause toujours !) , s'est transformée en houle hésitante devant les carrés tricolores dirigés par le fier Didier Blindé de Chezblindé. D'autant que ces mêmes carrés étaient soutenus par une pièce de 8 prête à vomir tous les boulets qu'elle avait dans les tripes. 

La marée britannique n'a , du coup,  fait que mouiller les fondations d'une demeure ennemie. Deux bataillons de buveurs de bière tiède et de whisky frelaté ( un léger anglais et le Cameron Higlander) étant nécessaires pour déloger des légers français occupés à jouer tranquillement à la belote dans une maison de passe. Juste au moment où Didier avait la main. Scandaleux !

Au centre, le général Michel du Cahos de Quercy, lui, a eu la frayeur de sa vie. Car Unjourjelaurai le vieux (cause toujours!) -  qui doit certainement descendre du vieux chef indien Oeil-de-Linx, chaman de la tribu des Girondins à poil dur - a failli lui rentrer dans le lard, c'est à dire dans le flanc, avec ses Horse Guards et ses Dragoon Guards.

L'homme du Quercy n'a du son salut qu'à un ordre de sauve-qui-peut. Si j'étais toi, Du Cahos, mon poteau, j'irai consulter illico mon ophtalmo.

A droite, les Prussiens d'abord commandés par le féroce Friedrich von Vienzydoncpauvretache, puis par son cousin , l'audacieux, Frédéric de Scusezmoijenefaisquepasser, avant d'être repris en main par Unjourlelaurailevieux (cause toujours!), ont craqué devant une charge aussi méchante que brutale lancée par les carabiniers et les hussards de votre serviteur, JJ la racaille, le vampire du Béarn. Comme quoi, quand y a de la haine, il  peut aussi parfois y avoir du plaisir.

La médaille de la ténacité doit cependant être décernée à Unjourjelaurailevieux (cause toujours!) pour la détermination et l'efficacité du tir d'une ligne de Garde anglaise venue au secours des Teutons pour les aider à faire face,  sous le feu de deux pièces de 8, à un autre maelstrom français (Garde, Vieille Garde, Gendarmes d'élite). On savait l'Anglais solide au choc, mais à ce point là , God damned it ! Putain de rosbif !

Bref,  on l'aura compris, ce jour là , la pression était à l'ordre du jour, et la mise en bière imminente, comme on le dit chez Pelforth et chez les croque-morts.

La revanche est prévue fin novembre, sur une table de Stratéjeux. Gare aux gnons. J'en connais qui affutent déjà leurs armes, la bave aux lèvres.