La furia française. Anglais et Prussiens ont mangé chaud

Milliardsdechiu ! C'te baston d'enfer ! Pendant deux jours, Frédo l'étrangleur et votre serviteur, JJ le vampire du Béarn, nous en avons  décousu à grands coups de taloche dans la tronche lors du salon international (y avait un Belge) du modélisme organisé samedi et dimanche au vélodrome de Bordeaux.

Le résultat fut fort sanglant, ma foi. Et si, le premier jour, ce fut plutot Frédo les sanglots que j'eu en face de mes baionnettes, le lendemain, cela a été Fredo Glorioso y Bravissimo.

Bref, tout le monde s'en est sorti avec les honneurs. Et ma machine à faire des 6 aux dés a fonctionné a merveille (hi,hi, hi... j'ai une super photo la dessus).

Le compte rendu de tout cela va bientôt sortir du four. Pour le moment, juste une ch'tite photo prise en plein vélodrome, et en pleine bagarre. Histoire d'appater les foules en délire.

Les Français se concertent. Bien cuit, l'Anglais, ou à point ?

La recette de la fricassée à l'espagnole ? Rien de plus simple.

Prenez deux armées bien chaudes que vous faites doucement monter en mayonnaise à 6000 points chacune.

D'un côté un ramassis de Français teigneux placés sous le commandement d'un trio de généraux aussi fourbes que retors.

De l'autre, un mille-feuille d'Anglais nappé de cette incontournable  sauce à la menthe qu'on vous fait ingurgiter chaque fois que vous franchissez la Manche dans le mauvais sens. La sauce en question étant, bien entendu,  assaisonnée d'une pincée d'Andalous suintant de dessous les aisselles (attention, bien mur l'Andalou, et gare aux contrefaçons). Rehaussez le tout d'une solide couche de morue portugaise. Histoire d'ajouter un peu de finesse à l'ensemble.

Placez ces ingrédients en gros tas, puis mélangez  le tout, et observez l'émulsion subite que cela provoque sur toute la surface du plan de travail :

-  A droite, un coulis de cavaliers légers polonais (bonus + 3 en attaque) vicieusement étalé  par le général Sébastien de Tumeveumevla s'ingénie à diluer une palanquée de dragons légers anglais et de dragons lourds KGL cherchant  à déborder (en vain)  le flanc français. Le flanc tiendra. Bien joué, camarade.

- Au centre droit, une horde d'Espagnols anglophones s'offre avec délectation une charge de flanc sur des Espagnols francophones qu'ils s'apprêtent à hacher fin, fin, fin. Tout cela  sous les yeux amusés de leur chef, le fier général Miguelito Y Corazon y Quercito. La chair à saucisse délicatement écrasée à coups de talons sera mise à frire pour plus tard.

- Au centre tout court, des polonais bourrés comme d'hab à la vodka "herbe de bison" accompagnés de Français à l'haleine fétide chargent comme des bourrins sous les ordres brutaux des généraux Tumeveumevla et Didier de Blindédechezblindé. Puis ils s'arrêtent subitement en découvrant la qualité des pruneaux anglais que leur servent chaud des Ecossais rigolards réunis par JJ le flingueur, alias " la honte des gaves".  

- A gauche, quelques couches de Portugais bien frais,  dirigés  par le général Frederico Santos dos Carbono-Blancos  piquent un roupillon dans une ferme qu'hésitent à attaquer les troupes de son homologue girondin Xavier de Goutemoiçacestdubon, sommelier officiel du club. Et de lourds ronflements s'élèvent au-dessus des casseroles.

En un mot comme en cent, ça a cartonné sur une grande partie de la ligne. Et une forte odeur de cramé a finalement acompagné ces agapes.

Sauf à gauche, certes. Mais le brave général Frederico Santos dos Carbono-Blancos, ne perd rien pour attendre.

Samedi et dimanche prochain, on se retrouvera tous les deux  au vélodrome de Bordeaux pour concocter une autre recette.

Il me mettra des pains, je le hacherai menu. Il me rotira à la pièce de douze. J'en ferai des brochettes . Il enfournera mes bataillons. Je découperai sa cavalerie en filets. Il me grillera le rable. Je lui assaisonnerai le tendron. Bref, on va se régaler.

Tout autre convive sera le bienvenu.

5000 visites ? Damned ! Ca se fête ça ! Whisky pour tout le monde

Le compte-rendu de la castagne va arriver. Doucement, c'est un tango.

En attendant, contrairement au chiffre de statistiques affiché à droite de l'écran et qui est bloqué depuis quelque temps,  je peux vous annoncer que ce blog a atteint les 5075 visites depuis sa création.

C'est pas beau, ça ?

Au centre, la méga baston entre Français, Anglais et Espagnols

Vingt de ch'iu d'bordel à queue ! Ca a cartonné sévère samedi. Ca a discutaillé sec  autour de la règle aussi, tant les combats étaient serrés.

Mais, gare aux dérives, les poteaux. La prochaine fois, on fera venir un bonze tibétain pour une ch'tite séance zen avant la bataille. Et une re-ch'tite relecture de la règle aussi. Ca ne fera de mal à personne. Ne serait-ce que pour se remémorer ce qu'est une zone d'influence tactique. Niark, niark, niark...

Cela dit, on va pas passer l'hiver là dessus. Le pinard était gouleyant. Chacun avait plaisir à retrouver les autres. Et la partouze napo fut chaude.

Pour le compte-rendu , faudra cependant attendre. Mon général de corps d'armée (Christine, ma compagne) que j'ai lâchement délaissée samedi à l'heure de la sieste agaçante, m'a en effet  ordonné  de nettoyer aujourd'hui tout le grenier, que j'avais patiemment, laborieusement, et avec délectation ,transformé au fil des ans en un lieu éminemment bordélique.

Je m'exécute. Sinon, fusillé à l'aube...

Rien de tel qu'une paire de boeufs pour tirer une batterie

Juste pour le plaisir : quelques photos de la bataille livrée contre Stéphane le sanglant.

En attendant la grosse baston de samedi, sous les ordres du général Juan Soupaloignon y Croutons. Le ravageur de muletas.