Crosse et chargeurs rajoutés, canon allongé en fil de fer

Un saut dans l'espace-temps, et nous v'la rendus en France pendant la deuxième guerre mondiale, parmi les troupes anglaises qui se promettent de faire passer aux Teutons le goût de la saucisse de Francfort.

Certains Tommies sont équipés d'un fusil ATR (anti-tank rifle). Une arme dont les balles peuvent percer le blindage de blindés légers.

Compte tenu de sa puissance, de sa portée et de la qualité de son viseur, elle constitue par ailleurs une bonne arme de sniper.

L'ATR a cependant aussi ses défauts. Dans la règle Blitzkrieg, sa puissance anti-char n'est que de 1 (alors que celles du bazooka américain et du Piat anglais sont respectivement de 4 et de 5).

Par ailleurs, comme c'est une arme lourde, son utilisateur se déplace à la même vitesse (réduite) que le porteur d'une mitrailleuse.

Enfin , comme son fabricant est un amateur de bière tiède, cette arme là ,c'est un peu de la daube. Car , même si elle peut tirer deux fois par tour de jeu, si on a le malheur de faire moins de 3 au dé , elle s'enraye. Saloperie, va ! C'est d'ailleurs peut être pour ça que l'ATR est aussi surnommé "fusil à tes risques"

Néanmoins, les Anglais - qui ne font rien comme tout le monde -  en ont utilisé. Donc j'en ai reproduit.

Le hic, c'est que - sauf info contraire - les figurines de 20 mm équipés d'un ATR ne sont pas faciles à trouver dans le commerce. J'ai donc eu recours à la vieille technique de la conversion.

En prenant une figurine plastique de marque Valliant (je sais, certains les trouvent trop grosses, mais moi je les trouve bien faites. Je parle de la sculpture, bande d'obsédés).

J'ai coupé le bout du fusil, collé une tige de fil de fer pour prolonger le canon de l'ATR, qui est très long, et modelé avec du mastic de vitrier l'espèce d'embout circulaire que l'on trouve à l'extrémité  du canon.

Le même procédé a été utilisé pour la crosse du fusil, et pour le gros chargeur qui le surmonte.

Après, on laisse sécher, on peint, et le tour est joué.

Dernier détail : pour trouver une illustration de l'ATR , j'ai fait "fusil anti-char ATR" sur Google, et je suis tombé sur l'excellent site "3e DLM -Les fantassin brintanniques" créé par les fanas du jeu WWII Online. Site qui présente notamment divers uniformes de soldats anglais et leurs équipements. Fort intéressant. 

Voili, voilà. Et maintenant, y a plus qu'à essayer de ne pas faire 1 ou 2 au dé.

C'est pas beau, ça ?

Loic a un passe-temps qu'il maîtrise fort bien : la réalisation de maquettes pour figurines de 15 et 20 mm.

En un mot comme en cent, elles sont remarquables, et adaptables aussi bien au Napo 15 mm qu'à des jeux de 2e guerre mondiale, comme Blitzkrieg.

Voici quelques exemples, secrètement photographiés dans mon hangar béarnais pendant qu'il avait le dos tourné.

Mais vous en saurez beaucoup plus sur son site : NEVEU.blog4ever.com

Loic vend ses maquettes (ca lui rembourse simplement le matériel, il n'en fait pas métier). Et , autre avantage, elles ne sont pas chères.

Mais, cliquez donc sur son site, et jugez plutôt.

Demain : Pour Blitzkrieg , comment faire une conversion facile avec un Tommie anglais en plastique pour fabriquer un tirer au fusil anti-char ATR. La preuve en photos

Le général Loïc de Foncedansletascestde sbrèles. Gare à vos os !

Pas de doute,l'odeur de la poudre noire tirée sur les champs de bataille béarnais attire les guerriers de tous acabits. A commencer par les plus féroces.

Le dernier en date, n'est d'autre que le redoutable général Loïc de Foncedansletascestdesbrèles, un fin stratège qui nous arrive du Midi de la France et qui vient juste d'atterrir sous nos cieux pluvieux mais néanmoins bénis.

 Rude à la baston comme un ours à qui tu viens de piquer son quatre heures ; Costaud à l'attaque comme un sanglier qu'on a eu le malheur de regarder de travers ;et finaud comme un renard  qui vient de te chouraver en douce ton camenbert au lait cru alors que t'étais en train de croasser, peinard, sur ta branche, ce gars là n'est pas - en plus - du genre à lâcher le morceau facilement. Quand il mord, ça fait mal , et ça vous reste longtemps accroché aux mollets. Un vrai bull-dogue.

La démonstration en a été faite samedi, lors d'une initiation à la règle Vive l'Empereur qui s'est déroulée dans mon hangar secret sous les yeux horrifiés de sa petite famille qui ne s'attendait pas à tant de perversité de part et d'autre.

Il avait des Français. J'avais des Prussiens. A nous deux et en 2000 points, on a réinventé Hamburger Hill, sauce 1814.

Puis, comme le veut la tradition chez tout Ch'timi exilé dans le Sud-Ouest , on s'est remis de nos émotions autour d'une bonne bière fraiche. Rien de tel qu'un ch'tite mousse pour panser les plaies.

Ah, j'allais oublier : Loïc est aussi un remarquable créateur de décors pour figurines de 15 et 20 mm, dont la réputation est déjà flatteuse dans bien des régions. Demain, je vous parle de ses incroyables maquettes, et de son site. Et là, je dis "Monsieur" !

Les quatre zigotos, au salon d'habillage

La peinture, c'est comme la montagne, ça vous gagne.

Pour me détendre entre deux bataillons de Prussiens, j'ai entrepris de peindre... tout un couloir et un tas de portes chez moi. La technique est la même. Y a que la taille du pinceau qui change (quoi que, pour les détails...)

Quant au nouveau bataillon d'Ostrogoths en cours de décoration, c'est une unité de fusiliers. Toujours avec les figurines de Calpe, y pas mieux .

Tenez, regardez ces quatre là, avec le gars qui charge son flingot en enfoncant dans le canon la tige pour enfoncer la bourre, un autre qui - fusil en main - désigne le troquet le plus proche , un troisième qui farfouille dans sa cartouchière pour voir s'il n'y a pas caché un billet de loto , et un dernier qui teste sa force en pliant une trompette avec ses gros doigts gourds. Histoire de prouver qu'après avoir avalé un bonne Kro bien fraiche, y a rien qui peut résister à un Teuton. Même bourré.

Le 10e prussien (1er silésien) se rue vers ses bocks de bière

L'avantage du camping (surtout quand il pleut), c'est qu'on a tout son temps pour peindre ses figurines.

Voici le bataillon prussien le plus récent sorti de mes ateliers secrets (j'ai aussi une base cachée dans les Alpes, au milieu d'une prairie où les tentes ne se bousculent pas. Loin s'en faut. J'étais tout seul !)

Ces Ostrogoths là constituent le premier bataillon (épaulettes blanches) du 10e régiment d'infanterie qui est aussi le 1er régiment de Silésie (manches jaunes) placé en 1815 sous les ordres teigneux du général comte Bulow (à ne pas confondre avec le baron Bigornow) von Dennewitz, commandant le quatrième corps d'armée prussien.

Il s'agit de mousquetaires, à distinguer des fusiliers. Les fusiliers constituaient en effet des troupes d'infanterie légère. On en trouvait un bataillon par régiment. Chaque régiment comprenant 2 compagnies de grenadiers, deux bataillons de mousquetaires et un bataillon de fusiliers.

Comment reconnaitre les uns et les autres ? Les sangles d'équipement des mousquetaires sont blanches. Celles des fusiliers sont noires.

T'as pigé, Helmut ?

PS : Ah, j'oubliais. J'ai vu sur le site napflags une image montrant une hampe de drapeau prussien blanche . Discipliné, j'ai reproduit ça.