Mon cher Y Frakass,

Foin de toutes ces rotomontades, et pas de manières entre nous. 

Pas de problème pour les Ricains. Je les connais bien . C'est quand tu veux, mon n'veu.

Et je te fais  une proposition honnête : je relève le défi. Mais vu leurs derniers résultats, je jouerai avec une main dans le dos, et un oeil fermé... .

A propos ,  le pemmican, bien cuit ou saignant ?  Hi, hi, hi...

Un trompette des chasseurs à cheval de la garde.

Le Seigneur a dit : "Agite les bras, et je te verrai de loin". Une formule que l'on peut traduire de la manière suivante : "en cas de difficulté, démerde-toi, pauv' piment" .

Ca peut aussi s'appliquer pour la peinture des figurines. Car, trouver les bons uniformes pour telle ou telle troupe, ressemble parfois à chercher une aiguille dans une meule de foin, ou une pucelle dans la Star Ac'.

Tenez, prenez l'exemple des ostrogoths : quelle couleur d'épaulettes dans les régiments de landwehr prussienne ? Hé ben, j'ai mis autant de temps pour trouver ça qu'un météorologue pour ne voir aucun nuage dans un ciel béarnais. C'est à dire un bail.

 La réponse est blanc, rouge, jaune , bleu clair ,dans l'ordre, pour les 1er, 2e, 3e et 4e bataillons. Avec le numéro du régiment brodé en rouge sur les pattes d'épaule jaunes, et en jaune sur les autres. Vicieux n'est-il pas ?

Pour ce trompette des chasseurs à cheval de la garde , peint jadis par une amie, la recherche s'est effectuée dans la série des Bucquoy. Des bouquins que les amateurs d'uniformologie connaissent bien et qu'on trouve parfois à prix réduit chez les bouquinistes.

C'est aussi ça qui fait le charme de la recherche. Même si, il faut bien le reconnaitre , l'uniformologie napoléonienne...c'est souvent un beau bordel.

Les prochains prussiens à ouvrir le bal, c'est ceux là

Du Prussien, encore du Prussien, toujours du Prussien. Les hordes teutonnes continuent à débouler sur les tables.

Ceux-là, toujours des mousquetaires, font partie de la nouvelle gamme de Calpe, avec des changements notamment sur les boutons qui ferment les parties en cuir situées sur l'épaule pour maintenir la couverture.

J'aime bien aussi la posture de l'officier.

Ensuite, de la landwehr devrait être peinte pendant les vacances que je passerai à camper (et à grimper) au pied d'un glacier des Alpes.

La tente plantée dans une prairie paisible (les premiers voisins sont a 30 ou 5O mètres. Rien à voir avec les conserves de  chtarbés entassés par piles sur la côte d'azur), la peinture, et l'escalade. J'vous le dis, les mecs : y a que ça de vrai.

On les appelle aussi "Protector", avec un petit air de "Terminator"

Derniers sortis de mon hangar secret : les Schützen silésiens.

Ces figurines fabriquées par l'anglais Calpe sont celles de freiwillige jägers (chasseurs indépendants) que j'ai transformées en schutzen silésiens qui ont notamment combattu à Ligny et Waterloo.

En allemand, le verbe  schützen signifier protéger.

L'uniforme des schutzen est exactement le même que celui des jägers, à un détail près : le col et les manches qui sont noires bordées de rouge. Ceux des jägers étant entièrement rouges.

Ces deux unités sont équipées de carabines. Donc, selon la règle, elles tirent à 30 centimètres au lieu de 20.

Par contre, les jägers sont L2 tandis que les schutzen silésiens sont vétérans.

Une dernière chose : les schutzen ont + 1 au tir. Donc, s'ils sont bien abrités, mieux vaut s'en méfier. D'autant plus que, comme bon nombre de buveurs de Kro, ce sont des spécialistes de la mise... en bière. Hé, hé, hé

Les Prussiens, dont le nombre ne cesse d'augmenter

Ces deux dernières années, j'ai réalisé les décors en 4 m sur 2, voire plus, de la bataille d'Orthez, ainsi que des combats livrés autour des fermes de Hougoumont et de la Haye-Sainte, à Waterloo.

Cette fois-ci, toujours dans la série Waterloo, je vais m'atteler à l'attaque du village de Plancenoit par les Prussiens. Ca va demander quelques mois de boulot, et de peinture. Même si , dans notre petit groupe, les figurines teutonnes voient leurs rangs s'accroître peu à peu.

L'expérience acquise lors des précédentes reconstitutions m'amènera sans doute à adapter quelque peu la règle pour concilier la réalité historique et la jouabilité.

L'objectif étant de ne pas pénaliser le mouvement des unités par des déplacements trop contraignants compte tenu du terrain. Comme on avait pu le voir avec Hougoumont où, pour arriver jusqu'aux murs d'enceinte, les renforts anglais devaient attendre dix tours de jeu.

Pour Plancenoit néanmoins, ce handicap ne devrait pas exister. Cela dit, après un premier coup d'oeil jeté sur une carte du champ de bataille, je sais par exemple que je devrai être vigilant sur le nombre de maisons et leur disposition, pour ne pas transformer le village en bunker imprenable. Idem pour les jardins et murets.

Bref, une répétition générale sera sans doute nécessaire dans mon hangar.

Mais on en est encore loin. Car la particularité du terrain de Plancenoit, c'est que c'est une cuvette. Il y a du polistirène, de la colle et du crépi en perspective. Sans parler des bataillons (au moins 9 à peindre encore).

Tiens, pour me donner du coeur à l'ouvrage, tout à l'heure, j'vais prendre une ch'tite bière.