jjnapo
LES CH'TI GARS DU SUD-OUEST
Les polono-sileso-teuton s à pied d'oeuvre |
Ceux-là, ils viennent du Sud-Ouest... mais de la Pologne. Ce sont des Silésiens, originaires d'une région aujourd'hui polonaise, mais qui fut longtemps rattachée à la Prusse.
Reconnaissable à la couleur jaune de ses parements (ce qui ne signifie pas forcément que les épouses de ces soldats étaient d'égrillardes saute-au-paf) , cette unité fait partie des nombreuses troupes de landwehr levées par les Prussiens à partir de février 1813 parmi les hommes de 18 à 45 ans.
La landwehr était embrigadée avec des régiments de ligne ou de réserve.
Au combat, ça vaut pas tripette. Mais sur une table c'est sympa.
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C'EST LA QUE CA DEVIENT VICELARD
1:La mêlée entre les deux bataillons français et l'Anglais du centre |
Confucius a dit : "Te presse pas, jeune bonze, c'est un tango". Ou quelque chose d'approchant.
Il en va de même pour je jeu d'Histoire avec figurines : faut jamais s'affoler.
Résumé de l'épisode précédent : deux bataillons français avinés et commandés par Vivian le sanglant chargent avec leur hargne coutumière un paisible bataillon anglais qui ne demande qu'une chose : leur tirer dessus.
La mêlée s'engage avec le bataillon français de droite (sur les photos) au pas ordinaire, et delui de gauche au pas accéléré.
Les Français, qui ont des bonus d'allure et un bonus pour ne pas avoir encore fait feu (sans parler d'un 6 au dé fait par ce ruffian de Vivian-la-baraka), provoquent 2,25 pertes (soit, quand même 170 hommes) dans le bataillon anglais . Et ce dernier leur inflige 1 perte , répartie entre eux deux.
La différence de 1,25 entre ces deux résultats globaux fait reculer immédiatement l'Anglais de 4 centimètres . Puis elle l'amène à partir en retraite à 22 cm de là, dos à l'ennemi et sans cohésion. Tandis que les Français , qui se retrouvent désunis après la mêlée, peuvent , s'ils le décident, le poursuivre le tour d'après au pas accéléré.
Dramatique, me direz-vous ? Meeeuuuuh non ! Z'allez voir.
- La perte de deux figurines (il m'en reste quand même 18, c'est pas rien) réduit automatiquement le front de mon unité en retraite
- Par ailleurs, je ne sais pas ce que Confucius a dit sur le sujet, mais une chose est sure : la règle "Vive l'empereur" permet à un bataillon partant en retraite après une mêlée, d'effectuer son mouvement avec une tolérance de 45 degrés. Ce que je m'empresse de faire. Et ce qui m'évite de traverser l'un des bataillons anglais qui me soutiennent (celui à gauche, sur les photos).
L'autre bataillon (celui de droite sur les photos) ne peut, lui, éviter d'être traversé par mon unité en retraite. Il se retrouve donc sans cohésion.
Les Français ont alors deux possibilités
1- Soit ils décident de ne pas me poursuivre. Ils sont alors simplement "désunis", mais vont commencer à essuyer le feu des deux bataillons qui soutenaient mon unité partie en retraite. Pas génial. Car l'Anglais, même un peu fatigué, ça sait bien viser. Qui plus est, n'oublions pas que les flancs des Français risquent d'être menacés à terme.
2 - Soit ils décident de poursuivre le bataillon anglais parti en retraite. Et c'est là que tout tourne à l'aigre.
Car le bataillon français de droite va percuter l'Anglais sans cohésion qui a été traversé par son copain. Or, sa trajectoire est génée par une unité adverse qui se trouve à côté de lui. Ce qui l'oblige au final à combattre à 6 figurines contre 7 Anglais. Pas bon, ça.
Avec Vivian, on a jeté les dés par téléphone pour voir ce que dela donnerait : le Français va gagner la mêlée avec une différence de 0,25 perte. Ce qui est insuffisant.
Résultat : l'Anglais qui se retrouvera "en désordre", va simplement reculer de 4 centimètre (Il s'en fout, il n'a personne derrière lui).
Mais, comme le résultat de la mêlée sera insuffisant, le Français devra rester sur place ,en baissant d'un cran de cohésion après cette deuxième mêlée. Il se retrouvera donc "sans cohésion", avec l'impossibilité de charger à nouveau. Ce qui signifie qu'à ce niveau là, la percée française sera arrêtée. Bière tiède pour tout le monde !
- Pour le bataillon français de gauche, c'est pas mieux. C'est même pis.
Car, compte tenu de sa largeur, il va percuter le bataillon anglais qui a été évité par l'unité partie en retraite. La mêlée, qui a aussi été calculée (pour voir) donne 0,25 perte de chaque côté. C'est à dire "résultat nul". Ce qui obligera le Français désuni à perdre un nouveau cran de cohésion, et surtout de reculer de 4 centimètres ,sans pouvoir charger à nouveau.
Par contre, les Anglais, eux, vont se faire ensuite un plaisir de lui conter fleurette avec leurs balles de fusil trempées au préalable dans la stout à 17 °.
Quant au bataillon parti en retraite : cool, Raoul.
Parti à 22 cm de là, il n'a plus d'ennemi pour le poursuivre à moins de 10 centimètres. Ce qui lui évite un gros malus au test de moral.
Par ailleurs, le général de division qui le soutenait a du esquiver devant l'avance française (car les unités de commandement sont considérées comme en ordre dispersé, et doivent esquiver devant l'avance d'une troupe ennemie en ordre serrée si celle-ci est toute proche). Or, la règle (toujours elle, bénie soit-elle) prévoit que, dans ce cas là, l'esquive s'effectue à mi-vitesse. Ce qui revient à dire que le général, qui se retrouve à moins de 5 cm de l'unité en retraite, peut apporter son soutien au bataillon.
Cela dit, même s'il ne le pouvait pas, le calcul du test de moral donne un : + 3. Ce qui signifie : " La retraite s'arrête. L'unité est ralliée". Nouvelle tournée de bière tiède pour tout le monde.
Moralité : les Français ne passeront pas la deuxième ligne de défense anglaise. Et, comme aurait pu le dire Confucius : "T'as l'air fin, camarade. Parce que, maintenant, le grand dragon rouge va te griller les couilles"
Alors un conseil "Vivi", mon ami. Fais comme Lafumée t'as dit : "Cours !"
PS : une précision pour ceux qui regarderont les photos. Comme d'hab, c'est la figurine qu'il faut prendre en compte, pas le socle du bataillon.
HE, HE, HE...
Une grosse charge de boulot subie ces jours derniers m'a empêché d'aller plus loin dans le récit de la mêlee au centre.
Vous ne perdez rien pour attendre. Ca va bientot venir, comme disait Rocco à sa copine Roccette. Et le résultat est, disons amusant. Enfin, pour les Anglais.
Pour une fois qu'ils rigolent...
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AU CENTRE, C'EST PAS LA FETE
La mêlée au centre. Ouie, ça chauffe ! |
Sébastien, un vieux briscard qui a plus d'une campagne dans sa giberne, a vu juste. Sauf mauvaise surprise aux dés (pour moi, bien sur), je vais reculer en mêlée et contacter mes unités en soutien. Ca m'apprendra à les placer trop près.
Quatre centimètres de plus, et c'était bon. Je retiens la leçon.
Mon bataillon du cente risque donc de se retrouver sans cohésion, et les deux bataillons qui le soutiennent aussi.
Pour récupérer ces derniers, il va me falloir deux tours (1 pour changer de formation, mais j'en parlerai plus tard ; 2 pour retrouver deux crans de cohésion) . Quant au bataillon du centre, je risque carrément de le perdre.
La bataille n'est cependant pas terminée pour autant. Loin s'en faut. Car il faut tenir compte de l'environnement global. Détestable à droite pour les Français, et pas vraiment bon à gauche.
Car la cavalerie (qui est groupée en fait) va sans doute dérouter. Mon bataillon de gauche (celui qu'elle charge) va être soutenu dans un second temps par les 3 escadrons de Hussards KGL, et je vois mal les bataillons de soutien français chercher à l'attaquer.
Les Français en soutien peuvent certes chercher à s'avancer dans la brèche. Mais alors, gare aux flancs. Car d'autres Anglais arrivent. Du côté de Vivian, il va falloir jouer finement.
Par ailleurs, à l'aile droite du champ de bataille, sa cavalerie lourde est en train de se faire tailler en pièces. Ses cuirs sont SAC , les cuirs de soutien qui ont pris une charge de flanc le sont aussi et reculent vers une ligne de Dragoon Guards, et ce qui lui reste de hussards déroute. Quant à ses canons, ils sont menacés.
Cela dit , comme d'hab, une partie que l'on mène jusqu'à son terme peut parfois révéler quelques surprises.
Une dernière chose : si je n'avais pas fait un 1 au dé au test de charge, j'arrêtais Vivian au feu. Porca Miseria ! A tous les coups, son dé était plus pipé que le mien.
Moralité : Vivian le sanglant n'a jamais autant justifié sa réputation sournoise.
A tous les coups, le bougre va encore me sortir sa phrase préférée : "Ca fait mal ?"
SUSPENSE ET PLUM PUDDING
L'horrible scène du meurtre, au centre de la photo. |
Ma patience était à bout, et mes caisses de bière vides. Pour règler le test de charge opposant les deux bataillons français de l'horripilant général Vivian de Labelleoasis à mon brave bataillon anglais , je me suis précipité ce midi chez mon adversaire. Et nous avons tous les deux décidé de jeter sur le comptoir d'un zinc le dé nécessaire à une (petite) partie du test de charge.
Agaçant. Le bougre a fait un 4. Le piment que je suis a fais un 1. Donc, un malus de - 1 pour les Anglais au test de charge.
Retour précipité dans mon hangar (non sans avoir bu au préalable un ch'ti coup avec l'ami Vivian. Faut ce qu'il faut). Et je calcule le test de charge.
Mais avant d'aller plus loin, un bref résumé des hostilités. Sur l'une de mes ailes de vautour, Vivian, l'autre vampire du Béarn, a attaqué trois de mes bataillons anglais (soutenus par d'autres, il est vrai) avec toute une division d'infantenrie épaulée par un régiment de cavalerie légère.
A droite de cette grosse baston, je l'ai arrêté au feu. A gauche, sa cavalerie qui a pris un méchant tir de flanc, va bientôt s'écrabouiller sur une double ligne qui l'attend de pied ferme. Au centre, deux bataillons français s'en prennent à un seul british.
Que pensez vous qu'il advint ? Calcul dans le détail.
- Les premières lignes de ses bataillons sont de classe vétéran. Les Anglais , qui ont décidé de tenir, aussi. Donc 0 pour lui, 0 pour moi.
- Il a fait un 4 au dé, moi un 1. Donc 0 pour lui, - 1 pour moi.
- Il a 2 bataillons en soutien , moi aussi. Donc 2 pour lui, 1 pour moi (je rappelle que la cavalerie légère placée sur son flanc, charge un autre de mes bataillons. Donc, elle ne soutient pas l'infanterie chargeant.)
- Personne n'a d'amis en esquive, retraite, n'est plus haut que l'autre, ou à couvert, n'est sous le feu ce coup-ci, n'a d'ennemi dans le dos ou le flanc.
- Il a le soutien d'un général de brigade (+ 1) pour le bataillon de droite, moi d' un général de division qui m'apporte un bonus de + 2. Donc 3 pour lui, 3 pour moi.
- Il a deux unités engagées dans le combat (+2) , moi une (+1) , donc 5 pour lui, 4 pour moi
- Ses deux bataillons à 18 figurines chacun (720 hommes) ne sont pas deux fois plus nombreux que mon bataillon à 20 (800 hommes).
- L'un de ses bataillons a déjà pris 0,50 de perte lors d'un tir précédent. Mais cela ne suffit pas sur 18 figs.
- Nous sommes en 1815. L'infanterie française a +1 en attaque, et l'infanterie anglaise + 2 en défense. . Donc 6 pour lui, 6 pour moi.
- Il est le chargeant. La différence entre nous est nulle (sauf pour le bataillon français de droite qui est à -1 car il n'a pas le soutien du général). Le résultat du test de charge donne : les Français chargent au pas accéléré , les Anglais qui tiennent délivrent un feu à courte portée.
Mes boys arment leurs flingots, visent, appuient sur la gachette : dix figurines vétérans en ordre serré qui tirent à courte portée ça fait 1,75 pertes chez l'adversaire. Car, dans le calcul du tir je pars à 6, j'ajoute +1 car je suis infanterie britannique, et en prime je fais un 6 au dé !
Je répartis les pertes le plus équitablement possible entre les deux bataillons français : 1 figurine pour l'un (celui à ma droite), et 0,75 pour l'autre (celui à ma gauche) .
Or, 1 perte sur un bataillon de 18 figs, ca fait un malus de -1. Ce qui revient à dire que celui-ci baisse d'une allure, et arrive au pas ordinaire. Tandis que l'autre, celui de gauche, reste au pas accéléré.
On en est là, et il faut que je retourne chez Vivian pour calculer le test de mêlée, car un nouveau jet de dé est nécessaire.
C'est important car si personne ne fait de 6 ou de 1, le résultat du test de mêlée donnera , tout compris, 1,75 perte chez les Anglais et 0,75 perte chez les Français.
La différence sera alors de 1 en défaveur des Anglais et comme ceux ci sont un bataillon à 20 figurines, le résultat du test sera : repli sans cohésion pour les Anglais. Les deux bataillons français pouvant les poursuivre au pas ordinaire en étant désunis.
Rien de dramatique pour le camp Anglais qui, compte tenu du résultat des combats alentours , pourra se réorganiser.
Par contre si Vivian fait des 6 et moi un 1 à nouveau., ca risque de tout changer. Car si le bataillon anglais prend ne serait que 0,25 perte en plus, il partira en retraite, cognera ses soutiens. Et là, ce sera le bordel.
A un détail près : compte tenu de la disposition générale des troupes, il faudra vérifier si les deux bataillons ont la place nécessaire pour le poursuivre. Bref, le suspense continue.
Peste, rage et Chimay chaude ! Il va falloir que je demande à Lafumée d'allumer quelques cierges pour moi, devant la statue de Sainte Rita. Ou bien que je lime un peu mieux mes dés.
Je choisis la deuxième solution. C'est plus sur.
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Très beau rapport de charge. Mais pourquoi l'artillerie n'a pas donnée avant de charger la ligne anglaise....Faut-il pas être fou pour charger une unité qui n'a pas été au préalable usée.......Surout lorsqu'il y a une deuxième ligne à percer. Je sais de loin c'est facile mais bon.......