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Des soldats de plomb, des copains ,et des batailles napoléoniennes

Des soldats de plomb, des copains ,et des batailles napoléoniennes

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Divertissement

 

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DRAME A L'AILE GAUCHE

Pendant ce temps, je le zieute, avec... sympathie. Le général Vivian se tate, se gratte, se chatouille. Bref, hésite Pour faire bonne mesure, j'y ai ajouté un peu d'artillerie Et c'est le choc, horrible, impitoyable, dramatiquement inéluctable La tenaille anglaise se met en place pour accueillir ses hôtes

Pendant ce temps, je le zieute, avec... sympathie.
Pendant ce temps, je le zieute, avec... sympathie. 

Je parle de l'aile gauche française, bien sur, où - pour le second tour de la baston franco-godonne, le général Vivian de Labelleoasis envoit sa cavalerie lourde foncer à bride abattue  (abattue sera bien le mot, comme on le verra plus tard,hélas) dans une trappe britannique.

Aie, aie, aie, Vivian. Gare à tes cotes flottantes.

 

FRANCE-ANGLETERRE : BASTON DANS UN HANGAR

La scène du crime, dans toute son horreur. Les Anglais au 1er plan Classique. La cavalerie légère GB amorce une manoeuvre de flanc Tandis que les "gros talons" français s'avancent peu prudemment Et que l'artillerie gibi s'apprête à leur adresser  ses  compliments A l'aile gauche, les shadoks de Vivian  s'avancent en masse

La scène du crime, dans toute son horreur. Les Anglais au 1er plan
La scène du crime, dans toute son horreur. Les Anglais au 1er plan 

Tiens, je vais vous parler d'une bataille au long cours entamée avec un autre Béarnais : le général Vivian de la Belle Oasis, un combattant aussi cruel qu'impitoyable.

N'appréciant que moyennement la bière tiède, celui-ci a choisi de combattre les godons avec une armée française de bonne taille : environ 5000 points selon notre règle "Vive l'Empereur". Ca suffit pour se faire plaisir.

Pour contrer ses assauts, je me suis rabattu sur une horde d'Ecossais, ch'ti gars du Kent, du Sussex et du Pays de Galles commandés par les teigneux Picton et Wellington.

Chacun inscrit sur un bout de papier la disposition de ses troupes, les pose sur la table. Et "en avant la moujik", comme le disait San Antonio en arrangeant une copine ruskof.

Ouvrez le ban, affutez les sabres, premieres photos...

 

LES JAEGER DEBOULENT

Un qui farfouille dans sa sacoche, l'autre qui charge le flingot Les Jaeger faisaient ârtie d'unités non enrégimentées.

Un qui farfouille dans sa sacoche, l'autre qui charge le flingot
Un qui farfouille dans sa sacoche, l'autre qui charge le flingot 

Du nouveau chez les Ostrogoths.

Les Jaeger (chasseurs en teuton) viennent renforcer les troupes prussiennes. Ceux-là, comme les autres, sont de chez Calpe et adoptent , toutjours comme chez Calpe, des poses très variées.

Remarquez notamment, le gars qui cherche des cartouches dans sa besace arrière et qui tombe en fait sur de vieux préservatifs usagés. Vous avez vu son air dépité ? Pas de doute, ils sont très forts chez Calpe.

 

DETOUR PAR LA PRUSSE

Les 16 mousquetaires prussiens, derniers nés des ateliers béarnais
Les 16 mousquetaires prussiens, derniers nés des ateliers béarnais 

Avant de replonger dans les grosses journées de boulot, je profite de quelques jours de congés pour mettre la dernière main à un autre bataillon prussien du fabricant anglais Calpe . Là il s'agit du 7e régiment de mousquetaires (2e Ouest Prusse).

Quelques détails sont à ajouter, dont le brossage en gris des couvre-shakos. Mais l'essentiel y est.

Pourquoi des Prussiens, me direz-vous ? Mais pour l'attaque de Plancenoit, bien sur !  Un autre élément essentiel de la bataille de Waterloo. Ainsi que pour diverses autres batailles (campagne de France en 1814, Leipzig etc).

A propos, l'autre jour, on calculait avec des copains combien de tables seraient nécessaires pour reproduire Waterloo dans sa globalité. C'est simple : Plancenoit y compris, six tables de 5 mètres sur 2.

Y a bien un jour où on y arrivera. Vers l'âge de 172 ans. A ce moment là, le blog en sera à son 127 987e article et à son 3 456 879 e visiteur.

 

L'INCROYABLE HISTOIRE DU FRERE LAFUMEE

Le frère Lafumée, hilare (à gche) raconte son histoire à un moinillon Les Français ,arrêtés, chantant des cantiques dans le bois Le sergent Fredo, incrédule ( a gche) se ronge les ongles, de rage

Le frère Lafumée, hilare (à gche) raconte son histoire à un moinillon
Le frère Lafumée, hilare (à gche) raconte son histoire à un moinillon 

Réputé dans toute la Belgique, le pieux frère Jean-Pierre Lafumée de la Miséricorde appartient au célèbre ordre des Moines Parlants. Une communauté religieuse qu'il ne faut surtout pas confondre avec la congrégation des Soeurs siffleuses de Lambik,  et encore moins avec les Frères de Fricandelle. Ces derniers, qui excellent dans leur pratique religieuse, gardent en effet  le secret le plus absolu sur les usages adoptés dans leur monastère. Ce qui fait  dire aux habitants de toutes les régions du nord, que "Les Fricandelles, ils sont très bons. Mais on ne sait pas ce qu'il y a dedans".

Quoi qu'il en soit,  ce matin là, le frère Lafumée prend un peu de bon temps en  ramassant des champignons dans un petit bois situé au sud de Bruxelles, non loin du village de Waterloo.

Penché sur son ouvrage comme un besogneux sur une pucelle en manque, le saint homme ne s'émeut guère de la présence alentours des nombreux soldats de la King German Légien qui ont pris position à la lisière de la forêt.

Il est comme ça, Lafumée. Cool. Si tu viens pas lui casser le goupillon, il ira pas  non plus te sonner les clochettes sous la robe de bure.

Ces instants de sérénité ne sont pourtant que de courte durée. Car un lourd bruit de feuilles et de bolets écrasés se fait soudain entendre. Le frère Lafumée se redresse subitement, et jette un oeil devant lui. 

 Horreur, consternation et bière tiède !  Des hordes de gougnaffiers ayant un fort accent français sont en train de lui massacrer ses champignons. Il faut réagir, et vite, comme le même besogneux qui vient soudain de s'apercevoir que la pucelle en question est un travesti brésilien. 

Lafumée, dont l'oeil pointu est aussi réputé que son goût pour les murges à la Chimay bleue, s'y connait un peu en uniformes. Il a vite repéré que les intrus portent une tenue révélant que leur régiment est originaire du Béarn. Une région en forme d'éponge mouillée où la pluie tombe en permanence sur le crâne d'habitants vivant, d'un bout de l'année à l'autre, en apnée prolongée.

Or, qui dit Béarn, dit aussi Lourdes, qui n'est pas loin. Donc miracles. Donc attrape-couillons, réfléchit le frangin. Sa décision est vite prise.

Lafumée ramasse à la hâte quelques fagots de bois humide. Il y met le feu, et produit ainsi d'épais volutes de fumée. Une technique qu'il a appris à maitriser, après un séjour passé jadis aux Amériques, au sein de la féroce tribu des Girondins-têtes-de-chien. D'où son nom.

Sans attendre, le frérot  se place derrière la fumée (c'est à dire derrière les volutes, pas derrière lui même, bande de nazes). Et il écarte les bras en poussant des "ouuuh, ouuuh, ouuh", semblales à ceux lancés par le travelo brésilien auquel le besogneux cité plus haut est en train de mettre une tannée.

D'abord intrigués, puis quelque peu effrayés par ce spectacle hors du commun, les Français hésitent, puis s'arrêtent. Indifférents aux ordres d'un vieux grognard de sergent répondant au nom poétique de Frédo Mieuxvautquejtaipasdansldos, qui insiste pour poursuivre l'attaque.

"Qu'est-ce t'as ta, pauv'tache ? Dégage ou j'nique ta race et j'traite ta mère en tongs" maugrée le sous-off . Lafumée ne se démonte pas pour autant, tout comme notre copain besogneux qui a décidé, finalement , de réenfourcher le brésilien hululant.

"Arrière, impies Béarnais ! Retournez dans vos tanières à ours et replongez  sous vos cieux larmoyants. Sinon, la foudre divine se déchainera sur vos occiputs obtus et dégoulinants" lance Lafumée.

 "Fouchtra ! Damned ! Gasp ! Vingt de dchiou ! T'es qui, toi ?" éructe Fredo le sous-galonné.

"Je suis le fantôme de Sainte Rita, avocate des causes désespérées, qui ramène la paix dans les foyers , protège le bétail des épidémies (note de l'auteur : véridique, selon l'église catholique), et préserve les champignons des bottines sacrilèges (euuh, ça c'est moi qui l'ai ajouté). Arrière, vous dis-je. Tenez vous au moins à deux centimètres de moi, sans bouger, sans charger, sans tirer. Bref, somme toute, et en un mot comme en cent : comme des cons que vous êtes".

Subjugués, les Français se mettent à trembler. Certains se signent même. D'autres tombent à genoux. Finalement, tous lâchent leurs armes (sauf Frédo, qui ne cesse de répéter: "C'est pas possib', faut y aller. C'est pas possib', faut y aller. Mais que personne n'écoute).

Puis  des cantiques célébrant la gloire de Rita, du feu de bois et des champignons , finissent par s'élever parmi les soldats français. Roulés dans la farine par Lafumée, comme le travelo brésilien qui vient de découvrir que le besogneux en question est en fait un collègue urugayen.

Les KGL, qui ont assisté à la scène, médusés, rigolent sous cape. Et tandis qu'autour d'eux, la bataille fait rage, le bois devient subitement un hâvre de paix.

Depuis, un monastère dirigé par le désormais frère supérieur Jean-Pierre Lafumée de la Misécorde - familièrement surnommé " JP l'embrouille" par tous ses collègues hilares - s'est installé à proximité de Waterloo. Seuls les Béarnais y sont, parait-il, admis.

Et, chose curieuse, la pluie n'arrête plus de tomber sur la région.

 

 

 

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