A gauche, le général Toros, à droite le commandant Y Fuego

Waterloo, Waterloo... y'a pas que Waterloo dans la vie. Y'a aussi eu un autre sacré bourbier dans lequel Napoléon s'est empêtré : la guerre d'Espagne.

Rien de plus terrible pour une armée régulière que d'affronter de la guerilla. D'autres, bien plus tard, en feront aussi l'expérience.

Pour le moment, les Français ont le bonjour de deux officiers espagnols. Tout droit sortis des ateliers de l'excellente marque Front Rank.

Manque juste que les tapas et la sangria.

Les murs d'enceinte de Hougoumont se préparent

Un paquet de murs ,dans lesquels l'infanterie de la  garde anglaise a percé des trous pour pouvoir tirer sur les Français, entouraient le jardin de la ferme de Hougoumont, à Waterloo.

Leur peinture a commencé, en prévision de la reconstitution de l'attaque de la ferme qui aura lieu les 7 et 8 juin (avec celle de la Haye Sainte) à Carbon Blanc.

Un obstacle pas évident à passer pour les assaillants, en tenant compte des malus appliqués par la règle de stratégie "Vive l'Empereur".

Les Français ont en effet d'abord du sortir d'un bois (désunis), franchir une haie (sans cohésion) puis un mur (désordre) pour investir les lieux. A moins d'attaquer sur le côté pour ne se heurter qu'au mur.

Ca promet de rudes affrontements sur la table.

Sur un champ de bataille, impossible de ne pas les remarquer

L'une des unités célèbres de la garde à cheval française :le 2e chevaux-légers, lanciers de la Garde que l'on a appelés "les lanciers rouges".

Ce régiment a été créé en 1810 à partir des hussards de la Garde hollandaise.

Ces figurines Wargames Foundry ont été peintes à la peinture à l'huile.

Un troupeau de Hollandais, comme on pouvait déja en croiser en 1815

Autre troupe présente à Waterloo, et placée comme d'hab' en première ligne par les Anglais , qui invitaient souvent leurs alliés à prendre les premières bastos afin de tester l'atmosphère de la bataille (une sorte de thermomètre sur pieds, en somme ) : les Hollandais.

Le drapeau orange, comme les couleurs de leur maison royale, a-t-il effectivement été porté sur le terrain ?  En fait , j'ai posé la question sur le net à un spécialiste, et on n'en sait trop rien.

Ce qui est certain, c'est que le 18 juin 1815 , ces gars là, ont commencé par goûter goulument quelques rafales de boulets tricolores avant de se replier prudemment vers leurs potes, amateurs de sauce à la menthe.

Bref, de faire comme aujourd'hui , quand  le mois de juin arrive : se ruer en masse vers le sud, prendre un gros coup de chaleur, et dès que le temps se gâte, remonter  brusquement vers le nord.

La seule différence, c'est qu'à l'époque, ça ne se faisait pas en caravane.

Les Prussiens vont se faire rétamer. Ce brave Alonzo accourt

Sa présence sur les champs de bataille commence à foutre les boules à certains généraux adverses.

Mais Alonzo Soupaloignon y Crouton, ou du moins son fantôme, n'en a cure. Il est même devenu la mascotte de ce blog. Prêt à présenter ses condoléances et à faire entendre son rire narquois à tout ce qui, de près ou de loin, est en train de prendre une tôle.

Sacré Alonzo. Un vrai charognard