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RETOUR EN ENFER (4)
Le top départ est donné, les Russes (au premier plan) vont s'élancer |
L'attaque de l'aile gauche française par toute une division russe placée sous le commandement du vaillant général Unjourjelaurailevieux a aussi constitué un temps fort de la bataille.
En prouvant par la même occasion qu'il vaut toujours mieux assaillir une ligne française avec plusieurs bataillons en colonne, quitte à les soutenir avec de la cavalerie, plutôt que la charger avec un régiment de chevaliers gardes. Solides certes, mais digérant mal le feu de salve.
Car, trop habitué aux patates et à la vodka, l'estomac russe reste fragile devant les sauces tricolores. Surtout celles mitonnées avec des pruneaux. Hé, hé, hé...
(à suivre.)
RETOUR EN ENFER (3)
Les chevaux légers lanciers français en fourrageurs |
Quelques autres clichés des affrontements. Côté gros plans cette fois-ci . Les figurines sont essentiellement des marques Wargames Foundry et Frères Perry. De l'Anglais, quoi. Après tout, y a pas que du mauvais chez les buveurs de bière tiède. Sauf la bière, cela va de soi. Beuuarrk !
(à suivre)
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RETOUR EN ENFER (2)
A droite la cavalerie, à gauche l'infanterie. Et on fonce |
L'attaque de la "colline des morts vivants" a constitué l'un des temps forts de la bataille.
Occupée par les Prussiens, celle-ci a été prise d'assaut par la cavalerie lourde française appuyée par un paquet de bataillons.
Le récit en photos
(à suivre)
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RETOUR EN ENFER (1)
La table sur laquelle tout se joua. Bientôt le plomb fondu va y couler |
Le terrible corps à corps qui opposa samedi les armées françaises, prussiennes, bavaroises, brunswickoise et russes aux abords de la Gironde restera longtemps dans les mémoires.
Nos reporters étaient là. Le choc du plomb, la chaleur des injures, les joueurs qui en viennent aux mains, la bave aux lèvres, en roulant sous la table, l'alcool frelaté qui rend les langues pâteuses, les mères que l'on insulte, les races que l'on traite... horrible spectacle que celui là.
Non, je déconne. Mais ce fut chaud.
Allez, encore une ch'tite rafale d'images
(A suivre)
"ELLE AVAIT DE TOUT PETITS TEUTONS " (AIR CONNU)
Le dernier bataillon prussien peint par JJ la racaille monte au front |
Bulletin 158 de la Grande Armée : comment faire cuire du bortch avec des saucisses de Francfort ? Résumé à grosses louches.
Aile droite française : tentative logique de débord des Autrichiens, Bavarois et Brunswickois face à des Français qui refusent leur flanc. Mais l'assaut de l'infanterie de frontière d'Helmut von Tumeveumevla n'aboutit pas totalement contre un bois qui reste au mains des Français. Tandis que les Grenadiers allemands ont encore une longue marche de contournement à faire face à un adversaire qui aura largement le temps de bloquer son aile avec des bataillons venus jouer le rôle de bouchons, voire même de le prendre de dos avec sa cavalerie. En plus, les Teutons sont retardés par un général, qui n'avance qu'à cloche pied. Ca n'aide pas.
Centre droit : même scénario que pour les grenadiers allemands. L'infanterie et la cavalerie brunwickoise ont certes fortement géné une cavalerie de vieille garde française qui, présomptueuse, s'était avancée trop vite et trop loin face à l'ennemi. Mais ils n'auront pas le temps (ni l'effectif nécessaire) pour aller au contact des lignes adverses. D'autant plus qu' une partie des nombreux bataillons français envoyés au centre s'apprète à venir leur chatouiller les orteills et qu'une batterie d'artillerie de 6 livres, commandée par l'adjudant Vienzydoncmonteuton continue à leur adresser quelques amicales volées de boulets.
Quant à la cavalerie lourde française, qui a percé au centre (et non à droite, comme l'ennemi le pensait), elle a rempli sa mission : après avoir fait le choix de sacrifier quelques figurines en passant bravement , et en force, sous le feu de deux pièces de 12 livres alliées, ses cuirassiers, carabiniers , hussards et dragons de l'impératrice ont bousculé hussards, dragons et cuirassiers prussiens avant de traverser les lignes adverses. Un ou deux tours de plus, et c'est un torrent qui va se déverser au coeur du dispositif russo-teuton. Chaud devant, les Béarnais déboulent ! Et le Béarnais qui déboule, c'est pas cool, ma poule.
Centre gauche: une dizaine de bataillons français appuient l'offensive de la cavalerie, et prennent posession peu à peu de la colline qui occupe le coeur du champ de bataille, comme ils l'avaient fait à Austerlitz pour le plateau de Pratzen.
Tout en avançant , ils offrent un feu roulant à une cavalerie prussienne et Brunswickoise qui replie. "Ils sont frais, ils sont frais mes pruneaux" braillent les cantinières qui les accompagnent.
Aile gauche française : les Russes, qui ont judicieusement embusqué une pièce de 12 livres derrière des abattis arrosent les Français, et prennent d'assaut un bois dont ils délogent des tirailleurs. Mais ils se retrouvent bloqués en fin de journée par l'entrée d'un village dont les maisons sont défendues par leurs adversaires, et les abords interdits par des dragons français qui n'attendent qu'une chose : les voir sortir du bois. Comment on dit "gasp" , "hoops " et "gargle" en russe ?
Sur leur gauche, deux autres bataillons du KGB appuyés par de la cavalerie ostrogothe chargent une ligne française qui ne va pas tenir longtemps. Cela dit, leur manoeuvre va les placer de dos avec une partie de l'infanterie française disposée au pied de la colline, et qui s'apprête à se faire un plaisir de se retourner. Cerise sur le gâteau, un autre régiment de dragons et une batterie de 8 livres les attendent en face. Pas de doute, ça sent le chausse-trappe à moujiks.
A l'extrème gauche, les Ruskofs sont massés sur une colline avec le gros de leurs forces. Ils ont pour mission d'attaquer la colline d'en face transformée en bunker par les Français. Un fortin sur lequel les tricolores ont vicieusement installé côte à côte deux pièces d'artillerie de 8 livres. Le bortch va vite sentir le roussi.
Une charge des chevaliers gardes échoue en effet devant le tir des dits canons et la salve meurtrière d'une ligne française, juste au moment où la nuit tombe et où chacun s'apprête à repartir dans ses pénates.
Allez Poutine, ça sera pour la prochaine fois !
(A suivre : d'autres photos)
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vengeance mon colonel haaaaaaaaaa