Les odieux généraux ennemis concoctant leurs plans sournois.

Bientôt, sur ce blog, les images d'une bataille titanesque.

 Un affrontement  qui vit le fougueux général Tumeveumevla, amputé d'une jambe à Eylau, tâter ses côtes bleuies à la suite de quelques charges de flanc, et astiquoter sournoisement des chasseurs de la vieille garde française avec une obstination suspecte frisant le trouble obsessionnel compulsif. Ce qui n'empêcha pas JJ de lui casser, comme promis et avec allégresse, ce qu'il a de plus cher (non, c'est pas les oreilles).

Pendant ce temps là, le féroce colonel Wilhem Fermtag, un p'tit nouveau, tout droit venu  venu des Landes,  découvrait avec béatitude que toute bonne partouze napoléonienne permet à la fois de se faire prendre de face, de flanc puis de dos. Même Rocco, y sait pas faire ça.

Quand au général Unjourjelaurailevieux, passé du côté russe, il s'est offert le plaisir rare de sniffer une ligne, non pas de coke, mais d'infanterie française dotée de fusils bourrés de poudre jusqu'au goulot.  Ce qui lui a permis, une fois la fumée dissipée, d'entendre le célèbre rire taquin du Girondin qui vient de vous coller une bastos entre les deux yeux. Et qui est prêt à remettre ça.  Parce qu'ils sont comme ça les gars du nord (de l'Adour) : sanguins, russophiles et bosseurs.

Bref, râââh, lovely, cette baston. " Bas de doute, elle resdera dans nos zannales, bour ne bas dire blus, dans nos ..." nous ont confié quelques Prussiens, avant que la fin de leur phrase se perde dans le tumulte ambiant.

Pas de problème, vous revenez quand vous voulez, les gars. Pour vous, ce sera toujours servi chaud. Hi, hi, hi..

Comme on peut le voir sur cette photo, les Français s'énervent déjà

Les Russes, les Prussiens, les Bavarois, les Autrichiens ont à nouveau décidé de franchir nos frontières sans demander la permission.

Comme en 1814, les troupes de Napoléon leur feront donc face.

Le choc, qui s'annonce titanesque, aura lieu samedi toute la journée à Carbon Blanc, aux portes de Bordeaux, dans la salle des Lanciers de la Garonne, rue du Moulin.

Un club que, ainsi que je ne cesse de le repéter, il ne faut surtout pas confondre avec les "Chaudes lances de la baronne " . Quoi que... 

Du bocage, des collines et un village : v'là le lieu du drame

Noveau voyage dans le temps, et retour sur le front de Normandie en 1944.

Voici le décor d'un affrontement qui se déroulera vendredi soir à Pau et qui opposera Panzergrenadiers et pionniers allemands à une compagnie d'infanterie mécanisée US et à quelques Tommies.

Les lieux s'inspirent (librement) du site de Mortain.

Les petits hommes verts en pleine action

Surprenants, ces uniformes portés par les flanqueurs du 1er régiment de Nassau.

Cette troupe des Pays-Bas portait, comme pas mal d infanterie légère de l'époque, un uniforme vert.

Son protège shako était recouvert de toile blanche. Ce qui lui donnait avant l'heure des allures de "Légion étrangère".

Les soldats de Nassau combattirent notamment dans la partie Est du champ de bataille de Waterloo. La coupe "française" de leur uniforme les fit passer pour des Français par les premiers Prussiens qui arrivaient sur le terrain. D'ou des tirs réciproques entre alliés qui s'ignoraient.

Comme quoi, on n'est jamais trahi que par ses amis.

Les tonneaux de poudre sont protégés par des peaux de mouton

Ces derniers jours, j'ai beaucoup peint. Pas des figurines, mais un plafond et un tas d'autres choses. La technique est la même, mais le pinceau plus gros.

Je profite du dimanche pour revenir aux affaires, et poursuivre la revue de détail de mes troupes. Avec cette fois-ci un train d'artillerie anglais, qui a déjà sévi sur bien des tables.

Jusqu'en 1810, les Anglais utilisèrent surtout des canons de 6 livres longs, puis des 9 livres pour l'artillerie à pied, et des 6 livres légers pour celle à cheval, ainsi que des obusiers de 5,5 pouces.

Une batterie d'artillerie comprenait 5 canons et 1 obusier.

L'artillerie de la Garde n'existait pas.

Tous ces renseignements ont été puisés dans le précieux livret "L'épopée".