Y en a même un qui pense avoir gagné. Le pauvre, s'il savait

... y en a encore ! La revue d'effectifs et le peinturlurage des Prussiens se poursuivent. Avec d'autres unités d'infanterie de ligne à venir, et d'autres postures. Telles celles-ci, toujours avec des figurines Calpe, bien sur. A noter que les mains tenant les fusils sont détachables. Ce qui permet différentes positions.

Prêts à faire face aux Français. Rappel: la marque des figs est Calpe

Le bataillon de von Funck, donc désormais le "funcky bataillon", est terminé. Finalement, je laisse les shakos comme ils sont.

Le drapeau, qui est celui du régiment d'origine, a été trouvé sur le site Napflag.

Les Prussiens, remontés comme des pendules grecques, attaquent

Le bataillon prussien prend peu à peu tournure. J'ai du rectifier certains détails car je m'étais trompé dans la couleur des manches. Je suis donc allé sur l'excellent site "Les uniformes pendant les cent jours" que l'on peut facilement trouver sur Google et qui traite des différentes armées ayant combattu en 1814-1815.

Le bataillon que j'ai représenté est issu du 11 e régiment d'infanterie de ligne (2e régiment de Silésie). On repère facilement qu'il vient de Silésie à la couleur jaune des cols et des manches.

Les sangles, à l'origine noires (ce qui est plutôt la couleur des sangles de la Landwehr, c'est à dire de l'infanterie de réserve) ont été peintes en blanc.

Il reste plusieurs choses à faire : le brossage léger gris clair de la protection des shakos, et les socles, bien entendu.

Le 2e régiment de Silésie comprenait 3 bataillons d'environ 700 hommes. Il était commandé par l'Oberst von Funck (et non von Fuck, ce qui est bien dommage) . Celui-ci a été remplacé par le major von Reichenbach après avoir avalé toute crue une bastos française sur un champ de bataille. Ce qui prouve que  la cuisine française a parfois des effets secondaires facheux. Hi, hi, hi...

les visages rosissent. C'est parce qu'une cantinière vient de passer

Le bataillon de mousquetaires prussien continue à avancer, du moins en peinture.

Les visages : après avoir été peints en Palid flesh (peinture Games Workshop), ils ont été recouverts d'un lavis noisette (chesnut ink) dilué avec de l'eau. Ensuite viendra un travail au "Elf flesh" et la peinture des yeux.

Les canons des fusils ont été peints en "boltun metal" et la baionnette en "mithril silver"

Les uniformes : une couche de bleu sombre (Blue Tempête) de la marque Prince August a été utilisée, avant que les reliefs soient éclaircis avec du bleu de base de la même marque, pour accentuer les plis du vêtement. Je terminerai avec un léger brossage de bleu très clair. Ce qui est bien avec Prince August, c'est que cette peinture est généralement plus mate que celle de Games Workshop, et que les pots sont d'une conception qui prête moins au gaspillage, et provoque moins de séchage interne de la peinture lorsqu'ils sont à moitié vides.

Un tas de détails restent ,bien sur, à faire. Mais comme le disait ma grand mère, "doucement ch'ti gars, c'est un slow. Faut pas brusquer la bête".

Les couches de base continuent à être posées...

Tiens ! Après avoir massacré Claude François au karaoké, si on revenait aux Prussiens ? Le bataillon de mousquetaires commencé il y a quelque temps a été ressorti des tiroirs, pour la poursuite de la pose des couches de base.

Vous remarquerez la couverture roulée qu'ils ont en travers de la poitrine et, sur l'épaule,  la pièce de cuir qui permet de la maintenir roulée.

Les pantalons ont été travaillés en gris sombre, puis gris clair. La qualité de la gravure (Calpe) permet de bien souligner les reliefs au pinceau.