jjnapo
WATERLOO : 4e ETAPE
Les défauts des plaques de base corrigées à la peinture verte |
Comme leur nom l'indique, les plaques de base servent... de base à différents décors.
Le temps passant, avec le transport et les manipulations, elles s'abiment néanmoins.
Pour les rénover, je passe sur les taches et rayure une peinture acrylique qui était blanche et que j'ai teintée de vert.
Une fois séchée, celle-ci est travaillée à la bombe à peinture. D'abord vert foncé, puis marron, puis jaune.
Les plaques de relief que je poserai sur les plaques de base seront peintes de la même manière.
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AU FOU !
Roupillant, comme d'hab, pendant les heures de bureau |
Loin de moi l'idée de me prendre pour Napoléon.
Même si ma passion pour les soldats de plomb, le jeu d'Histoire et l'Empire m'amènera peut être à finir dans une chambre capitonnée d'un hopîtal pyschiatrique.
Par contre, j'ai bien rigolé en voyant les photos trafiquées que m'a envoyées Joris, le compagnon de ma fille pour fêter mon vénérable et canonnique anniversaire.
Une petite idée de ce qu'aurait pu être l'un de mes ancètres (sans doute paysan, comme beaucoup de monde à cette époque) si le destin militaire lui avait souri .
UN SIECLE ET VINGT-NEUF ANS PLUS TARD
Karl, mon mortier de 580 mm et son panzer-chargeur serviront de cibles |
Un p'tit saut dans l'espace-temps, ça n'est jamais fait pour déplaire aux amateurs de wargame.
Le samedi 23 février, JJNAPO et ses troupes de choc changeront donc d'uniforme pour se propulser pendant la seconde guerre mondiale.
Une méga reconstitution se jouera en effet de 8h à 19h à Carbon-Blanc, dans l'agglomération bordelaise, salle du Moulin, dans la salle de l'excellent club des Lanciers de la Garonne.
La règle : Blitzkrieg. La taille globale de la bataille : 20 à 30 mètres carrés ! Waouh !
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WATERLOO : 3e ETAPE
Le chemin creux travaillé au cutter |
Les plaques de relief ont été taillées au cutter. En essayant de faire les rebords de pente les plus doux possible.
Je les fixe sur les plaques inférieures avec de la colle pour dalles de polystirène .
Pour réaliser le célèbre chemin creux, je taille le dit chemin au cutter, de manière un peu plus profonde du côté Est (entre le carrefour et les environs de la ferme de Papelotte).
Pour gommer les imperfections, les bords du chemin sont recouverts de colle-mastic
Reste alors à donner une "allure" de terre aux plaques, trop lisses. Plutôt que d'utiliser du papier peint vert épais comme pour le décor de la bataille d'Orthez (voir plus loin dans ce blog), je choisis un crépi extérieur dont ,par chance, il me reste quelques pots.
Le crépi présente des avantages et des inconvévients.
- Les avantages : son aspect granuleux imite bien la terre. Sa composition pâteuse permet de bien adoucir les pentes et de gommer les imperfections des plaques travaillées au cutter. Enfin, une fois sec, grace à ses multiples aspérités, il facilite la mise en peinture (j'y viendrai plus tard).
- Les inconvénients : le crépi rend la plaque assez lourde. Et il sèche lentement. Il convient donc de stocker les plaques passées au crépi dans un endroit sec et pas trop froid (parce que, en prime, le crépi qui est d'une composition plutôt humide, n'aime pas le froid). Moi ça va, dans ma campagne béarnaise, et mon hangar, j'ai de la place. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde.
(à suivre)
RATATOUILLE S'EN VA EN GUERRE
A l'évidence, le bougre a du mal à cacher sa joie. Hi, hi, hi |
Le brave général Xavier Jaiduruskof de Frontrank tire son nom de la passion immodérée que sa famille a toujours nourrie pour les kalmouks et autres serfs avinés dont une marque britannique de figurines fabrique aujourd’hui d’excellentes reproductions titubantes.
Ce farouche combattant a aussi une particularité : il adore la galette. Sous toutes ses formes : celle qu’on palpe, et celle qu’on bouffe.
Rien d’étonnant dès lors de voir, ce samedi là , ses yeux s’allumer d’envie devant le gâteau que le maréchal Jean Passetdesmeilleures vient de déposer sur la table du repas de midi.
Histoire de fêter en ce début 2008 les retrouvailles des chtarbés du Napo, des fondus du plomb et des allumés de la baionnette, « JJ la racaille » (son p’tit nom pour les intimes) a fait l’acquisition d’une galette parisienne à la frangipane affriolante.
Une merveille de pâtisserie, achetée au sud de l’Adour , et dont la croute est aussi luisante et croustillante qu’une rangée de pustules blennoragiques rosissant au soleil d’hiver sur le ventre d’un candidat aux élections municipales, amateur de vin et de nanas pas farouches. Il y en a. Si, si.
Jaiduruskof salive. Son regard brille de la même flamme de lubricité que celle qui animait jadis le regard des guerriers de la redoutable tribu des « Girondins têtes de chiens » à qui l’on venait de présenter une squaw au corps badigeonné de suif et de pemmican.
Comme le signale en effet avec pertinence la page 1274 du Kama Sutra iroquois, rien de tel que le suif et le pemmican pour vous rendre gaillard devant la squaw. Et quand je dis gaillard, je suis modeste. Mais passons.
Dur mais juste, le maréchal propose de tirer les parts de galette au sort. C'est-à-dire aux dés.
Car, excepté Jaiduruskof, le gâteau en fait, tout le monde s’en fout.
La seule chose qui nous intéresse, c’est de savoir quel est le malheureux qui tombera sur la fève. Histoire de lui imposer le port de la couronne sur le crâne pendant toute une semaine. La nuit y compris, cela va de soi.
Sacré challenge. D’autant plus que des couronnes comme ça, on en redemande ! Le mot « Ratatouille » s’étalant en grosses lettres d’or sous ses fleurs de lys. Simple, pas commercial pour un sou, et de bon goût. Succès assuré au boulot.
Tremblant d’excitation, pâle de convoitise, Jaiduruskof , lui, se moque de ces considérations et voit avec anxiété ses petits camarades de jeu jeter le dé les uns après les autres.
La transpiration qui scintille sur son front n’a d’égal que les gouttes de sueur perlant sur les tempes de son collègue et adversaire, le vaillant général Jean-Pierre Unjourjelaurailevieux.
Ce dernier s’est en effet promis d’avaler discrètement (et traitreusement) la fève si d’aventure, celle-ci lui tombait sous la dent. Pas folle la guèpe. Mieux vaut risquer une oclusion intestinale plutôt que de passer une semaine au bureau avec ce truc là sur la tête. Les collègues seraient trop contents.
Il faut croire cependant qu’il existe une justice divine. Ou alors que le Bon Dieu a fait son service militaire en tant que moujik d’élite dans les troupes bourrées à la vodka du tsar Alexandre.
Car, sur un coup de dé de 6 , Jaiduruskof se voit soudain octroyer la 6e part. La plus belle, la mieux garnie. Celle-là même dans laquelle le maréchal Jean Passetdesmeilleures avait subrepticement, au préalable et au demeurant, planqué la fève maudite (on ne prend jamais assez de précautions avec les jeux de hasard, hi, hi,hi).
Rouge de plaisir, et ignorant superbement les quolibets de ses voisins hilares, Jaiduruskof pose avec émotion la couronne sur son crâne bouillonnant de fierté.
Du coup, le rythme de la bataille, qui avait été interrompue le temps de la boustifaille, s’en trouve bouleversé à la reprise des hostilités.
Solidement installé au cœur du dispositif français, et dopé par sa couronne, le désormais « roi Ratatouille » repousse le rude assaut livré par les troupes russes de Unjourjelaurailevieux contre la ferme dans laquelle les troupes de Napoléon pensaient entamer, après le repas, un roupillon réparateur. Bande de fainéants !
Qui plus est, son enthousiasme est communicatif.
A sa droite, le fougueux général Sébastien de Tumeveumevla enfonce allégrement l’aile russe.
Evidente est sa vaillance. Grande est sa chance aussi. Car si quelques conseils de prudence ne lui avaient pas été donnés au préalable par ses petits camarades de jeu, les cosaques de Unjourjelaurailevieux auraient fort bien pu le « tourner » quelque temps plus tôt.
Redoutable Unjourjelaurailevieux : il a l’œil. Et mieux vaut toujours se méfier de ce briscard là.
A gauche, le maréchal Jean Passetdesmeilleures, lui, est opposé aux teigneux généraux Michel Ducahos de Quercy et Friedrich von Vienzydoncpauvretrache.
Et il s’en donne à cœur joie. Pour réinventer avec allégresse la recette du pâté autrichien fourré à la prise de flanc. Entre autres pâtisseries.
Bref, enfoncés à gauche, défoncés à droite, repoussés au centre, les russo-teutons finiront par se rendre à l’évidence : mieux vaut plier les gaules plutôt que de tenir tête aux Gaulois.
Moralité, comme le dit le sage Lao Tseu : «Fais gaffe à la galette de Ratatouille. Parce que si tu tombes pas sur la bonne part, le dragon te bouffera les couilles ».
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C'est splendide, l'uniforme te va comme un gant, mais bon maintenant il va faloir te coucher et prendre tes pilules roses et bleues et arrêter de te prendre pour un autre.