jjnapo
HEIN ? QUOI ?
Les Français, face aux lignes anglaises |
Cousin par alliance du vaillant général Tumeveumevla, le colonel Sébastien Forest de Quasimodo est un peu dur de la feuille.
Personne ne sait si ce léger handicap remonte au jour où cet amateur de ballon ovale s'est mangé un poteau de rugby alors qu'il essayait d'échapper aux ardeurs braquemardesques de deux piliers de l'équipe adverse qui le poursuivaient en poussant de petits cris énamourés.
Quoi qu'il en soit, Quasimodo, hé ben, il entrave que dalle.
Au rugby, ça peut encore aller, même aves les esgourgues ensablées. Après tout, ce qu'on te demande, c'est de foncer dans le tas.
Dans une bataille napoléonienne, c'est plus embêtant . Car il faut alors savoir saisir toute la nuance entre l'ordre "Chaaaargeeez, bande de piments" hurlé à pleins poumons par un général de division , et le subtil conseil stratégique que vous sussure à l' oreille un chef de corps (en l'occurence, le maréchal Jean Passetdeseilleures) qui vous recommande de placer votre cavalerie légère à l'abri d'une ferme. Histoire de prendre l'ennemi de flanc quand il passera devant vous.
Car, se faire prendre de flanc, il aime ça, l'ennemi vu la régularité à laquelle il subit cette manoeuvre au sein du corps d'armée des "Chaudes lances de la baronne" (une sous-section débridée du très sérieux club des Lanciers de la Garonne, dont le siège se trouve à Carbon Blanc).
Ce samedi là , donc - premier jour du salon Stratéjeux - l'ennemi avait pris le visage de trois pervers polymorphes.
J'ai nommé les généraux Xavier Jaiduruskof, appelé "Déniche jaja" par toutes les cantinières de la grande armée ; Jean-Pierre de Unjourjelaurailevieux, comptable avaricieux du budget de la division ; et Michel Ducahos de Quercy, un revenant , accompagné pour l'occasion de la générale, venue gentiment les bras chargés de raisins pour le repas de midi..
Que se passa-t-il dans l'esprit torturé de Quasimodo ?
Songeait-il aux avances que lui avait fait une gargouille rencontrée deux jours plus tôt au sommet de la cathédrale de Bordeaux ? Se demandait-il où il avait rangé la perceuse et sa mèche en tungstène avec laquelle il se promettait de lui faire son affaire ?
Ou était-il troublé par la vision des trois généraux qui se tenaient devant lui : Jaiduruskof qui sanglotait nerveusement tandis que Unjourjelaurailevieux se rongeait les ongles d'angoisse, et que Ducahos de Quercy grinçait des dents en répétant de manière convulsive: "Putain, y a JJ en face. J'vais morfler, j'vais morfler, j'vais morfler. Pourquoi je ne suis pas resté dans mon bus, hein ? Pourquoi ?"
Toujours est-il que, pris d'une subite envie de suicide, Quasimodo lança sa cavalerie en ordre dispersé contre les dragons légers anglais de Unjourjelaurailevieux.
Ravi de pouvoir grignoter cet amuse-gueule servi chaud par un général insconscient et sourdingue, Unjourjelaurailevieux transforma illico les chasseurs à cheval de Quasimodo en hamburgers avec sauce piquante, oignons frits, tranche gluante de Ceddar et tout le toutim.
"Burp !" fit le général anglais rigolard, en rotant et en se curant les dents.
"Gasp !" lâcha Quasimodo avant de se faire rectifier le sonotone à grands coups de latte par Jean Passetdesmeilleures.
Dieu, merci, le reste se passa sans surprise. Les trois affreux prirent quand même la rouste promise. Unjourjelaurailevieux garda son surnom. Jaiduruskof noya son chagrin dans un excellent bordeaux. Et Ducahos reprit le chemin du Quercy en recrachant ses derniers pépins de raisin.
Forest de Quasimodo, lui, remonta dans son clocher.
Tiens ! La prochaine fois, au lieu de lui confier la cavalerie légère, je lui demanderai de s'occuper plutôt des canons de 12 livres.
C'est costaud. C'est sans mystère. Et le boucan qu'ils produisent en tirant lui fera le même effet que la "Petite musique de nuit" de ce brave Mozart, joueur de cornet au 12e léger.
Il y a pourtant un truc que je ne lui ai pas dit, à Quasimodo.
Les deux autres artilleurs avec lesquels il va servir, sur les pièces de 12, il parait qu'ils le connaissent.
Ce sont d'anciens joueurs de rugby. Des piliers, je crois.
"Cours Forest ! Cours !"
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COMME SI VOUS Y ETIEZ : STRATEJEUX 2007
Les premiers chocs, sous l'oeil du général Michel du Cahos de Quercy |
Bientôt. C'est à dire quand j'aurai deux minutes : le récit épique de Stratéjeux 2007 .
Un affrontement de deux jours qui vit les Français gagner Waterloo, JJ rigoler comme un damné, le général Quasimodo perdre le sens de l'ouie, le fantôme d'Alonso roder autour des cuirassiers, les fusées à la Congrève tournicoter au dessus des troupes adverses, et les Lanciers de la Baronne gagner leurs galons sur le champ de bataille.
Bref, un endroit où l'on rigolait bien.
Ca change des pisse-froid. ll y en a, si,si. D'ailleurs, si vous insistez, un jour, on vous donnera les noms.
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UNE ARMEE FAIT SES VALISES
Les célèbres boites de sardines napoléoniennes, à la sauce béarnaise |
Le grand, le beau, le magnifique salon "Stratéjeux" se déroule ce week-end des 17 et 18 juin à Floirac, dans la banlieue de Bordeaux.
JJNAPO et ses copains déjantés y seront, bien sur. Nom de d'là !
Quant aux armées anglaise et française, elles se ruent déjà dans leurs boites de métal pour se transporter en deux temps trois mouvements sur ce rendez-vous mythique.
Y a du plomb dans l'air.
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CHAAAAAARGEZ !
Après les life guards (rouges), vl'a les horse guards (bleus). |
Hé ben , ça a mis le temps ! Les Horse Guards sont terminés.
Ce régiment qui, comme bien d'autres, fut présent à Waterloo, lancera ses premières charges les samedi 17 et dimanche 18 novembre prochains à la salle JR Guyon, à Floirac (33), pour l'édition de Stratéjeux 2007.
Un détail : j'ai peint le drapeau (dans la cavalerie, on dit le guidon) du régiment en m'inspirant des illustrations fournies sur le site internet : Household cavalry information - standard
Comme le disait Lao Tseu: "Il n'y a que ceux qui ne cliquent jamais qui ne trouvent jamais"
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VIVE LES BELGES !
En première ligne. Plutôt deux fois qu'une |
Les Belges ont eu un cas de conscience à Waterloo. Les troupes alignées en 1815 face à l'armée française comprenaient des soldats qui , auparavant, avaient combattu aux côtés des Français.
Cela ne les a pas empêchés de faire leur boulot. Placés en première ligne par les Anglais, toujours aussi sympas avec leurs alliés, ces Belges là (vieilles figurines Wargames Foundry modifiées) ont subi le feu de la grande batterie française au début de la bataille.
Une question que les historiens n'ont jamais pu résoudre : on les avait dopés à la Chimay bleue ?
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face aux francais ils sont pas la frite ok elle est facile