Les grenadiers du bon docteur Friedrich, en cours de peinture

Après les Blacks, voilà les Blancs. C'est à dire, en langage napoléonien, les Autrichiens.

 Ces bougres là aiment déployer leurs masses d'infanterie partout où règne une forte odeur de baston.

Ils commencent à être peints à Carbon Blanc, dans la banlieue de Bordeaux, par l'éminent professeur en castagnologie Friedrich  von  Vienzydoncpauvretache, également surnommé Achmeingott, docteur honoris causa de l'Université populaire et belliqueuse des célèbres "Lanciers de la Garonne".

 Un homme redoutable. Comme il le dit souvent : "Qu'ils y Vienne !" (je sais, c'est moyen. Mais le match de rugby de ce soir m'a tout tourneboulé).

Les Français montent à l'assaut (figurines Wargames Foundry)

Samedi, au sud de Pau, un affrontement , symbolique des batailles livrées en Espagne entre 1808 et 1812 , opposera des troupes françaises, anglaises, portugaises et espagnoles sur une table de plus de cinq mètres de long.

Quelques centaines de soldats de plomb seront alignés et manoeuvrés pour la circonstance, au cours de l'après-midi.

Tous ceux que cela intéresse, y compris les néophytes, sont cordialement conviés à y assister ou à y participer.

Il suffit de le faire savoir par un message envoyé par estafette, par pigeon ramier, ou plus simplement par internet en laissant un commentaire sous cet article, avec vos coordonnées (tel ou adresse internet).

Les chasseurs à cheval français reconnaissent l'ennemi.

Une rude bataille se livre en ce moment , sous la pluie, au coeur des  collines du Jurançonnais qu'ont envahi les troupes anglo-hispano-portugaises commandées par le fourbe général JJ , surnommé "Jean Passetdesmeilleures" ; et une armée française placée sous les ordres du fougueux général Francky Biniou, issu d'une vieille famille de militaires de Coëtquidan, récemment installé au pied des Pyrénées, et qui a précipitamment quitté ses quartiers de Lasseube pour repousser les intrus.

Le but de la manoeuvre : prendre le controle des routes occupées par les lignes adverses.

Voici les premiers clichés des affrontements, qui ne se termineront que tard, demain. Après l'apéro, comme cela va de soi.

Un boulet, un 6 fait au dé, et c'est le porte-drapeau qui trinque

Lors des batailles napoléoniennes, la prise d'un drapeau ennemi était considérée comme un remarquable fait d'armes.

Les artilleurs portugais, du moins ceux commandés par JJ, se sont pour leur part fait une spécialité : celle de jouer aux quilles avec les porte-drapeau français. A l'exemple de ce dragon venu s'approcher un peu trop près d'une pièce de 9 livres.

Faut toujours se méfier des p'tits gars de Porto.

Une vue aérienne du champ de bataille béarnais

Un rendez-vous professionnel inattendu, et voilà que deux belligérants sont contraints de déposer (momentanément) les armes.

La seconde partie de la rencontre entre les Anglo-hispano-portugais de JJ et les Français de Franck a du être reportée à d'autres temps.

Qu'à cela ne tienne. Les retrouvailles n'en seront que plus acharnées.