C'est sur. Y a encore du boulot.

Après avoir mis les couleurs de base de mon bataillon de la KGL, j'ai recouvert les figs d'un lavis noir. Puis je m'attaquerai aux visages avec une autre "encre", et je reviendrai sur les couleurs principales, la rectification des détails, et tout le toutim.

 C'est les vacances. On n'est pas aux pièces.

Des Teutons, encore des Teutons. Ma parole ! Y a plus que ça !

Entre deux cartons de déménagement, je me suis attaqué à l'un des quatre bataillons de KGL qu'il me reste à peindre.

La King German Legion était composée de troupes de ligne hanovrienne. Elle portait des uniformes anglais.

Cette unité  a participé à plusieurs batailles livrées en Espagne , ainsi qu'à celle de Waterloo. Elle était considérée comme une troupe d'élite.

Sur les drapeaux, que j'ai commandés à GMB Designs, le mot "Peninsula" devrait d'ailleurs figurer en bonne place, sauf surprise.

Vous noterez, fiers et sagaces blogueurs, les couleurs d'uniforme inversées sur le tambour (maintenant, on dit batteur).

 Ce qui n'a absolument rien à voir avec les us et coutumes nocturnes du bonhomme, cela va de soi.

Garrochistas , grenadiers montés et dragons espagnols dans l'arène

Quelques clichés inédits sur la baston de l'aut' samedi. Juste pour le plaisir des yeux.

Les lieux du drame. Atroce, n'est-il pas ?

Monseigneur JP de Lafumée de la Miséricorde, ce remarquable prélat, est un homme prudent.

 Quand il aide une retraitée à traverser la rue,  ce n'est qu'une fois arrivé sur le trottoir d'en face qu'il lui fauche son sac à main , avant de l'assommer à coups d'ostensoir, pour éviter que la vioque appelle  à l'aide.

De même, lorsque, la bave aux lèvres et la soutane fébrile, il saute sur l'une de ses paroissiennes trop gironde dans le secret de son confessionnal, il prend toujours la précaution de bien tirer le rideau avant de parler de septième ciel et de goupillon à la gueuse pénitente.

 Las ! On ne peut pas toujours penser à tout. Surtout lorsque l'on tombe sur un de ces êtres pervers, manipulateurs, sadiques et tortueux que l'on croise si souvent de part et d'autre des berges de l'Adour. Un Landais, quoi .

Or, c'est bien ce qui s'est passé l'autre jour, lorsque Lafumée, placé à la tête de l'aile  cavalière d'une division anglo-portugaise, a décidé d'aller escagasser l'ignoble - que dis-je ? l'odieux - Didier van Blue Swede Shoes qui lui faisait face avec quelques bataillons de Français.

Le pyschopathe des pinèdes  campait solidement au pied d'une colline que l'archevêque de Gujan Mestras avait décidé de faire pieusement gravir à sa cavalerie. Histoire d'essayer de prendre le Français de flanc, de le piétiner sous un sabot rageur, puis de le hacher fin, fin, fin à coups de sabre émoussé.

Ce que l'innocent prélat ignorait, c'est que l'atroce van B. , tout juste sorti d'une soirée mousse et t-shirt mouillé organisée dans un bouge de Mont-de-Marsan, s'était soulagé de toute la bière qu'ils avait bue au cours de la nuit, en arrosant copieusement les pentes herbues de la dite colline.

Pentes déjà rendues fort glissantes par les pluies incessantes qui, cette année,  ont fait passer pour des cons tous les juillettistes ayant gobé les fariboles et autres coquecigrues des prévisionnistes de Météo France, persuadés que l'été serait caniculaire.

Bref, cette colline là, c'était une patinoire. Arriva donc ce qui devait arriver.

Parvenu non sans mal  au sommet du monticule, Lafumée se pencha pour mieux observer les Français qui rigolaient en bas, de l'autre côté. En effectuant ce mouvement, il provoqua un léger déséquilibre du cheval qu'il chevauchait. Bourrin qui se mit alors à glisser, d'abord doucement, puis de plus en plus vite sur l'herbe humide.

Croyant que le patron leur donnait l'ordre de charger, les autres cavaliers suivirent. Et c'est ainsi que deux régiments entiers de dragons légers, l'un anglais et l'autre portugais, tombèrent sur les baïonnettes soigneusement aiguisées des Français.

"Mais, mais, mais..." balbutia l'archevêque guerrier au cours de sa longue et désastreuse glissade. "Y a pas de mais ! " répliqua van B. ,  tel le berger énamouré et solitaire qui se saisit affectueusement de la croupe d'une brebis aguicheuse dans un sombre recoin d'estive.

Comme le dirait mon pote Winston , la suite se passa dans le sang, la sueur et les larmes. Et la cavalerie anglo-lusitanienne passa de vie à trépas dans une forte odeur de bière tiède et de morue rance.

Rude et atroce spectacle. Je propose une minute de silence. Requiem in pace, bourrinus.

La charge maudite

C'est comme pour les charges d'opportunité. Les emmerdes ne viennent jamais d'où l'on pense.

Quelques petits tracas m'ont tenu éloigné du blog, ces jours derniers. Mais tout trouve une solution. Et je m'en vais de ce pas reprendre le récit des aventures torrides et hallucinantes que notre petit groupe de fondus du napo a vécues l'autre jour.

Où l'on verra l'onctueux JP, alias Lafumée, essayer de faire tomber les foudres du ciel, et les sabres de deux régiments de cavalerie,  sur des bataillons français que le perfide Olivier van Blue Swede Shoes avait pris la précaution d'équiper au préalable de paratonnerres ; ainsi que de farouches Ecossais - ivres morts comme d'hab - tenter de faire comme leurs potes espagnols : prendre d'assaut un bois dans lequel il avaient l'intention d'aller cuver leur whisky.

Rien que des gnons, des horions, des bouffes, des mandales, des bourre-pifs, des taquets, des pains, des marrons et des chataignes dont ces deux terribles belligérants ont le secret.

Bref, à suivre. Pour le moment, j'vais me goinfrer avec les aventures de ce bon Sherlock à la télé, et enchainer par deux épisodes de Band of Brothers que j'ai déjà du voir 3678 fois.

Que les Dieux de la baston soient avec vous, mes gaillards.