Du lourd et du dur à peindre. Mais j'en ai vu d'autres

En attendant de recevoir mes bataillons du corps francs de Lutzow , et de terminer le soclage des Brunswickois (c'est quasiment fait) , je me suis attaqué à un régiment de cuirassiers français que j'avais depuis longtemps dans mes tiroirs.

Là, il y a du boulot, nom d'un ours en peluche.

Une fois peint, ça m'en fera deux.

Eeeeuuuuh, je veux dire : deux régiments de cuirs.

J'te vois venir, avec tes commentaires sardoniques, infâme Yapudo.

Ils parlent allemand avec un fort accent anglais

Le bataillon de landwehr hanovrienne progresse.

Je l'ai doté d'un drapeau du Hanovre de l'époque : un cheval blanc sur fond rouge encadré de vert.

Il reste un tas de détails à travailler : des ombrages, les sangles sur lesquelles je dois repasser du blanc, les yeux, les socles bien sur. Mais ça prend tournure

Selon la règle, c'est classé "conscrit". Mais ca sert toujours.

De nombreux bataillons de landwehr hanovrienne ont combattu à Waterloo, souvent habillés avec de vieux uniformes de raccroc de l'armée britannique, dans laquelle un penny ça a toujours été un penny.

Je me suis donc remis sur l'un d'entre eux, entamé voici quelque temps et composé de figs en plastique de Perry ainsi que de deux ou trois Wargame Foundry dont les uniformes sont à reprendre.

Comme d'hab, les couleurs de base sont posées. Maintenant, je vais m'attaquer aux détails et aux ombrages.

Dans les mois qui viennent, j'ai aussi quelques autres projets.

Une nouvelle unité de landwehr, en casquette (il y en a chez Perry, mais sans figs de commandement. Ce qui est dommage).

Chez les Prussiens, les trois bataillons aux uniformes noirs liserés de rouge du  fameux corps franc de Lutzow qui a combattu à partir de 1813 avant d'être intégré dans des unités régulières. La commande est d'ores et déjà prête à être envoyée ces jours prochains à Calpe miniatures. Puisse cette excellente marque vivre éternellement !

Chez Perry, des compléments d'unités néerlandaises, belges et de Brunswick.

Une originale unité d'infanterie française composée d'émigrés et qui a combattu avec les Anglais pendant la guerre d'Espagne (Wellington s'en méfiait tellement qu'il préférait les plaçer en deuxième ligne). Celle-là, j'y pense depuis longtemps (n'est-ce pas Sébastien, ô maitre vénéré du Périgord ?) Ne serait-ce que pour faire bisquer les joueurs qui détestent jouer anglais. Hi,hi,hi.

Côté diorama, outre une petite charge de grenadiers de la vieille garde, j'envisage aussi  un gros truc à plus long terme. Il s'agit de la charge de tout un régiment de cosaques russes de la garde contre des Français retraitant en 1814 pendant la campagne de France. Cela, pour reprendre une gravure célèbre que je trouve splendide.

Mais dans quelle marque trouver de beaux (et surtout de vrais) cosaques de la garde, lances baissées, prêts à empaler l'adversaire ? J'en ai vu chez Front Rank. Mais ceux qui chargent lance baissée sont présentés comme  des cosaques du Don, et je ne parviens pas trop à voir s'il y a des différences dans la gravure. Si vous avez des tuyaux, merci d'avance !

Les Ecossais en embuscade derrière la rivière

D'autres photos de la méga-table. Elle devrait être présentée en mars prochain lors de la 2e journée du rassemblement d'amateurs de wargame organisé au château de Pau.

Au centre, les Anglais attendent de faire feu derrière la rivière

Voilà ce que donne mon décor, avec plein de figurines.

J'en ai mis un max, sans trop calculer la disposition des unités, juste pour le plaisir d'aligner des masses de combattants. Mais aussi pour voir ce qu'une table comme celle-ci, même non jouée, peut donner dans une exposition de modélisme par exemple. Ce qui peut également être un moyen de recruter des joueurs.

L'exercice donne une bonne idée de ce que l'on peut améliorer. Tant en décors qu'à travers les différentes saynettes qui composent une table. J'y reviendrai dans les jours qui viennent avec différentes photos.

Sur la table, on trouve des Français face à des Anglais et des Brunswickois.

Autre chose : j'ai réalisé que, pour les photos, la lumière artificielle n'a rien à envier à la lumière du jour. Car elle accentue les contrastes.

Tous les clichés présentés dans cet article ont été pris sans pied.

 Dans les jours qui viennent, j'essaierai avec un pied.

De toutes façons, c'est le pied !