Je l'avais déjà jouée en 15 mm. Je vais la refaire en 28

Parmi les bouquins qui m'ont été offerts pour Noël (dont un intéressant Louis XIV que j'attaquerai après avoir terminé la longue lecture des "Guerres de Vendée" d'Emile Gabory) figurent ,bien évidemment, des ouvrages napo .

L'un d'eux est consacré à la bataille des Quatre Bras (16 juin 1815) . Il fait partie de la collection "Les batailles oubliées" publiée aux éditions Historic'one

Un de ces quatre, ça me donnera l'occasion de présenter une reconstitution en 28 mm de cette baston qui a précédé celle de Waterloo.

Car, outre les Anglais, on y trouve du Hanovrien, du Nassau, du Hollandais et du Belge. Autant de troupes que j'ai le grand plaisir de posséder.

Arrosé d'une bonne Chouffe brune, ça devrait le faire.

Quand je disais que l'exercice d'observation proposé ces jours derniers était ardu, voire diabolique, j'avais raison.   

En fait, les intrus figurant dans le bataillon d'infanterie britannique qui a été constitué spécialement pour combattre pendant la période de Noel, sont les 16 zigotos qui ont gardé l'uniforme classique de la ligne anglaise.

Car, attaquer les Français à Noël, avec des Anglais déguisés en Père Noel, constituait entre 1808 et 1815 une astuce subtile qui a été utilisée lors de bien des campagnes d'hiver.

L'adversaire étant alors incapable de savoir si on lui amenait ses cadeaux ou bien s'il allait manger des bastos.

Il estd'ailleurs très regrettable qu'aussi peu d'historiens s'en souviennent.

Où sont les intrus ? Je sais. C'est pas facile.

J'en ai conscience. Cet exercice d'observation est extrèmement difficile. Mais je vous sais suffisamment habiles pour résoudre cette redoutable enigme.

Regardez attentivement la photo qui accompagne cet article, et ne vous laissez distraire par rien d'autre .

Puis répondez à la question suivante : "Des intrus sont glissés parmi les soldats de ce bataillon d'infanterie britannique. Saurez-vous les reconnaitre ?"

J'offre une baïonnette en sucre d'orge au premier qui trouve.

Bonne chance, et joyeux Noël à tous .

Les T34 astiquotent le Tigre: "Hé bouffon, ta mère en tongs à Prisunic

Un ancien de la 2e DB rencontré un jour au château de Pau devant une table de Blitzkrieg racontait voici quelque temps que, pour éliminer un char Tigre, hé ben, il fallait se mettre à plusieurs. Sinon, c'était bernique et peau de zouave.

Cette recette du gigot de félin blindé a été réinventée hier, façon moldave, avec les T 34 que vampire junior a lancé à l'assaut de mon gros char ostrogoth .

La méthode est simplissime : deux chars  pour astiquoter l'adversaire, un pour lui  servir de chèvre, et un quatrième pour le choper par derrière selon une technique que les saints Evangiles et la congrégation des Soeurs de l'immaculée conception poitevine m'interdisent de nommer plus clairement.

L'affaire n'en a pas moins été coriace. Et il a fallu que les obus bolchéviques immobilisent et déchenillent d'abord mon Tigrounet avant de le faire passer à la casserole.

Mais la bête a quand même fini par être boulottée par les morfals des steppes. "Ch'est goûtu . Cha a du retour. Mais cha chent un peu la bière" a commenté mon digne rejeton, Wladimir l'empaleur, en rotant et en recrachant négligemment quelques os de tankiste teuton sur la moquette du hangar.

Le récit, ci joint, en photos.

Karl, le méga obusier ostrogoth, cible de l'attaque russe

Avec Vampire junior, on a entamé une ch'tite partie de Blitzkrieg dans mon hangar. Par une température similaire à celle qui devait jadis régner au goulag . Thème : la Russie en pétard face à l'envahisseur

Deux compagnies ruskofs, quelques T 34 , des commissaires politiques mal rasés et pas vraiment arrangeants , ainsi que l'artillerie lourde des buveurs de vodka ont décidé de mener la vie rude aux Teutons qui me sont échus.

Va encore y avoir des pleurs et des grincements de dents dans la toundra.

Seule consolation : mon sniper n'a tiré qu'une fois et il a fait mouche. Hi,hi,hi. J'adooooore mes dés !