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AU PAS DE CHARGE !
Une belle table, une bonne ambiance. Que demander de mieux ? |
Himmelgott und vingtded'chiu ! comme dirait le ch'ti père Benoit en constatant qu'un archevêque relou lui a piqué sa soutane pour en faire une toile de tente, la journée napo de samedi a été menée tambour battant !
La bataille qui opposait le matin des Teutons ricanants aux Franzosen tremblotants a été si rapide qu'après avoir bu à midi un godet de Gevrey Chambertin, suçoté un Gaillac médaille d'or, écorniflé quelques excellents sauciflards et rattrapé un calendos bien fait qui se barrait en courant, on a remis ça - pour une autre empoignade - au cours de l'après-midi. Du rarement vu. Mais quoi ! Fallait bien fêter la dernière empoignade de l'année.
Les détails sordides et croquignolesques de ces torrides corps à corps (il gelait dehors, mais dans la salle on était en maillots de bain) vous seront livrés dans les jours qui viennent.
Où l'on verra le terrible Fritz von Lopette, charger comme un damné à la tête de ses cuirassiers après leur avoir fait sniffer 15 grammes de coke assaisonnés au piment d'Espelette ; l'effroyable Michel du Cahos, le monstre des vergers, enseigner à ses adversaires la subtile technique de la défense en béton armé spéciale bunker ; l'onctueux JP de Lafumée de la Miséricorde, archevêque de Gujan Mestras, se couvrir la tête de cendres le matin et se l'entourer de lauriers l'après midi avant d'entamer un vibrant "Te Deum" d'actions de grace ; et ma pomme rigoler sournoisement en lançant des dés 6 limés.
Des dés devenus tellement célèbres que - il n'y a pas si longtemps - l'un de mes adversaires en Blitkrieg a carrément refusé que je les utilise. Véridique. Hi,hi,hi. C'est beau, la gloire.
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Y A PLUS QU'A
Les Pruskos sur le pied de guerre. Ah ! les sales bêtes ! |
Ca y est. Tout est dans les boites et la Yaris est chargée à mort avec ses plaques, ses tréteaux, les caisses de décor. Y a que la bouteille de jaja que j'ai gardée au chaud.
Mes armées prussiennes et françaises vont prendre la route de la Gironde, demain, à l'heure où les hiboux gelés tombent des arbres.
On sera pas bézef autour de la table. Mais on en profitera pour expérimenter quelques trucs :
- Une demi-heure maxi par tour de jeu pour poser les ordres, concocter des coups vicieux et aller vomir d'angoisse dans les toilettes
- Deux objectifs tirés au sort dans chaque camp (et non révélés à l'adversaire) sur les trois parties adverses de la table : 1 c'est le tiers gauche du camp adverse, 2 c'est le centre, 3 c'est le tiers droit. Ces numéros figurant sur des billets pliés que l'on choisit en plongeant la main dans un chapeau.
Avantage du procédé : ça évite de grouper toute l'armée au départ dans un coin de la table, comme cela nous arrive de plus en plus souvent. Ca maintient un suspense insoutenable. Ca favorise les déploiements, donc les manoeuvres. Et ca laisse planer un doute affreux sur l'issue de la partie.
Ensuite, on fait les comptes en désignant comme gagnant celui qui a le plus banané l'autre tout en atteignant ses objectifs. Rien que du classique.
J'avais déjà testé ça en Dordogne avec l'abominable général Sébastien Riou (le monstre du napo dont même Dracula a peur). C'était plutôt sympa. Alors maintenant, y a plus qu'à comme dirait Melle Odette en ouvrant la porte du "Perroquet bleu" à un régiment de zouaves.
ALERTE ! REV'LA LES TEUTONS
Un sang impur va encore abreuver nos sillons |
Des hordes d'Ostrogoths sont en train de franchir nos frontières.
Le branle-bas de combat résonne dans les campagnes gelées.
Une baston va se livrer samedi en Gironde, du côté de Carbon Blanc.
Au menu : gigot de Prussiens aux airelles, ou fricassée de Français. C'est selon.
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LA MORT ET LES TAXES
Le messager, blême et tremblant |
Cet aide de camp anglais a la mine grave des heures sombres.
Il vient de débouler sur le champ de bataille, au mépris des balles qui sifflent et de la mort qui fauche, pour apporter à Wellington une missive qui va faire frémir d'effroi le commandant en chef des buveurs de bière tiède.
Il s'agit du solde d'impôts que le "vilain jeton", comme l'appelaient les Français, va devoir payer à la couronne, avant la fin de l'année et la joyeuse période du plum pudding à la graisse de brebis farcie au cheddar.
J'ai essayé de peindre les traits hagards du porteur de ce "dernier rappel avant poursuites", en reproduisant tout le côté tragigue que la situation.
Et puis je suis allé me jeter une lambic Faro Lindemans derrière la glotte pour me remettre de toutes ces émotions. Faut ce qu'il faut .
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DAMNED... ALZHEIMER ME GUETTE
Milliarded'chiu ! L'un de mes sagaces lecteurs m'a confondu ! Je me suis mélangé les pinceaux dans l'identité des généraux anglais. Je viens de le découvrir avec honte et consternation en vérifiant sur les listes de Front Rank.
En fait, celui que je prenais pour Hill n'est autre que Beresford, et celui que je prenais pour Beresford n'est autre que Lowry Cole.
Merci donc, mon cher Lechevalier, de m'avoir remis sur le droit chemin de la vérité historique, toi qui semble avoir "l'oeil pointu du cavalier" comme le disent les militaires.
Et soyons philosophes. L'essentiel, après tout, c'est que les figs soient peintes et que je ne mélange pas encore la Chimay bleue et la Chimay rouge. Ce qui serait autrement plus dramatique
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et oui en perigord on a pas de petrole mais alors on..... n'en a pas du tout
par contre des idées de genie ça on en est gavé surtout moi .......