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Des soldats de plomb, des copains ,et des batailles napoléoniennes

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DON DIEGO Y FURIOSO

Don Diego y Furioso y Morpionus. Y a pas plus retors que ce gars là
Don Diego y Furioso y Morpionus. Y a pas plus retors que ce gars là 

Ces prochaines semaines, je vais compléter tous mes états-majors. Après les Portugais, je me suis attaqué à un officier espagnol, l'horripilant Don Diego y Furioso  y Morpionus.

Juste pour le plaisir, je lui ai donné l'uniforme classique d'un régiment de ligne ibérique : blanc à revers rouges. 

Quant à la couleur du tapis de selle, pour laquelle j'avais un doute (bleue ? rouge ?) je me suis inspiré de la célèbre gravure représentant les généraux français se rendant aux Espagnols à Bailen sous les huées de leurs soldats. En arrière plan à gauche, un officier d'état-major espagnol monte un cheval ayant un tapis de selle rouge.

Dans les jours qui viennent, un général de brigade et son aide de camp suivront. Puis viendront les Anglais, et je remplacerai les trois Français qu'un cloporte m'a chouravé l'autre jour.

Allez ! Au boulot !  Ooooolllléééé !

 

GALONNES ET PORTUGAIS

Les plumets rouges et blancs sont de style anglais En plus, ils sont polis. Ils disent bonjour Chez les généraux portugais, les revers d'uniformes sont blancs

Les plumets rouges et blancs sont de style anglais
Les plumets rouges et blancs sont de style anglais 

Ca manquait à mes brigades portugaises qui erraient ,désespérées,  sur les tables de jeu.

Trois officiers supérieurs viennent de mettre bon ordre à tout cela : un général de division, un de brigade et un officier d'état major. Les figs sont de Front Rank.

J'ai trouvé les illustrations des uniformes sur le forum du site "Les amis du patrimoine napoléonien".

Il suffit d'aller sur google , de chercher L'uniformologie de l'armée portugaise , et on tombe tout de suite sur l'article illustré. Tout y est.

Maintenant, je vais passer à des espagnols. Pour compléter mes galonnés.

 

LE PRINCE D'ORANGE EST DE SORTIE

Sa Hauteur princière sur son bourrin immaculé Le fourreau de son épée, dépeint sur les gravures, était rouge. Hé oui Tiens, faut que je rectifie un détail. Une fois de plus Les ceintures de commandement sont orange, bien sur Le prince et son état-major en train de grinoter du gouda

Sa Hauteur princière sur son bourrin immaculé
Sa Hauteur princière sur son bourrin immaculé 

Avant d'aller marcher sur le sentier du GR 8 avec ma blonde, au Pays basque (parait qu'il y a des restes de redoutes napoléoniennes entre Cambo et Sare), un ch'ti coup d'oeil sur le prince d'Orange et son état-major, à Waterloo.

La scène représente le blondinet et ses potes avant que son altitude sérénissime  prenne une bastos française dans la couenne, au sud de Bruxelles. Pauv' ch'ti gars .

 

LA BRIGADE AU COMPLET

Seize figs, Faut que je commande une hampe de drapeau Le Hollandais, c'est comme le Portugais : dominante bleue J'aime bien la casquette du tambour Tiens, j'ai oublié de peindre une sangle sur une jambe du tambour Le socle :enduit de rebouchage,peinture marron, sable, flocage, argile

Seize figs, Faut que je commande une hampe de drapeau
Seize figs, Faut que je commande une hampe de drapeau 

Les quatre bataillons de ma brigade hollando-belge 1815 sont désormais terminés. Voici une unité de ligne hollandaise. Je l'ai dotée d'un drapeau des Provinces unies trouvé sur le site Flags of the napoleonic wars.

Bientôt, la brigade sera rejointe par le prince d'Orange et son état major.

En plus du régiment de cavalerie ( carabiniers) , que je possède déjà , j'envisage de commander un régiment de Dragons légers hollandais, qui ont fort belle allure, ainsi bien sur qu'une batterie d'artillerie.

Après, faudra bien que je me décide à compléter mon armée alliée de Waterloo avec des Hanovriens. Ils y étaient en masse.

Toutes ces figurines sont des Perry, oh pardon, des excellents Perry.

 

 

L'ASSAUT DE FRONT, CA CRAINT

Le 7e Hussard va taquiner les Anglais en passant la rivière Les dragons attendent leur heure au centre Les dragons espagnols, à l'aile gauche alliée L'attaque des collines par les Français A l'aile droite français, une pièce de 9 livres soutient les troupes

Le 7e Hussard va taquiner les Anglais en passant la rivière
Le 7e Hussard va taquiner les Anglais en passant la rivière 

Appelons un chat un chat : y a rien de plus coton que d'enlever une colline sur laquelle sont solidement ancrées des troupes qui jouent la défensive. En particulier s'il s'agit d'Anglais, et même s'ils sont renforcés par des Espagnols. Car les Espagnols ont un gros avantage : ils ne sont pas toujours très costauds, mais ils  sont nombreux.

Ce casse-tête choisi pour donner un peu de piment à la sauce, a été posé l'autre samedi aux troupes françaises que ma pomme et un débutant talentueux , le général Thomas de Mangedoncmoicellelàmongaillard, avions l'honneur et l'avantage de commander.

Le rébus était d'autant plus délicat à résoudre que, pour faire joli, j'avais fait sinuer une rivière sur un coin de la table. Or, la rivière, c'est comme la frontière espagnole quand tu vas faire le plein d'alcool frelaté et de cigarettes pas chères dans les ventas aragonnaises : tu la passe sans problème à l'aller, mais t'as toujours une chance de te faire choper par les argousins au retour.

Il suffit que l'autre t'attende en rigolant sur la rive adverse, que tu te retrouve désuni en amenant tes troupes à mouiller leurs p'tites papattes dans l'eau glacée, et qu'il te charge avant que t'ai pu sortir la serviette de bain de ton havresac. Vicieux mais classique.

Néanmoins, Thomas-la-menace et votre serviteur avons relevé le gant. Et , tout en envoyant un peu de cavalerie amuser la galerie sur notre aile gauche, de l'autre côté de cette foutue rivière, nous avons stoïquement avancé en masse à l'aile droite.

Sur les collines d'en face, les anglo-portugais qui étaient en train de taper le carton, nous ont vite fait connaitre tout le désagrément que cette manoeuvre inoportune leur faisait éprouver.

Leur irritation a pris  la forme de quelques solides boulets de 12 et 9 livres. Bien vu : la fonte, envoyée bien chaude, est toujours plus difficile à digérer lorsqu'on a l'estomac délicat d'un ch'ti gars du sud-ouest accoutumé aux mets aussi légers que  subtils que sont le magret de canard confit aux haricots-maïs, le cassoulet toulousain et le boudin frit à la poële dans la graisse d'oie.

Qu'à cela ne tienne. Comme des gros bourrins que l'on étaient, on a continué à progresser  face aux troupes que dirigeaient deux odieux généraux : Vivian de Labelleoasis, un sadique de la pire espèce, et Michel du Cahos de Moissac. Un stratège dont le degré de psychopathie a déjà amené quelques psychiatres à écrire d'effrayantes thèses universitaires.

Ces experts se disputent autour de plusieurs hypothèses : Michel du Cahos de Moissac, alias le monstre des vergers, est-il le descendant direct d'Attila , le fils naturel de Belzébuth ou l'effroyable produit d'une éprouvette de laboratoire dans laquelle ont été mélangés des gènes de mygale et de hyène ? Personnellement, je penche pour la troisième solution. Bien que je trouve la piste de Belzébuth intéressante.

Bref, les Français ont continué à avancer, et ils ont mangé chaud. Jusqu'à voir deux de leurs  bataillons, réduits à l'état de guenilles par les boulets alliés se faire hacher fin, fin, fin lors de charges lancées par des Espagnols aussi excités qu'un matador pédophile devant un taurillon en string.

Un troisième bataillon, pris pour cible par des Ecossais , se voyait pour sa part obligé de reculer , avant de tomber dans les bras d'un escadron de dragons lourds KGL, et d'être fait  prisonnier.

 Car, dans l'Evangile selon Saint Napo, il est bien écrit qu'une troupe reculant, ou retraitant qui entre en contact avec une unité ennemie placée derrière elle, est prisonnière . Gasp und mordious !

Quelques satisfactions tout de même en fin de journée:

- La brigade française commandée à notre extrème droite par Thomas-le-sanglant, a fait faire demi-tour à la cavalerie espagnole, dont les redoutables carabiniers royaux  (lourds, élite). Et elle a commencé à exercer une sérieuse menace sur l'aile alliée.

 - Un bataillon écossais de Black Watch (vétéran teigneux)  qui avait chargé une de nos unités, s'est retrouvé directement sous la menace d'une charge de flanc ET de dos de mes dragons. (Je ne suis pas prêt d'oublier le regard noir que m'a lancé à ce moment là le descendant de Belzébuth)

Enfin, deux bataillons anglais, imprudemment descendus de leur colline par Michel qui - une fois n'est pas coutume - avait décidé de faire quelques pas prudents en direction des Français, ont été très, très, très chaleureusement accueillis par ma pièce de 6 livres chargée à mitraille, ainsi que par les bastos que leur envoyaient de face et de dos une unité française en ligne ainsi que des tirailleurs embusqués dans un bois. Un vrai régal pour les yeux.

Bref, l'heure filait. Le jour tombait et l'issue finale était encore en balance malgré un net avantage en pertes pour les anglo-portugais , fiers comme des bars tabacs. Bravo, les mecs ! Belle baston, ma foi 

 

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