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LES LIEUX DU DRAME
Des champs de blé, des collines et une loooongue table |
Voilà, dans toute leur atroce solitude, les champs, routes et sous-bois où tant de braves soldats de plomb , tant Français qu'Autrichiens, vont périr demain, dans mon hangar.
Les belligérants sont déjà agenouillés dans leurs chapelles respectives, en train de se recueillir et de prier pour le salut de leurs âmes. Tels les preux chevaliers de jadis.
Moi aussi, je suis entré en veille : devant une Kro bien fraiche. A chacun sa méthode.
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AU COEUR DE LA BASTON
La ligne anglaise, ca a de la gueule. Surtout si elle est irlandaise, |
Quelques clichés de la dernière bataille, en attendant une autre grosse baston qui se déroulera samedi dans mon hangar, avec cette fois-ci une alliance d'Autrichiens et de Prussiens. De l'ostrogoth pur porc : têtu, vicelard et pas vraiment poète. Le teuton comme on aime le rosser, quoi.
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COMMENT CASSER UN CARRE ? LA RECETTE BEARNAISE
La cavalerie lourde anglo-alliée s'élance avec gourmandise |
Comme me le rappelle régulièrement le professeur Tournesol, casser un carré, en napo, c'est la quadrature du cercle.
Ca arrive pourtant parfois. Voici la recette de ce mets particulièrement difficile à concocter :
- Prenez quelques grosses pincées de cavalerie lourde.
- Accompagnez les d'une batterie à cheval , si possible d'élite, pour que la sauce prenne mieux .
- Saupoudrez le carré d'une bonne dose de boulets anglais sur lesquels vous aurez écrit au préalable quelques messages affectueux , du genre "T'as le bonjour de Wellington, mon pote", ou "goute zy donc à cui là, piment".
- Une fois le carré bien percé de part en part, et débarassé de sa détestable pellicule de compagnies d'élite, projetez sur le côté canardé deux grosses cuillerées de carabiniers.
Là vous avez le choix : des carabiniers hollandais au fort goût de vieux gouda rance, ou des carabiniers belges au fumet très prononcé de Gueuze lambic. On peut aussi mélanger les deux. Ce qui oblige la putain de batterie d'artillerie postée sur une colline, derrière le carré en question , à choisir sur qui elle va tirer.
- Chargez... le carré d'une bordée d'insultes et de furieux coups de sabre. C'est pas marqué dans la règle Vive l'empereur, mais chez nous, bien au sud de la Loire, on a aussi le droit de cracher sur l'adversaire. Parce que le glaviot verdoyant, c'est comme les huitres, on l'apprécie toujours pour son petit goût iodé.
- Observez alors l' amusante émulsion qui se produit à la surface du carré : d'abord tremblotant, puis liquéfié, puis se réduisant à vue d'oeil avant de retraiter vers le fond de la poële.
Voilà, c'est tout. Servez le plat, comme il se doit, avec des ricanements.
LE COMPAS (ENFONCE) DANS L'OEIL
La cavalerie légère de JP avec les Lanciers noirs de Brunswick |
Arf ! Arf ! Arf ! Gargle ! Pfiuuuuuu !
J'chuis crevé. Je viens de faire quinze fois le tour de mon hangar sur les mains , en signe de pénitence, après la bourde que j'ai commise l'autre samedi aux dépends de mon copéquipier. J'ai nommé le très pieux et très saint monseigneur JP Lafumée de la Miséricorde.
Figurez vous que ce zigoto - pardon, ce gaillard - avait décidé de s'occuper de la cavalerie anglo-alliée sur notre aile gauche.
Arrivées sur une colline, face aux chasseurs à cheval français, ses troupes ont eu l'opportunité de commettre l'un de nos coups vicelards préférés : charger un ennemi qui, étant trop faible, va dérouter et percuter les soutiens qui arrivent derrière lui ,sans que ces derniers aient la possibilité de contre-charger (car, au début de l'action, il ne voient pas le chargeant). Bref, une manoeuvre qui fout généralement un joli souk chez l'adversaire .
Le révérend Lafumée, après avoir consulté les mannes de Sainte Rita (avocate des causes désespérées), avait estimé qu'il diposait de la distance de charge nécessaire pour sa cavalerie : une cinquantaine de centimètres, bon poids.
Mais comme le doute est aussi l'une des caractérisques de bien des hommes d'église, il a commis l'erreur de... me consulter.
- "T'as pas la distance" lui ai-je alors déclaré, sur un ton aussi péremptoire que définitif.
- "T'es sur, JJ ?" a insisté le pieux prélat.
- "Absolument, radicalement, définitivement. Me gonfle pas, piment" ai-je rétorqué du haut de mes certitudes.
- "Ah bon, je charge pas, alors"
Mal lui en a pris ! Car j'avais tort. La distance y était. Arrrrrrggghh ! Enfer et damnation !
- "Je te maudis, infâme croupion ! Excrément de crapaud ! " s'est exclamé l'évêque-guerrier, furibard en m'assénant de grands coups de crosse sur l'occiput. Et en m'excommuniant illico.
Depuis, j'expie, le rouge au front, la morve au nez, et la honte dans le regard. Car cette manoeuvre ratée changea par la suite bien des choses dans le déroulement de la bataille.
En tout cas, ce qui est certain, c'est que la prochaine fois qu'il jouera avec moi, Lafumée prendra des boules Quies. C'est plus sur.
LA BATAILLE DU PASSE-PARTOUT
A peine peints, mes Belges ont enfoncé un carré. Sacrés gaillards ! |
Rude baston que celle là ! De furieux généraux se sont affrontés samedi, à Carbon Blanc, dans la salle du club des Lanciers de la Garonne (une glorieuse et fort sympathique association dont notre sous-section porte, je le rappelle à l'intention de ceux qui feraient semblant de l'oublier, le surnom tout à fait justifié de "Chaudes lances de la baronne") .
Les Français placés sous l'habile commandement de Philippe Yapudo de Maisyrestedupinard, Didier van Blue Swede Shoes et Fredo le marteau de Thor, ont assailli avec détermination une armée anglo-brunswicko-hollando-belge que ma pomme et Jean Pierre de Lafumée de la Miséricorde, exorciste en chef du département de la Gironde, avions la joie, l'honneur et l'avantage de diriger.
Ca a cartonné , milliard de vingt de dchiu ! Et , chose rarement vue , les deux camps se sont allègrement traversés à droite, au centre et à gauche . Une vraie passoire, que ce champ de bataille là ! Cette baston infernale étant marquée par de belles actions, quelques conneries (de ma part, oups !), et une bravoure indéfectible dans les deux camps.
Récits et anecdotes suivront dans les jours du viennent.
Pour ce qui me concerne, je suis quand même pas mécontent de mes teigneux carabiniers belges. Pour leur première sortie, ils se sont offerts le bonheur de hacher fin, fin, fin tout un carré d'infanterie française .
Allez ! C'est ma tournée ! Un tonneau de "Mort subite" pour tout le monde !
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Et avec quoi il nettoie la poêle, après, le monsieur...????
Ca doit coller au fond, tout ca, non ??? ha ha ha ha !!!!