Les Français sont déjà en route.

Pendant les vacances, ou après les vacances (snif),  les bastons continuent.

 Demain matin, dans la terrible et interlope banlieue bordelaise, deux solides armées vont en venir aux mains (et aux pieds aussi, sans doute) .

D'un côté, on trouvera des Anglais alliés à des Brunswickois et des Hollando-belges: curieux mélange de sauce à la menthe nappée de bière et de camenbert frit. Rien que l'odeur devrait faire fuir les Français.

De l'autre, une horde dépenaillée de girondo-béarno-landais, aussi prompts à mettre la main aux fesses aux cantinières qui leur passe sous les yeux  qu'à dégoupiller rapidos une boutanche de cet aigrelet petit vin rouge que l'on trouve sur les bords de la Gironde.

Bref, ca va chauffer. Même la météo l'assure. Si, si.

Le coup du paillasson, ca le fait bien

Voilà, c'est fait. Le régiment de carabiniers belges 1815 est terminé. Je les ai représentés en train de charger dans un champ (de blé, d'orge, de seigle ? En tout cas, pas de houblon. Ce qui est bien dommage).

Un ch'ti bout de paillasson, un fond de peinture marron, de l'argile sèche saupoudrée dessus, ainsi qu'un peu de flocage vert. Ce premier test me convient bien.

Après, il ne reste plus qu'à gagner les bastons. Mais ça, c'est une autre histoire. J'espère en tout cas qu'avec leur socle en paillasson, mes Belges ne vont pas voir leurs adversaires s'essuyer les pieds sur leurs canassons.

Un premier essai de plantation sous les sabots du cheval

J'ai lu quelque part - et de toutes façons, ça se vérifie facilement, et encore plus de toutes façons, je l'ai déjà dit - qu'un beau socle a une grande importance dans le rendu d'une figurine.

Plutôt que de me précipiter à terminer mon régiment de carabiniers belges, je vais donc essayer de faire un ch'ti effort pour simuler les champs à travers lesquels ces derniers ont déboulé à Waterloo.

Je commence par utiliser de l'enduit de rebouchage pour faire le sol, et des bouts de paillasson pour reproduire les blés. Pour le reste, on verra en fonction de l'inspiration. Mais il est certain que je continuerai à saupoudrer mes socles de poudre d'argile séchée. Car ça leur donne un bon effet.

Affaire à suivre, comme disait Melle Odette en s'attaquant à tout un régiment de zouaves.

Les perfides Anglais en ricanent d'aise

La générale résonne dans les campements. Et c'est le branle-bas de combat. Deux bastons napo se profilent à l'horizon :

- Le samedi 21 aout à Carbon-Blanc, sur le thème de Waterloo.

- Le samedi 28 aout à Pau, dans mon antre.

Aaaaaaaah ! Gotverdamnt, milliard de vingtded'chiu and hildepute ! Je revis.

Le régiment commence à prendre des couleurs

Les Belges ont le sens de l'humour. C'est pour ça que je les aime bien.

C'est aussi pour ça, sans doute, que leurs carabiniers avaient revêtu en 1815 un uniforme bleu-blanc-rouge pour contre-charger la cavalerie française : veste bleue, culottes de cheval blanches et parements (dont les épaulettes) rouges.

Parfois, tout est dans le clin d'oeil