Un effet de masse qui fait comprendre bien des choses

En sortant mes unités anglaises et hollando-belges pour vérifier dans quelles brigades elles se trouvaient à Waterloo, j'ai eu l'idée saugrenue de toutes les réunir.

Histoire d' avoir un aperçu de ce que pouvait donner, sur le terrain, l'effet de masse produit par un bataillon.

C'est quand même impressionnant.

Parce que , là, il y a 400 figurines sur la table. C'est à dire à peu près la taille que certains bataillons français , fortement amoindris après la campagne de France, avaient sur le champ de bataille. Et, en gros,  celle en d'un demi-bataillon anglais au grand complet.

Milliard de d'chiu ! Ca a quand même du être quelque chose, cette baston. En voyant ces rangs serrés, on a également une petite idée des ravages que pouvaient causer les boulets projetés dans cette masse.

Tiens, du coup l'émotion métreint, et j'ouvre une canette de Kro .

Voilà ce que j'ai à peindre dans les temps qui viennent

Les carabiniers belges sont arrivés tout à l'heure, sans crier gare, dans ma boite aux lettres.

Après avoir marqué une ch'tite pause dans la peinture et de m'être régalé de quelques films du remarquable Sean Penn (The pledge, Crossing guard), je vais donc me remettre à la peinture à l'issue de mes (rudes) journées de boulot.

Dans l'immédiat, outre les carabiniers belges, j'ai aussi un bataillon d'infanterie de ligne belge 1815 à peindre, ainsi qu'un bataillon de ligne anglais.

Tout ça, ce sont des figs de Perry. Une marque intéressante mais qui se fout comme de l'an 40 de la manière dont leurs figurines sont emballées : queues des chevaux cassées, sabres tordus donc fragilisés, pattes des chevaux tordues. Ce qui est bien dommage.

Une chose est certaine, les soirées qui viennent vont être barbouilleuses. Allez ! Au turf  !

Des Belges à cheval, remontés comme des pendules grecques, c'est ça

Toujours pour mener à bien mon vieux projet Waterloo (la reconstitution de la bataille sur une très, très, très grande table, avec exposés pour les scolaires et quinenveut) , je vais m'attaquer aux carabiniers belges que les frères Perry ont eu la bonne idée de graver.

Cette unité avait contre-chargé la cavalerie lourde française (cuirassiers) emmenée par Ney à l'assaut des carrés anglo-hanovriens. Elle était accompagnée des dragoon guards et des chevaux légers.

Comme je suis persuadé que l'illustrissime Pauzat va m'envoyer un message pour me certifier que ces Belges là avaient la frite, je le fais avant lui. Comme ca, ça... c'est fait       

Ils jouent moins bien au foot que les Espagnols.Mais ils sont teigneux

Les miliciens hollandais sont fins prêts à entrer dans l'arène napoléonienne. Quelques détails restent à rectifier (un favori mal taillé, une cordelette de couverture). Mais l'essentiel est là.

Maintenant je vais descendre un peu plus au sud. Pour m'attaquer à des carabiniers belges. En selle !

Le drapeau orange est typique de la milice. Pour la ligne, c'est blanc

Les drapeaux des miliciens hollandais ont été placés. J'en ai mis deux.

D'abord parce que c'est joli (si je les joue à 16, il n'y en aura qu'un). Ensuite parce que je ne vois pas pourquoi les Anglais seraient les seuls à se distinguer dans ce domaine. Non mais !

Bientôt, d'autres photos sur les détails. Et une ch'tite surprise. Je me suis fais plaisir pour la reprise du boulot.