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LE IER HUSSARD EN ESPAGNE
Les figs de Perry et la doc qui est fournie avec la boite |
En prévision d'une table napo de belle envergure que je dois présenter début novembre à Tarbes, avec le club palois Histoire et légendes , je suis en train de peindre un régiment du 1er hussard, qui a combattu en Espagne. En particulier à Bussaco (1810) et à Monasterio de Rodilla , dans la région de Burgos.
Pas facile, soit-dit en passant, de trouver une doc précise sur les actions menées par certains régiments à cette époque.
J'imaginerai donc une table s'inspirant de cette période et sur laquelle figureront plusieurs unités françaises, dont pas mal de régiments de cavalerie (essentiellement des dragons et des hussards).
Comme je l'ai déjà indiqué, cette table - présentée pour le salon du maquettisme de Tarbes - recevra la visite d'une fanfare du 1er régiment de hussards parachutistes , qui est basé dans cette ville. La fanfare sera en costume napoléonien. Waoouuh !
J'en profiterai également pour présenter un autre régiment de hussards, le 3e. Lui, il a été de toutes les bastons, ou presque, pendant la "guerre de péninsule" comme disent les Anglais (Les Espagnols parlent de leur côté de la "guerre d'indépendance")
Les figs que je suis en train de peindre sont des Perry en plastique : 19 € (frais de port compris) la boite de 14.
Depuis le temps que je leur fais de la pub sur mon blog , ils pourraient me faire une réduc, ces lascars. Mais j'y crois guère. Tant il est vrai que celui qui n'a jamais discuté pognon avec un Anglais ne connait rien aux affaires.
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BON SANG NE SAURAIT MENTIR
Vampire junior dans ses oeuvres |
J'ai l'habitude de jouer sur des méga tables. Mais vampire junior a depuis longtemps dépassé son géniteur dans ce domaine .
Il vient de m'envoyer la photo de sa dernière maquette. La voici à un bout de table. La partie va être, disons... très chaleureuse.
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DU GROS, DU LOURD, DU PAS FIN. DU BOURRIN, QUOI
Sur la table, une trentaine de chars qui font pas dans la dentelle |
Avec JP, l'ogre de la ville rose, on manque parfois de subtilité. Y nous faut du sang, de l'obus, du gros qui tache.
Hé ben, on a été largement servis avec une vieille règle de blindés que j'ai ressortie, non sans mal, de mes tiroirs poisseux.
Le principe est simplissime. On prend un dé 100 et un dé 10. Puis on procède de la manière suivante : on localise la cible en fonction de quelques paramètres (distance, tir en mouvement, taille de la cible, observation à travers écoutilles ou non) , on tire sur la cible . Et si on touche, on regarde le résultat (immobilisé ou détruit) en fonction du blindage et de la force de pénétration de l'obus.
C'est rustique comme une moujik qui découvre qu'elle a du poil aux pattes. C'est rapide comme un légionnaire en rut qui prend même pas le temps d'enlever son pantalon. C'est lourdingue et caserneux comme mon humour. Mais c'est très rigolo et ça ferait un malheur auprès des gamins (de moins de 3 ans) dans un salon de la figurine.
Bref, avec JP, on s'en est mis plein la tronche.
Un grand merci au passage à l'illustrissime Pauzat, réinventeur de ce genre de règle, et grâce à qui on a pu s'amuser l'autre jour comme des écoliers qui se balancent joyeusement des pots de yaourts dans la fiole, un midi à la cantine.
PS : A propos de partie de poilade, faut aussi que je vous raconte l'homérique partie de Blitzkrieg que mes Ricains ont disputée hier soir, au fin fond du bassin de Lacq, contre les germano-italiens du même JP et de son abominable comparse : Olivier la scoumoune, le pizzaiolo du Piémont béarnais .
J'en ai encore mal aux côtes. Et c'est pas de douleur. Hi, hi, hi.
GOOD AFTERNOON , VIETNAM !
Et la baston commence. Féroce. Un vrai régal |
Le colonel Trautman était à mes côtés, samedi, dans la moiteur de la jungle béarnaise .
Tandis que l'odieux commandant vietcong - j'ai nommé JP, le boucher Toulousain - était en train de confectionner des rouleaux de printemps avec des cuissots de GI's fait prisonniers à Da Nang- mes ch'i gars sont descendus illico de l'hélico et sont partis à l'assaut des cocos dans la ferme intention de délivrer leurs poteaux.
La tactique qu'ils ont utilisé s'inspirait d'une règle perverse concoctée par l'atroce JP.
Perverse mais simple et très sympa à jouer : les hélicos déboulent, passent entre les tirs d'un canon de DCA planqué dans la jungle, débarquent leur contenu malodorant dans une clairière, tandis que les Vietcongs ricanent en armant leurs kalachnikov .
Détail cocasse et révélateur de la schizophrénie aïgue dont souffre JP : l'animal avait décidé que mes GI's seraient accompagnés de journalistes ricains. Une engeance qui vous fait perdre 1 point au dé quand vous tirez sur l'adversaire.
Parce que , tout simplement, vous êtes obligé de répondre à ses questions débiles, tout en défouraillant : "Et pour amener vos couches culottes au combat, comment vous faites ? Et votre maman, c'est vrai qu'elle vous a brodé une vareuse avec Fuck 'n love marqué dessus ? A quelle heure tu finis ce soir, mon lapin, qu'on puisse aller boire un canon ?"
Porca miséria ! Pis que des morpions sur la tête de Mme Irma, célèbre tenancière d'une discrète (et fort bien tenue) maison de Hué : "Le perroquet rose".
Que pensez-vous qu'il arriva ? Et ben, je ne suis parvenu à délivrer qu'un prisonnier sur 4. Mais on a bien rigolé. Avant de se lancer dans une autre partie : une bataille de chars, cette fois-ci. Du russe contre de l'allemand, bref du bourrin de chez bourrin.
Mais ca fait rien. C'est comme un coup de pied au cul : ça fait du bien de temps en temps.
A suivre
LES CARABINIERS, SABRE AU CLAIR
Ils sont plein d'allant, ces ch'ti gars |
Le 1er régiment hollandais de carabiniers est terminé.
A Waterloo, il faisait partie de la brigade de cavalerie lourde néerlandaise commandée par le major général baron Trip van Zoudtland (cherchez pas. Y a pas de jeu de mots. C'était vraiment son nom, à ce pauvre garçon).
Cette brigade comprenait également le 3e carabiniers hollandais et le 2e carabiniers belge. Tous les historiens sérieux s'accordent pour reconnaitre que le 1er carabiniers belge était absente ce jour là, parti chercher des caisses de Chimay bleue à Bruxelles.
La brigade de Trip'n Zoudt faisait partie des troupes de cavalerie alliée commandées par von Arenschildt et placées en soutien de l'infanterie britannique, à la hauteur de la ferme de Mont Saint Jean.
Bon, ben maintenant, y a plus qu'à l'employer sur une table.
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Je n'ai plus de photos, hélas. Gasp !
ENCORE des photos de la table en général....
Histoire de voir unefloppée de blindés sur un relief accidenté....
comme les carcasses de tes adversaires....je présume...
C'est souvent avec les petites règles qu'on s'amuse le plus :-)