Les Hollandais avancent bien. En plus ils gagnent au foot !

Rude, le quotidien du vampire béarnais par les temps qui courent. Mais c'est les vacances, et j'ai tout mon temps.

Après avoir passé la nuit à traquer les premiers touristes hagards et égarés qui commencent à errer dans les bois, autour de chez moi, je passe le plus clair de mes journées à mettre une couche de peinture sur ma maison (j'avais pensé à rouge sang, mais je me suis dit que c'était un peu voyant).

Puis, en fin de journée, je met la dernière main à mes figs : en l'occurence le régiment de carabiniers hollandais 1815 qui commence à prendre de bonnes couleurs.

On le voit ici, recouvert d'ogryn flesh (Citadel). Une sorte de lavis marron qui permet de faire ressortir les reliefs. Ensuite, je vais repasser sur les grandes parties des figs et travailler ombrages et brossages.

Demain, samedi, ça sera pas raviolis, mais castagne. Je m'octroie une après-midi de détente avec l'odieux JP, le boucher toulousain. Une partie de jungle vietnamienne nous attend dans le hangar.

J'vais en faire des rouleaux de printemps, moi, du Toulousain.

C'est du lourd . Pas hyper costaud. Mais ça me manquait

On l'oublie parfois. Des Belges et des Hollandais ont aussi combattu aux côtés des Anglais, des Prussiens, des Brunswickois et des Nassaviens à Waterloo.

Un régiment de carabiniers hollandais va donc bientôt rejoindre mes troupes.

Ce sont des figs en métal de Perry. Plus compliquées à peindre que les figs classiques, car les cavaliers sont soudés sur leurs montures afin de respecter des postures originales (debout sur les étriers par exemple. Pour mieux voir où se trouve le troquet le plus proche, je suppose).

Je me suis attaqué aux premières couches. Histoire de me changer de dimension car - étant en congé en ce moment - je suis en train de repeindre tout l'extérieur de ma maison.

Mais non, banane, pas avec les mêmes pinceaux !

Message personnel : Grégory, je suis en train de chercher pour les drapeaux hanovriens. J'en ai trouvé un qui devrait faire l'affaire. Mais le sujet est coton.

Dès qu'ils voient un Français, ils font feu

Le bataillon de Brème a rejoint ses frères d'armes alliés sur mes étagères. Les socles sont toujours réalisés avec un saupoudrage de terre de Waterloo. Juste pour le clin d'oeil.

Habillés comme les Anglais mais avec un shako d'avant 1812

Je commence à attaquer les détails du bataillon de Hanovriens.

Ce sera le bataillon de Brème, qui était commandé par Kielmansegge et placé au coeur de la défense alliée à Waterloo, sur la gauche de la Haie Sainte (en regardant du sud, côté français).

Détail après détail, la masse informe se colore

Je sais. Avec ce titre là, je suis très bien placé pour gagner le championnat de France des jeux de mots foireux. Mais qu'ess vous voulez ? On se refait pas, hein ?

Il y avait longtemps que je n'avais pas remis mes pattes d'ours béarnais sur mes figurines de Hanovriens en plastoc. Hé ben, c'est reparti, mon kiki.

Ces derniers soirs, j'ai complété la pose des couches de base en m'attaquant notamment au poitrail et aux sangles de ces farouches guerriers teutonos-british.

Car les Anglais ont toujours eu une spécialité bien à eux : faire combattre à leurs côtés un paquet d'alliés (en les plaçant si possible ,et autant que faire se peut, en première ligne), et retirer pour leur pomme  toute la gloire d'une victoire si le sort des armes leur est favorable. Des Anglais, quoi.