C'est-y pas beau ça ?

Allez, encore un ch'ti coup de pub pour les figs en plastique dur des frères Perry. Le farouche général Vivian de Labelleoasis m'a montré quelques uns des hussards en 28 mm qu'il a achetés dans cette excellente marque.

La gravure est remarquable et les poses possibles des cavaliers d'autant plus intéressantes que les bras sont détachables.

En plus, Perry a eu la bonne idée de prévoir des têtes (et des shakos) de hussards adaptables à différentes époques : de la Révolution à l'Empire.

Cerise sur le gâteau, une planche en couleurs assez importante présente les uniformes de nombreux régiments.

Bref, la totale. Pas de doute, au prix où il est proposé le plastique dur a de beaux jours devant lui.

Les guerres antiques, hé ben Didier, il se pique de les connaitre

A mes heures perdues, il m'arrive de jouer les oracles.

La méthode est simple et directement inspirée de ce qui se pratiquait jadis dans les temples de l'empire romain : vous prenez un canard gras, bien vivant, si possible label rouge (on voit plus clair dans les intestins).  

Vous l'ouvrez tout vif avec un vieux couteau rouillé et vous lui farfouillez dans les boyaux avec vos gros doigts gourds  en essayant de savoir quel temps il va faire demain ou bien quels films on va projeter sur les chaines TNT.

Parfois, ça marche. Du moins si cette saloperie de canard ne remue pas trop.

En tout cas, c'est comme ça que j'ai découvert hier qu'un nouveau blog était apparu sur internet : celui de Didier, l'une des chevilles ouvrières des Lanciers de la Garonne,  honteux ramassis de joueurs sadiques et de pervers polymorphes que l'on trouve dans une salle interlope de la sombre banlieue bordelaise  (je sais de quoi je parle, j'en fais partie).

Cet inconscient vient de donner le jour à SPQR-FIGS (voir dans la liste ci jointe). Un blog remarquable consacré à la réalisation au 1/72 de quelques règles de jeu d'Histoire spécialisées dans l'antique. A découvrir avec plaisir et intérêt.

Même si , n'étant ni polytechnicien ni ingénieur en informatique, et faut tout de même le dire - un peu con - j'ai toujours pas compris comment envoyer un commentaire sur ce remarquable outil de communication (compte google ? live journal ? word pass ? AIM ?... ques aquo, mon pote ?)

Allez, bonne route , mon Didier. Castagnori te salutante !

Les schutzen adoptent l'audacieuse tactique dite "du gros tas en vrac"

L'effroyable Michel du Cahos de Moissac, Michounet pour ces dames, est un combattant qui ne tergiverse pas face à l'adversité.

Placé dans une situation délicate, il réagit aussitôt et fait travailler à toute berzingue ses sanglants neurones.

Une splendide démonstration de ces stupéfiantes capacités d'adaptation a été faite l'autre jour face à la cavalerie française.

Menacés (de loin) par un parti d'odieux cavaliers tricolores, ses schutzen silésiens, qui habituellement ne se déplacent qu'en ordre dispersé comme tous les schutzen qui se respectent, ont brusquement décidé de jouer groupés. En tas peut-être, en vrac sans doute, mais groupés à coup sur.

Une manoeuvre aussi insolite que spectaculaire qui a laissé sans voix ses compagnons de misère (c'est à dire bibi et Xavier de Jaiduruskof).

Cela étant, rigolez pas trop vite, les mecs. Parce que j'ai lu quelque part dans un forum généralement fort bien rencardé (ça doit être jeudhistoire) qu'il est arrivé que des tirailleurs se mettent en cercle face à une menace de cavalerie. Comme des cow-boys autour desquels tournent les Indiens.

Eh ben , cette fois-ci, les emplumés, c'étaient les Français, voilà tout.

Le Prussien déboule en masse. Le Français fait face, furibard

Attaques et contre-attaques, et re-attaques et re-contre-attaques. L'aile droite prussienne a plongé dans l'enfer l'autre jour lors des combats au corps çà corps que se sont livrés Dominique de Quelboisjemechauffe et Michel du Cahos de Moissac.

Les troupes teutonnes de l'entêté monstre des vergers étant percées par endroits par les sanglants franchouillards, et noyant en d'autres endroits leurs adversaires sous leur masse hideuse.

Voici deux photos de cette horrible mêlée. Ames sensibles s'abstenir.

Les uhlans se font choper de flanc. Ach, la guerre, grosse malheur !

Par les temps qui courent, faut pas se plaindre d'avoir du boulot. Cela dit, le mien m'a pas trop lâché ces derniers jours. D'où le silence navrant et glacial du blog .

Retour sur la basto russo-prusso française de l'autre jour. Avec une belle charge de flanc lancée par les chasseurs à cheval du sanglant Dominique de Quelboisjemechauffe contre les ulhans que le ch'ti père Michounet avait laissés à portée de sabre.

Les Ulhans ont esquivé , comme des moustiques pas trop bravaches devant une tapette à mouches. Ce qui a eu pour conséquence d'amener les chasseurs à cheval à poursuivre leur charge, et a percuter un autre régiment de cavalerie légère prussienne qui avait eu le mauvais goût de se retrouver à l'arrêt. Niark, niark, niark.

Qu'est-ce que ca a donné au final ? Ben, t'es marrant, toi ! De la bouillie de Prussien, mon colon !