jjnapo
LA SANGLANTE ATTAQUE DU MONSTRE DES POIRIERS
"Tiens, voilà du Prussien", comme on le chante à la Légion étrangère |
Comme le dit avec justesse l'un de mes collègues : "On ne peut pas être en même temps au bordel et à la messe". Cette remarque frappée au coin du bon sens, et qui démontre une longue pratique de l'un et l'autre lieu, peut aussi être appliquée aux batailles napo.
Tout occupé que j'étais, l'autre jour, à assaillir la colline qui m'avait été fixée comme objectif, j'avoue en effet à ma grande honte, que je n'ai pas trop regardé ce qui se passait à l'aile droite alliée : là où l'atroce Monstre des Poiriers, Michel du Cahos de Moissac, affrontait le Tyranosaure des champs de bataille. J'ai nommé ce farouche combattant qu'est Dominique de Quelboisjemechauffe .
Je sais que par contre que ça a cartonné, et que du Cahos a déployé quelques unes des tactiques complexes, audacieuses et ésotériques dont il est le seul à avoir le secret : comme le fait de déployer en rangs serrés tout un bataillon de tirailleurs (les célèbres schutzen silésiens). Mais, chaque chose en son temps.
Pour le moment, voilà quelques photos de ce corps à corps torride. La preuve que lorsqu'on oppose un Landais à un Tarn et Garonnais, la conversation devient vite très, très chaleureuse.
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LES YEUX DANS LES YEUX
Les chasseurs du Tsar se décident à ouvrir le bal |
Au centre de la partouze napo de l'autre jour, les infanteries (et artilleries) française et russe se sont regardées d'un oeil torve et pas vraiment libidineux.
Un face à face redoutable.
Les uns (les Russes) ricanant du haut de leur colline, avant de se décider à en descendre gaillardement. Les autres, les attendant de pied ferme dans l'espoir de leur faire passer le goût du bortch.
Le temps leur a manqué pour en venir véritablement aux mains. Ils en sont donc restés aux invectives.
Mais c'est pas mal aussi, les insultes et autres quolibets. Ca met toujours un peu d'ambiance dans la toundra.
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NID DE GUEPES
Les lanciers rouges cernés par les moujiks furibards |
Ce n'est pas parce que la cavalerie lourde ruskof a le sourire que les petits copains qui protègent son flanc gauche rigolent.
Un autre drame sanglant s'est en effet déroulé samedi à l'aile gauche alliée. Lorsqu'un régiment de hussards et un autre de cosaques ont décidé d'aller conter fleurette à un régiment de lanciers rouges.
Audacieuse démarche ! Car le Lancier rouge, non seulement il est rouge , mais en plus il est classé "garde" et cavalerie moyenne.
Après un bref (et tonitruant) échange de vues sur les angles de charge de chacun (car, avant de déclarer une charge, une troupe peut se réorienter), la cavalerie légère ruskof a bondi sur sa cible, de face et de côté. Pas moins de 5 escadrons étant décidés à transformer en bortch frit ces maudits lanciers.
Et que pensez vous qu'il arriva ? Hein ? Hein ?
Hé ben , bien qu'ils soient pris dans cet essaim d'enquiquineurs patentés slaves , les Français ont tenu. Du moins, ils n'ont pas reculé, et encore moins retraité.
Tout juste les Ruskofs ont -ils réussi à stopper leur progression. Et les rougeauds , qui se sont retrouvés simplement désunis, affichaient toujours un moral d'acier. Agaçant, arrrrgggggh !
Moralité : même quand t'attaque la bête de flanc, méfie-toi de la chaude lance.
LES GROS TALONS RUSSES , Y A PAS PLUS MECHANT
L'hallali. C'est plus une grand messe. C'est un requiem |
Voilà les atroces photos de la charge impitoyable lancée par la cavalerie lourde ruskof contre l'aile française. Ailleurs, tout ne s'est pas déroulé aussi aisément. Mais, chaque chose en son temps, nom de d'là.
FAUT JAMAIS ASTIQUOTER UN MECREANT
Les Français en carrés. Ca suffira pas. Le plus faible craquera |
Comment autopsier le cadavre d'un Français ?
Faciiiile ! D'abord, on ouvre le flanc gauche.
LE RAPPORT DU MEDECIN LEGISTE:
Massés sur des collines situées au centre et à l'aile droite de leur dispositif. Les Rusko-teutons ont décidé d'envoyer le gros de leur cavalerie sur leur aile gauche pour occuper une colline très tentante.
Le raisonnement était simple.
La cavalerie va vite. En mettant le sabot sur la vaste colline située entre elle et les Français, elle Peut empêcher une éventuelle batterie d'artillerie ennemie d'occuper cet élément important de terrain. Ou du moins de trop s'y avancer pour canarder les alliés.
Si, en plus, la batterie en question est accompagné d'infanterie, les Français seront , là aussi, retardés.
C'est exactement ce qui s'est passé samedi ! Et ça s'est passé d'autant plus facilement que les Français avaient décidé d'installer le gros de leur cavalerie , non pas face à l'aile gauche alliée, mais en seconde ligne, au centre de leur dispositif.
Qui plus est, au lieu de protéger leur batterie avec de la Garde, ils l'ont fait avec un bataillon de simples biffins, canardé de loin par une pièce de 12 livres moukik. C'est ce bataillon là que les Russes ont chargé , puis taillé en pièces, avec des chevaliers gardes et des cuirassiers.
Le bataillon a dérouté, et mis le souk dans toute l'aile française. Nasdrowié !
L'ANALYSE DE JJNAPO :
Il y a longtemps que le général cosaque Jacobus-Johannus Napowiedrovitch n'est pas allé à la messe.
Ce barbare hirsute et aviné passe en fait le plus clair de son temps , ivre mort, dans la meilleure chambre de "l'isba lubrique", une discrète maison de charme nichée au coeur de la toundra, et tenue d'une main de fer par l'accorte Ivanovna, éminente spécialiste de la "brouette de Vladivostock". Une position coquine sur laquelle elle donne régulièrement des conférences à l'université impériale de Saint Pesterbourg (Ils sont comme ça , les Russes. Ils reculent devant rien).
Bref, Johan Jacobus Napowiedrovitch voit rouge dès qu'il aperçoit un cureton dans l'optique de sa lorgnette.
C'est dire si, quand il a constaté que l'aile droite française qui lui fait face était placée sous les ordres de Saint Jean-Pierre, alias monseigneur Lafumée, achevêque de Gujan Mestras, son sang de mécréant n'a fait qu'un tour. Aussi rapidement que celui de sa copine, la mère maquerelle Ivanovna lorsqu'un jeune godelureau se met à contester l'efficacité de la célèbre brouette sus-citée (ou suce-citée, ça dépend du prix que met le client de l'Isba lubrique).
Le général russe n'a donc pas fait dans le détail. "Milliard de vingt de dchiu d'bordel à queue de nom d'un bortch !" s'est-il exclamé en lançant tout de go toute sa cavalerie lourde à l'assaut de la colline que le candidat bordelais au fauteuil de pape commençait à bénir avec son goupillon en titane et diamants de la Garonne.
Terrible et effrayante comme Ivanovna qui déchiquète avec ses dents pointues le slip d'un client de l'Isba lubrique qu'a pas payé ses consommations, la cavalerie des gros talons ruskofs s'est ébranlée (comme... mais passons, mon "humour de caserne" va encore énerver l'autre pingouin).
Et le drame pour Lafumée, c'est qu'elle ne s'est pas arrêtée. Ce qui a permis aux futurs adeptes du goulag de piétiner avec délectation tout un carré d'infanterie française, de faire vomir leurs tripes (et niquer leur race) aux servants d'une batterie napoléonienne qui cotoyait le même bataillon, puis de débouler dans le dos de tout un régiment de hussards français.
Ah, la belle percée que ce fut là ! Lafumée ayant cependant de la ressource, et presque une aussi belle expérience que moi dans l'art subtil de limer les dés, fit néanmoins passer de vie à trépas , sur un 6, le brave général Napowiedrovitch.
Celui-ci rôtit donc désormais à à feu vif en enfer. Mais le sourire aux lèvres...
(A SUIVRE)
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OOHHHHHHH !!! du grand art JJ...