Tout ça s'est, bien sur, déroulé sous le portrait du patron

Le spectacle était insoutenable, et j'ai mis longtemps à essuyer les taches de sang et les bouts d'instestins qui maculaient mon appareil photo.

Un carnage sans nom a été perpétré samedi par les moujiks avinés que j'avais la joie sadique de commander face à des Français égarés sous un hangar maudit du Tarn et Garonne.

Ce crime comme l'humanité wargamique s'est déroulé sur les terres  fruitières de Michounet du Cahos de Moissac, le monstre des vergers,  un modeste propriétaire terrien qui possède quinze maisons, cinq chateaux, sept moulins et onze dépots de bus () dans une région improbable située quelque part entre Bordeaux et Toulouse.

Autour de la scène du crime, on retrouvait, côté alliés : ma pomme (normal, au milieu des vergers), ainsi que le cruel Xavier Jaiduruskof de chez Frontrank, une espèce de maniaque du rangement dont les figurines russes sont rangées au cordeau et au  millimètre près dans des boites magnifiquement ordonnées (hi,hi,hi). Sans oublier, bien sur, le sus-cité Michel von Moissac, sanglant obersturmfuhrer local nommé pour la circonstance commandant en chef d'une division teutonne.

En face, on trouvait deux teigneux de chez teigneux : l'onctueux JP de Lafumée de la Miséricorde, archevêque de Gujan Mestras et grand exorciste du sud-ouest. Un gars qui vous goupillonne à sec dès que vous tournez la tête, et qui vous noit en rigolant dans le bénitier dès que vous faites pas gaffe. Bref, un rude adversaire.

Le saint homme était accompagné par Dominique de Quelboisjemechauffe, général nouvellement promu dont il conviendra à l'avenir de se méfier fortement. Car, en bon Landais, ce gaillard là n'aime rien tant que de vous faire rissoler le lard et vous confire la couenne à grands coups de pièce de 8 livres. Chaud devant, Doumé le sanglant déboule !

Voilà les premières photos de cette honteuse  empoignade. En attendant l'analyse subtile, et de bon goût. Comme d'hab.

La cavalerie française affute déjà ses sabres

L'ignoble Michel du Cahos de Moissac, alias le monstre des vergers, nous accueille samedi prochain dans son antre ensanglanté, parmi les pommes, les poires et les raisins des plaines du Lot et Garonne.

J'ai oui-dire qu'une armée ruskofs et prussienne pourrait y trainer ses guètres .

Aux armes ! Boutons l'ennemi hors de nos vergers sacrés !

Quatre vagues d'assaut ont été nécessaires

Ca a été rude. Mais les Ricains sont passés. Omaha Beach a été conquise de haute lutte, aujourd'hui. Super ambiance aussi. On n'oubliera pas de sitôt.

Quelques photos de l'affrontement.

Omaha Beach ; la première vague d'assaut

Les premières vagues alliées débarquent. L'Ostrogoth faiblit. On poursuit dimanche .J'ai qu'un mot à dire : gigantesque.

Une autre petite partie des barges de débarquement

A partir de demain, et pendant deux jours, nous allons être une quinzaine de joueurs venus de tout le Sud de la France à reconstituer le débarquement de juin 44 sur une table de 13 mètres de long. Passé  14 mètres, fallait casser les murs.

La règle sera "Blitzkrieg" et les figurines et maquettes seront au 1/72.

Cette méga baston se déroulera dans les locaux de l'Ecole des troupes aéroportées de Pau.

Les sons of a beach vont se déchainer.