jjnapo
EN FANFARE, S'IL VOUS PLAIT !
J'en profiterai pour peindre un régiment |
Un grand moment se prépare, pour le début novembre.
Le club Histoire et légendes a été invité au salon du hobby qui se déroulera à Tarbes. J'y présenterai une table napo consacrée aux combats qui ont été livrés en 1812 dans la région de Burgos.
A cette occasion, m'indique-t-on, une fanfare en costumes d'époque du 1er régiment de hussards parachutistes, devrait interpréter quelques airs devant les figurines.
Histoire de rappeler qu'avant de sauter des avions, les hussards du 1er (ex Bercheny), faisaient partie de l'armée de Soult qui a combattu les troupes anglo-porto-espagnoles de Wellington, de l'autre côté des Pyrénées.
C'est-y pas beau, ça ?
J'en serai d'autant plus ravi que, jadis, j'ai fait mon service militaire au 1er RHP. C'était à l'époque du rock 'n roll et des dinosaures.
NAPOLEON ETAIT-IL UN NAIN DE LA MORIA ?
C'est flagrant. Le gaillard avait le bras long mais n'était pas large |
Hé oui ! Vous avez bien lu. Napoléon était-il en fait un nain de la Moria échappé de son univers caverneux ?
C'était la question que le fiston et ma pomme nous étions légitimement en droit de nous poser en parcourant les allées du musée de l'armée, aux Invalides. Surtout après être passés devant les uniformes portés jadis par l'Empereur.
Un homme dont la carrure était en réalité deux fois moins large que celle de l'importe quel wargamer abruti du 21e siècle . Je sais de quoi je parle : j'ai posé à côté de la vitrine pour qu'on voit bien la différence.
Allez ! Qu'à cela ne tienne ! Tes aventures nous tiendront toujours en haleine, doumé.
PARIS 1814 : QUI DIT MIEUX ? (3)
Le tombeau du patron. Fallait bien passer par là aussi. |
Pas question de commémorer les combats de 1814 sans aller rendre une ch'tite visite au patron.
Avec le fiston, on a donc dirigé nos pas vers les Invalides , où le père Napo a installé ses pénates, dans un cercueil comac.
On n'est pas venus seuls. Quelques uns de mes généraux en 28 mm m'accompagnaient, pour rendre hommage au boss. D'où les photos qui suivent...
Un grand moment que l'on a poursuivi en parcourant les allées du musée de l'armée. Avec toutefois une question lancinante qui a commencé par nous tarauder. Laquelle ? Un peu de patience. Je vous dirai ça demain.
A suivre...
PARIS 1814 : QUI DIT MIEUX ? (2)
Le fiston tenait absolument à immortaliser l'événement |
Y a pas mieux placés que des vétérans pour raconter comment ils ont fait le coup de poing en même temps que le coup de feu.
J'ai retrouvé un texte de Marmont racontant ses combats à Belleville, en 1814. Le voici, tout cru :
"A peine avais-je fait quelques pas dans la grande rue de Belleville que je reconnus la tête d'une colonne russe qui venait d'y arriver" raconte ce brave garçon qui, un moment plus tôt avait vu une douzaine de soldats français se faire passer au fil de la baïonnette par les moujiks, à ses côtés, au niveau de l'actuelle porte des Lilas.
La colonne dont il parle arrivait du sud, sud-est (Montreuil, Bagnolet), et menaçait de l'encercler. Il lui est rentré dans le lard à l'aide d'une soixantaine de gaillards en profitant d'un défilé que formait en ce temps là le terrain. Marmont avait aussi à ses côtés le général Pelleport (joli nom pour un découpeur de steacks tatares) et le général Meynadier.
"Le premier reçut un coup de fusil qui lui traversa la poitrine, dont heureusement il n'est pas mort" poursuit-il. "Moi, j'eus mon cheval blessé et mes habits criblés de balles. La tête de la colonne ennemie fit demi-tour . La retraite étant alors aux troupes, elles se retirèrent sur un plateau en arrière de Belleville, où se trouvait un moulin à vent".
Ce moulin se trouvait à l'angle des rues Fessard et Préault.
Le général Pelleport a pris le relais en racontant, dans ses mémoires, ce qui a suivi : "Nous réunimes à la hâte 300 jeunes gens armés et habillés de la veille. On battit la charge. L'ennemi fut repoussé, et les commumications rétablies avec la barrière. Quel spectacle ! Un maréchal de France, deux généraux luttant avec 300 jeunes conscrits pour la défense de la capitale. Voilà ce qu'on aurait pu voir dans les rues de Belleville le 30 mars 1814".
Et voilà ce que, avec le fiston, on a raconté aux passants intrigués qui se sont arrêtés l'autre jour là où ce drame sordide s'est noué.
Une belle occasion de vérifier que les gens sont toujours friands de leur histoire locale. Mais aussi qu'ils sont indulgents avec les fous furieux du wargame quand le soleil du Béarn leur tape trop fort sur la callebasse.
Ce matin là, une autre étape, et non des moindres, nous attendait cependant. Je m'en vais de ce pas vous la raconter.
A suivre...
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Alors là mon gars j'ai vu cette cuirasse 3 fois dans ma putain de vie et à chaque fois ...
On imagine le bazar entre l'entrée et la sortie...