L'idée, c'est d'essayer d'avoir un relief qui fasse naturel

La manière dont l'archiduc du Haut Poitou a commenté l'autre jour mes décors, en venant me chercher noise directement sur mon blog , m'a agacé. On l'a bien  compris.

 La chose est d'autant plus regrettable qu'il parait que, d'habitude, c'est un charmant garçon. Mais passons. J'ai passé l'âge de recevoir des fessées. Alors, quand on m'asticote, je réponds.

La forme n'empêche pas pour autant de retenir les remarques formulées sur le fond. D'autant que ce ne sont pas les premières.

Je me suis donc amusé hier à faire un ch'ti test sur une ch'tite colline.

 Son  polistirène d'habitude peint en vert a été recouvert avec une feuille de carton léger utilisé généralement pour corriger les défaut d'un mur ou d'un plafond.

La feuille travaillée au cutter et collée avec de la colle pour laine de verre (c'est ce qui tient le mieux) , puis peinte avec une peinture lazure pour bois qui ne vaut que  quelques euros le gros pot à Bricomarché.

J'ai ensuite saupoudré ce machin bizarre de sable, et de flocage en poudre vert et marron clair, en travaillant l'ensemble à la bombe à peinture (marron, noir, et jaune).

Quelques bouts de lichen ramassé dans les bois et mis à séché ont été collés sur le tout.

L'idée n'était pas de faire propre et net comme dans l'univers glabre de Games Workshop, avec par exemple ces petits cailloux soigneusement  brossés à la peinture grise que l'on voit partout... sauf dans la nature.  Mais d'obtenir un décor qui essaie (je dis bien qui essaie) d'être un peu plus réaliste.

La difficulté était aussi de ne pas coller d'obtacles (rochers, bouts de bois etc.) qui rendent plus difficiles la pose des plaquettes de figurines sur le décor. Bref, de trouver un compromis.

Pour cadrer avec la règle que l'on pratique, et notamment avec le point important concernant les lignes de crète (il conditionne beaucoup de tirs et de charges), j'ai également légèrement souligné ces dernières d'un trait de pinceau marron.

Ce n'est pas encore sec. Mais voilà ce que cela donne. Selon moi, c'est mieux.

Le handicap, c'est qu'avec le flocage et le sable, ca risque d'être plus fragile. Donc plus embêtant à transporter à l'arrière de la voiture. Car faut pas oublier non plus que les tables sur lesquelles on joue font au minimum 4 mètres de long. Et que la taille des décors est à l'avenant.

Ach ! Verdamnt und hildepute ! Rien n'est simple. Quoi qu'il faut que j'essaie aussi la technique du sable mélangé avec de la colle à bois. Mais j'ai un doute ensuite pour la peinture.

Il y a longtemps que je songe de même à réaliser des reliefs avec des plaques de polistirene receouvertes de feutrine peinte. Comme certains le font pour des figs en 6 mm. Faudra que j'essaie aussi. Mais j'ai un doute pour la peinture (que le tissu risque de trop absorber). E Tle carton léger, c'est bien aussi. Car ca se froisse, et ça rend bien les accidents de terrain.

Je vais enfin  essayer l'argile séchée (j'en ai des tonnes chez moi) et saupoudrée sur un décor fraichement peint, comme je le fais pour mes socles de figs. Affaire à suivre.

Les figs en plastique de Perry : des Hanovriens

Le fougueux général Tumeveumevla, qui a doit avoir des ancètres écossais, m'a signalé une marque de figurines (Renegade) qui fabrique des figs en 28 mm pas chères : 18 € frais de port inclus pour 24 fantassins anglais. Ce qui fait la fig à 75 centimes.

Ouais, bien vu, ça le fait  pour du plomb. Et les figurines de commandement sont intéressantes. Même si je trouve les autres un peu figées.

Toutefois, je préfère les postures des figs plastiques des frères Perry. Plus toniques à mon gout. Démonstration en photos avec mes premiers Hanovriens.

Docteur Jekyll et Mister Hide en pleine baston

En fouillant dans un tiroir, j'ai retrouvé quelques vieilles photos. Elles remontent à l'époque préhistorique où les blogs n'existaient même pas dans nos rêves.

En ce temps là, on était jeunes, beaux, et fauchés. Aujourd'hui, on est toujours jeunes, de plus en plus beaux, et encore plus fauchés.

Deux de ces documents exceptionnels représentent de sinistres individus, très défavorablement connus dans le milieu de la figurine. Plongés dans une partie napo, ces derniers ont bien l'intention de se mettre mutuellement une rouste monumentale. Ca se passait un samedi, dans le Grand Nord (de l'Adour) . Peut être les reconnaitrez vous à leur mine patibulaire.

La dernière, c'est ma pomme. A l'époque où, en tant que conseiller technique, j'enseignais à des militaires du sud-ouest, l'art de chasser la palombe à l'aide d'un fusil lance-grenades.

 Une méthode un peu brutale, j'en conviens. Mais bigrement efficace si les palombes en question volent bien serrées. Hi,hi,hi.

Ein , zwei... la massive avance ostrogothe

"Il nous faut des photos ! Encore des photos ! Toujours plus  de photos ! Et les bastons napos seront sauvées !" s'était exclamé Danton en 1792 à la tribune de l'Assemblée constituante dans un discours prémonitoire dont personne n'avait  alors vraiment compris le sens profond.

En hommage à la mémoire de ce grand devin, voici d'autres documents de la bataille de l'autre jour.

En face, les Anglais de Michel du Cahos de Moissac, l'ogre des vergers

Ce qu'on apprécie à l'ANSO (association des  allumés du napo du sud-ouest ) ce sont les bastons qui ont du volume, avec un paquet de figurines.

 Histoire de se replonger, ne serait-ce que d'un bout de doigt de pied, dans l'ambiance des batailles de jadis, qui était aussi parfois celle d'un vaste souk.

Exemple avec quelques photos , au départ de la dernière partie disputée à Carbon Blanc.