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Des soldats de plomb, des copains ,et des batailles napoléoniennes

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Divertissement

 

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NE METTEZ JAMAIS UN OURS SUR UN CHEVAL (3)

La cavalerie autrichienne déboule. Ah ! Les sales bêtes ! Et les Ostrogoths cherchent à déborder l'aile droite française. Les chevaux légers viennois. Une ch'tite false , meine herren ? Les Hongrois, reconnaissables à leurs falzards bleus Y en un qui est blanc de trouille. Cherchez le !

La cavalerie autrichienne déboule. Ah ! Les sales bêtes !
La cavalerie autrichienne déboule. Ah ! Les sales bêtes ! 

Bien que,  sur ses pentes pyrénéennes, l'ours béarnais a pris l'habitude de marcher penché, cette fois-ci - après le repas de midi  et moult verres levés aux femmes, aux bastons, aux copains et aux soldats de plomb  - notre hirsute commandant en chef de la cavalerie française ne penche pas, mais se vautre carrément sur la selle de son alezan.  

L'humeur joyeuse, rigolarde,même.

"Benaise" comme on le dit sur les berges paisibles de la Charente.

Un pays charmant qui trompe bien son monde, soit dit en passant. Car  si t'es pas du coin, on t'y rappelle aimablement que t'es qu'un "rapporté". Si tu poses une question sur ce qui se passe dans le coin en question, on te signale tout aussi gentiment que "tu peux pas comprendre, parce que t'es pas Charentais". Et si t'oses emménager sur le trottoir d'en face, on te traite  carrément d'étranger. J'ai connu. Merci. Je suis pas prêt d'oublier

Mais revenons  plutôt à nos plantigrades et à des univers plus civilisés.

On l'a en effet remarqué, et c'est pas qu'une impression fugace, notre ours cavalier est pinté, pété, beurré, bourré, cuité à en faire honte à tout un corps d'armée irlandais qui vient de passer une nuit d'orgie dans un pub à guiness. Une vraie loque en fourrure.

Est-ce cet état lamentable qui le décide soudain à faire faire demi-tour à son canasson , et par la même occasion à toute sa division ? Ou bien plutôt la rouste qu'il craint de prendre en persévérant dans son exploration de la colline ennemie ? D'autant plus qu'un fort partie de cavalerie autrichienne profile ses sabots et ses pointes d'épée à l'horizon.

Perso, je penche plutôt pour la deuxième solution. Même si un bel exemple de vaillance est fourni sur ses ailes par les teigneux-parmi-les-teigneux que sont Yapudo et Tumeveumevla.

Ce qui n'empêchera pas quelque temps plus tard le dernier nommé de se faire méchamment charger de flanc, et réduire en chair à saucisse par les bataillons ostrogoths de l'habile et impitoyable Sébastien-les-crocs-d'acier : une race très spécifique de vampire périgordin, gavé au maïs et nourri dès la naissance avec un biberon rempli, non pas de sang coagulé, mais de Monbazillac millésimé.

Quant à Michounet, le monstre du Tarn-et-Garonne, c'ui là qu'a reçu récemment  une pomme sur le trognon et qu'a eu du mal à s'en remettre, me direz vous , que devient-il ? Continue-t-il à progresser sur la gauche de l'ours béarnais et sur la droite de Yapudo pour soutenir ses alliés ?

Absolument ! Définitivement, oui !

Aussi incroyab' que cela puisse paraitre, le brave garçon a  fait avancer avec détermination ses troupes au centre du dispositif français . D'au moins quatre millimètres trente.

Comme quoi, comme le dit ma frangine qu'a épousé un Normand, "la pomme, avec tous les effets qu'elle provoque, elle devrait être classée arme de guerre".

Depuis samedi, une commission ad hoc de l'Ecole nationale supérieure de stratégie militaire se penche d'ailleurs avec intérêt sur la question.  

                         - FIN -

 

NE METTEZ JAMAIS UN OURS SUR UN CHEVAL (2)

Les Teutons ont investi la colline La cavalerie fonce . Mais le piège teuton va se resserrer Et les tricolores vont s'empêtrer D'autant que les pièces de 12 adverses ne manquent pas Et que je vais m'y prendre comme un manche. Gargle !

Les Teutons ont investi la colline
Les Teutons ont investi la colline 

A peine a-t-il réussi à hisser sa masse velue sur sa selle que l'ours du Béarn dresse le museau et l'oreille. Un concert de bêlements et une forte odeur de musc provenant d'une colline qui lui fait face ont en effet attiré son attention.

"Milliard de vingt de d'chiu de nom de Zeus ! " s'écrie-t-il. "Ca sent la brebis en guoguette, ou j'y connais rien" .

Or, tous les bergers des Pyrénées - de la vallée d'Aspe à celle de l'Ouzom - vous le diront : un ours qui flaire le mouton femelle (c'est con, mais c'est comme ça  qu'on appelle les brebis par chez nous) , c'est comme un Témoin de Jéhovah qui a reniflé un gogo, ou un politicien qui vient de repérer un électeur : ca le rend fou, direct.

JJ,  le grizly béarnais, ne fait ni une ni deux, épronne son canasson, et fonce dare-dare vers l'objet de tous ses fantasmes.

Mal lui en prend. Car arrivé au bord de la colline que masque un épais nuage de poussière, il découvre avec horreur et stupéfaction que  l'affriolante odeur de musc n'est en fait que le fumet aigre et malodorant dégagé par une cohorte de régiments prussiens dont les fantassins et les cavaliers ne se sont pas lavés les arpions depuis des lustes .

Et que les bêlements tentateurs qu'il a cru entendre ne sont que les conseils que se sussurent d'une voix chevrotante ,  à l'oreille et en vieux patois teuton, les fourbes généraux que sont Jaiduruskof et Vazydonc.

Ce qui confirme au passage qu'il n'y a pas plus trompeur, retors et dissimulateur qu'un Arcachonnais allié à un Landais.

Le sang du Béarnais ne fait qu'un tour.

Debout sur ses étriers, les yeux exhorbité et le mufle affolé, l'ours qu'a pas l'air d'un con maintenant, cherche désespéremment à actionner la pédale de frein de son bourrin, ne la trouve pas (parce qu'en 1813 , les pédales n'ont pas plus été inventées que les rétro-fusées, hé banane !) . 

Puis il jette un regard en forme d'appel à l'aide sur sa gauche, du côté de Ducahos, à qui la vieille garde a été confiée.

Gasp and hildepute !  Aucun secours à chercher de ce côté là.

Toujours choqué par la pomme qu'il a reçue voici quelques jours  sur le coin de la  tronche (hé oui, le pauvre homme l'a en coin),  le monstre du Tarn-et-Garonne s'est endormi sur une capote d'artilleur. Et, depuis le début de la partie, il n'a avancé que de 2 centimètres 8 millimètres.  

Ce qui, même sur une table où évoluent des soldats miniatures, est peu, on en conviendra.

Un coup d'oeil à droite, alors ?

Las ! Le vaillant Tumeveumevla aligne courageusement 7 ou 8 bataillons face à 35 789 unités austro-hongroises qu'ont pas l'air de lui vouloir que du bien et dont les généraux (le teigneux Vivian et le redoutable Sébastien) se tiennent les côtes en rigolant.  

" Mamma mia ! Que faire ? Que faire ?" hoquette Winnie. D'autant plus , qu'en prime,  une batterie d'artillerie prussienne,  manoeuvrée avec une onctuosité toute éclésiastique par monseigneur Lafumée, vient chaleureusement chatouiller son flanc avec quelques  solides boulets de 12 livres prussiens.

"T'as le bonjour du saint Père, mécréant" ricane Lafumée. "Groumpf ! Merdum crevam " geint le plantigrade palois, qui a quelques notions de latin.

Hé oui , toute la question est là , que faire ?

Boire un coup, pardi ! Car, c'est déjà l'heure du repas, et le jurançon a eu le temps de rafraichir.

De toute façon, on va trinquer. Alors un peu plus tôt ou un peu plus tard, hein ?

A SUIVRE

 

 

NE METTEZ JAMAIS UN OURS SUR UN CHEVAL (1)

Et Ran et Tan et Plan ! Les Français  s'avançent à l'aile droite Dopés au jurançon et au Côtes de Bourg, ils sont le moral Et que des ulhans trop présomptueux se font hacher fin, fin, fin Première explication entre cuirs prussiens et lanciers de Berg Tandis qu'au centre, les Ostrogoths bétonnent avec une pièce de 12

Et Ran et Tan et Plan ! Les Français  s'avançent à l'aile droite
Et Ran et Tan et Plan ! Les Français s'avançent à l'aile droite 

Samedi, 9h30 du matin. Un brutal coup de coude dans les cotes réveille l'ours du Béarn, qui est en train de finir son hibernation au milieu d'un tas de bouteilles de jurançon vides .

 L'animal hirsute,  émet un grognement, puis ouvre un oeil glauque et découvre un spectacle abominable : Philippe, alias l'immonde capitaine Yapudo, qui affiche ses galons tout neufs de général de corps d'armée.

L'ignominieux militaire, connu pour la perversité de ses attaques kamikazes, vient en effet de se voir confier toute une armée franchouillarde pour tenter de bouter hors de la salle de Carbon Blanc un ramassis d'Ostrogoths pustuleux  qui viennent d'envahir le siège interlope du club des Lanciers de la Garonne:

Il y a de quoi avoir peur. Car, en face, il y a du vilain.

On reconnait d'abord le terrible général Sébastien, l'Ogre du Périgord , celui dont même Dracula a les jetons . Mais aussi le fameux attaman Xavier Jaiduruskof de Chezfrontrank, qui a décidé de terrifier depuis peu les habitants du Bassin d'Arcachon . Pas étonnant que les huitres attrapent des virus.

Un de leurs alliés,  Dominique de Vazydonc , un éventreur dont la tête est mise à prix dans les Landes, est venu avec sa banda d'un pays dont les gens ont le crane très , très robuste : même les pins qui leur tombent régulièrement sur l'occiput ne les empêchent pas de charger à la baionnette en rigolant.

Ajoutez à cela monseigneur JP de Lafumée de La Misécordre, archevêque de Gujan Mestras et tortionnaire en chef de l'Opus Deï , envoyé spécial du Vatican en Gironde. Les coups de crosse qu'il vous balance avec onctuosité dans les glaouis sont redoutés dans tout le sud-ouest. Le saint homme appelle ça "la technique Benoit XVI"

Cerise sur la gâteau,  l'impitoyable maréchal Vivian de la Belleoasis, un sadique de la pire espèce,  est aussi de la partie.

Bref, Yapudo va avoir fort à faire. Car, en plus d'un vieil ours miteux et à moitié endormi (meszigues), il doit faire avec le général Michel du Cahos de Quercy, alias le Monstre des vergers.

Or ce dernier n'est plus que l'ombre de lui même depuis qu'il a été hospitalisé après avoir reçu une pomme blète sur la tête alors qu'il chassait le touriste égaré, un soir de pleine lune, dans les vergers du Tarn et Garonne. Encore groggy, l'Attila du Tarn et Garonne a le même  regard allumé que celui d'un rasta qui vient de découvrir l'effrayante technique du joint  pakistanais trempé dans un verre de picon-bière , puis flambé à l'armagnac.

Seul soldat encore vaillant : le fougueux général Sébastien de Tumeveumevla a la charge de l'aile droite française  et ressemble à peu près à quelque chose de vaguement militaire.

Avec lui, les ordres, c'est d'ailleurs très simple : tu lui dis : "Défend !", il attaque. Tu lui dis : "attend ! ", il attaque. Tu lui dis : "attaque !", il te baise les mains en sanglotant d'émotion.

L'attaque commence donc. A l'aile gauche avec Yapudo. A l'aile droite avec Tumeveumevla. Tandis qu'au centre, Ducahos cahote, et que l'Ours du Béarn - à qui la cavalerie a été confiée - essaie de monter sur un cheval en baillant. 

Tout en se demandant de quel côté c'est la tête, et de quel côté c'est la queue. Interrogation tout à fait logique et compréhensible. Car le jour où, lors d'une de vos promenades dans les Pyrénées, vous verrez un ours monté sur un cheval, vous pourrez vous dire que - vraiment - le joint au picon-bière, ca marche du tonnerre.

Tumeveumevla - qui s'y connait en bourrins (hi,hi,hi) -  finit toutefois par placer correctement Winnie le Palois sur sa monture. Et c'est là que les choses se gâtent.

A SUIVRE

 

DANS LE BLANC DES YEUX VITREUX

Un bataillon français, le 11e Girondins-têtes-de-c hiens Ses homologue du 3e Béarnais-têtes-de-mu lets Le train d'artillerie, sans les rails Le Hongrois, on groit qu'il va tirer, mais il tire pas Les généraux ostrogo-autricho-bas co-béarnais de Vivian

Un bataillon français, le 11e Girondins-têtes-de-c hiens
Un bataillon français, le 11e Girondins-têtes-de-c hiens 

Avant le CR, y a d'abord la voiture( bourrée jusqu'à la gueule) à décharger, et la popote à faire pour ma compagne, qui bosse aujourd'hui.

Donc, en guise d'amuse-bouches , voici quelques gros plans de la baston. Plus ou moins pimentés.

 

1813 : LA PEAU DE L'OURS

Une table où tous les coups tordus étaient permis Les Autrichiens étaient de la fête Et  les Français pas vraiment à la fête

Une table où tous les coups tordus étaient permis
Une table où tous les coups tordus étaient permis 

Faut jamais roupiller pendant une baston. C'est l'enseignement que votre serviteur, l'ours du Béarn, a médité en revenant ce soir de la méga baston napo qui s'est déroulée à Carbon Blanc.

Une castagne mahousse qui vit des Autrichiens réinventer le principe de la saucisse de Français bien fraiche, des Prussiens enseigner la politesse à quelques dragons palois  (tu frappes à la porte, tu dis bonjour, puis tu t'en vas en disant merci  pour les boulets bien chauds) , et l'ignoble Yapudo , commandant en chef des troupes française, adresser une (vaine) prière à Sainte Rita, avocate des causes désespérées, pour lui demander d'expédier illico en enfer les huluberlus qui lui servent d'acolytes.

CR et photos bientôt sur ce blog. Snif !

 

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