Le socle est encore frais. J'y mettrai de la terre de Waterloo

Les troupes britanniques ont un tas de qualités.

 Constituées de professionnels de la castagne, elles attendent patiemment l'ennemi, puis ne tirent que lorsqu'elles  aperçoivent le blanc de ses yeux vitreux .

Formées à partir de la lie de la société british, elles comptent également un nombre incalculable de voleurs de poules et savent, une fois l'heure du bivouac venue, agrémenter l'ordinaire avec munifiscence. Même si cet ordinaire là est généralement gâté par une redoutable et traitresse sauce à la menthe .

Leur seul défaut, en fait, c'est d'aimer la bière tiède que l'on sert dans les bouges du bord de la Tamise. Pitoyable ignorance d'une boisson sublime que seuls les Belges ont su amener jusqu'à l'état d'oeuvre d'art.

Que voulez vous ? Personne n'est parfait. Et, malgré ma répugnance, cela ne m'empêche pas de compléter, figurine par figurine, mon bataillon du 27e Inniskilling.

Il est vrai que ce dernier est composé essentiellement d'Irlandais. Des braves gens qui ont aussi donné naissance à la Guinness.

Dieu m'est témoin qu'il leur sera beaucoup pardonné.

Y a un sabre qui doit être redressé. Mais, pour le reste, ca le fait.

 Vers 1814-1815, les Teutons se mettaient une tête de mort sur le shako. A l'image de ces Leib Hussards (Hussards du Corps) pas vraiment concilliants.

Moi, si on m'avait laissé le choix, j'aurais plutôt opté pour un insigne en forme de bouteille de Kro pendant la campagne de France, ou de Chimay bleue pendant celle de Belgique. A chacun son truc.

Les Bavarois. Les légers (en vert) sont à droite

Outre-Rhin, la mobilisation continue. Quel odieux spectacle !

La landwher. Ca vaut pas tripette, mais ça peut servir

La suite des mes armées teutonnes, prêtes à en découdre, la bave aux lèvres. Rien que du méchant, rien que du tordu, rien que de l'ignoble. J'adooooore !  

Mes Goths, Ostrogoths et Wisigoths s au grand complet

Voilà les armées ostrogothes dans lesquelles je compte puiser largement pour alimenter en troupes fraiches la baston napo qui se livrera fin mars : Brunswick, Prusse, Nassau, Bavière.

Au total 17 bataillons d'infanterie, 2 batteries d'artillerie, 14 régiments de cavalerie... tous peints avec mes petits pinceaux en poil de foufoune de gretchen, et mes gros doigts gourds.

Il faudra y ajouter des Autrichiens du vaillant Wilfried (Sébastien) de Tumeveumevla, des Bavarois de l'opiniatre Gunther (Xavier) von Jaiduruskof de Chezfrontank. Et peut être quelques moujiks si le compte n'y est pas.

Dans les jours qui viennent, revue des troupes.

Nom d'un panzer ! Si un bouton de guètre manque, au gnouf tout de suite, et corvée de chiottes !  Comme le dit mon copain, l'obersturmfurher Helmut, en affurant sa baïonnette : " Za rigole bas chez les Deudons".