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Des soldats de plomb, des copains ,et des batailles napoléoniennes

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Divertissement

 

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UN DE PLUS

Affreux, boueux (je leur ai embourbé les jambes) et teigneux La gravure n'est pas fine, fine, fine. Mais ça le fait quand même A la prochaine baston, direct en première ligne. Pour les aguerrir

Affreux, boueux (je leur ai embourbé les jambes) et teigneux
Affreux, boueux (je leur ai embourbé les jambes) et teigneux 

Finalement, ça n'a pas trop trainé. Encore quelques menus détails et mon unité de franchouillards sera terminée. Il est vrai que, ces jours derniers, j'avais pris des congés pour me trouver une maison. Ce qui a aussi été fait. Hourra !

Ce nouveau bataillon est , dois-je le rappeler-je ?, de marque Old Glory. Va falloir que je passe à autre chose en attendant que les légers hanovriens de chez Perry débarquent en sifflotant (et sans doute tout tordus, comme d'hab)  dans ma boite aux lettres.

Tiens ! Je vais allez jeter un oeil torve et inquisiteur sur quelques trains d'artillerie non peints qui trainent dans un coin de tiroir.

Comme le dit un pote bistrotier, un petit canon de temps en temps,  ça n'a jamais fait de mal à personne.

 

VIEILLES GLOIRES

V'la les olibrius
V'la les olibrius 

Y zont pas l'air comme ça. Mais ces personnages fantomatiques au regard vaseux et à l'allure incertaine,  semblables à des godeluraux boutonneux qui viennent de passer leur première nuit blanche  à picoler comme des ahuris du vieux jurançon tiède dans une boite interlope des bas-fonds de Pau  , vont bientôt devenir de farouches combattants français. Prêts à mettre une rouste à tous les teutons, les godons, les pruskos , les serbo-croates et les espingouins qui leur tombent sous la baïonnette.

Des figs de la marque Old Glory que je suis en train de peintouiller d'un poil de martre distrait.

Ca sera mon 26e bataillon français. Ca commence à faire, nom d'un blaireau.

 

UN PEU DE RECUEILLEMENT DANS UN MONDE DE BRUTES

En avant, ...aarrrche ! Han, dééé ! Han, dééé. En cadence, Helmut ! J'ai vérifié. Pas de drapeau à l'envers, cette fois-ci La face B . Chaque camp a, comme d'hab, le bon Dieu de son côté. J'aime bien ce drapeau là. Sobre, simple ... et tranchant

En avant, ...aarrrche ! Han, dééé ! Han, dééé. En cadence, Helmut !
En avant, ...aarrrche ! Han, dééé ! Han, dééé. En cadence, Helmut ! 

Autant y a des moments ou faut savoir s'arrêter de besogner (silence, infâme et tonitruant Yapudo ! J'entends déjà tes commentaires...  ) , autant faut aussi savoir faire un ch'ti point sur son ouvrage de temps en temps. Une pause, quoi.

Juste pour le fun et le plaisir des yeux, j'ai donc aligné les bataillons de Hanovriens qui font partie de mon projet au long cours " Waterloo, comme si vous y étiez, bande de voyeurs ".

Les voilà avec leurs emblèmes.

Pour terminer la représentation (à une échelle réduite) de l'ensemble des unités qui ont participé à cette mega baston sudo-bruxelloise,  il me faudra encore peindre deux bataillons d'infanterie légère, un de ligne et un de landwehr. Pfiiiuuu, gasp und gargle !

"Mais , y pas le feu, pépère. Va-z-y, mollo, ducon. C'est une valse, pas un rock métal. On a au moins une minute et vingt secondes devant nous", comme le disait Joséphine au ch'ti père Napo, quand l'impatient va-t-en-guerre, de retour de campagne, commençait à s'énerver sur l'agrafe de son soustingue.

Une femme d'expérience. Ca se voit tout de suite.

 

UN RUDE ENTRAINEMENT

J'ai mis l'ordre "tirer" derrière le bataillon Ca marche à tous les coups

J'ai mis l'ordre "tirer" derrière le bataillon
J'ai mis l'ordre "tirer" derrière le bataillon 

Il y a des savants fous qui utilisent des souris de laboratoire pour tester un tas de médocs. Moi, je fais pareil, mais pour entrainer mes bataillons. Fallait y penser.

La méthode, que je compte faire breveter, est fort simple : quelques chats ,dont ma compagne fait un élevage inconsidéré, travaillent pour mon compte. Moyennant une ration supplémentaire de croquettes le matin, ils rabattent des souris vers des figurines que je dispose au préalable dans mon jardin.

Dès qu'un rongeur passe à proximité d'un bataillon, je donne l'ordre de faire feu. Puis, une fois la fumée dissipée, je regarde le résultat.

Si la souris passe de vie à trépas, tout le monde est content : ma pomme, parce que cette saloperie ne viendra plus ronger mes réserves de bouffe. Les chats parce qu'ils ont eu leur rabiot. Et les figs parce qu'elles sont soulagées d'avoir échappé au pire.

En effet, le premier bataillon qui tire à côté est fondu illico, à feu vif, et remoulé en forme de troupeau d'ânes.

Jusqu'à présent, y a pas une figurine qui a loupé sa cible.

 

CE N'EST QU'UN DEBUT, CONTINUONS LE DEBUT (citation piquée à Marcur, le blitzkriegueux)

La landwehr de Gifhorn (à gauche) et ses potes de la ligne de Bremen Comme d'hab, chez eux, les havresacs sont jaunes Remarquez l'oeil fourbe et l'allure suspecte de l'Hanovrien de base Y sont pas beaux, mes Ostrogoths ? Les gaillards de Bremen, la panse emplie de bière allemande

La landwehr de Gifhorn (à gauche) et ses potes de la ligne de Bremen
La landwehr de Gifhorn (à gauche) et ses potes de la ligne de Bremen 

Bon  ! Ca , c'est fait. Le bataillon de ligne hanovrienne de Bremen, habillé de raccroc avec les uniformes anglais et les fameuses épaulettes en ailes de pigeon (wings)  vient de rejoindre la landwehr de Gifhorn.

Je l'ai doté de drapeaux GMB Design agrémentés d'une hampe  provenant de chez Perry et de cordons qui me restaient de la marque Front Rank.

Les drapeaux sont en fait des extrapolations imaginées par GMB à partir d'emblèmes ayant existé.

Tant il est vrai que la doc sur les drapeaux arborés en 1815 par certaines unités baigne toujours aujourd'hui dans un certain flou.

Comme je l'ai dit l'autre jour, mes pigeonneaux hanovriens vont être suivis par un bataillon français de Old Glory . Histoire de patienter en attendant de recevoir , toujours de Perry , un autre bataillon hanovrien, mais d'infanterie légère cette fois-ci.

Je représenterai celui de York, avec uniformes verts et casquettes d'outre Rhin (peaked caps).

Parce que, faut bien dire ce qui est : habitués à faire combattre leurs alliés en première ligne ,avant de retirer pour eux seuls le mérite d'une victoire, les Anglais - qui ont , en plus, eu le culot d'inventer l'expression " fair play" (hin, hin,hin) , ont fait appel à un paquet d'unités étrangères à Waterloo. 

Les troupes hanovriennes se trouvaient dans la brigade Halkett (bataillons de landwehr),la brigade  Kielmansegge (ligne et légers, dont mon bataillon de Bremen), la brigade Best (ligne et léger), et la brigade Wincke (landwehr, dont mon bataillon de Gifhorn).

Sans parler de la King German Legion, qui était également composée de cette variété têtue et batailleuse de Teutons. On en ferait presque une indigestion.

Cela dit, je me lasse pas de les peindre, ces ch'ti gars.

Issu d'une famille originaire de Thann, en Alsace du sud, qui s'est scindée en deux branches au 17e siècle (l'une partant vers l'Ouest et la Lorraine puis le Nord ;  l'autre, sans doute protestante, donc persécutée, émigrant vers l'Est et l'Allemagne), je dois vraisemblement avoir du sang ostrogoth dans les veines.

Bref, en un mot comme en sang (pardon, en cent) , y a des chances pour qu'un de mes ancètres vampireux soit jadis allé  mordiller une gretchen un peu blondasse qui avait eu l'idée saugrenue de lui faire de l'oeil , dans un cimetière, un soir de pleine lune. Pauv' bête.

 

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