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PERRY PLASTIQUE VS FRONT RANK
A gauche Perry, à droite Front Rank |
Moipasfou m'a demandé si les figurines en plastique des frères Perry pouvaient cotoyer des Front Rank.
Voilà la réponse en photos. Les deux figs ont le même socle . Front Rank a des figs un peu plus épaisses. Mais, pour moi, ça doit pouvoir le faire. Après, c'est affaire de goût.
UN IRLANDAIS SOUS LES DRAPEAUX
C'est un homme d'une compagnie d'élite (épaulettes en ailes de pigeon) |
Pas de doute, les figurines Perry en plastique dur sont agréables à peindre.
Je viens de m'attaquer à un bataillon de 20 figs du 27e régiment d'infanterie britannique. Il s'agit des Irlandais Inniskilling, dont j'ai déjà peint une unité de dragons lourds.
Dans la boite de Perry, ces figurines sont fournies avec les deux drapeaux : celui du colonel et celui du régiment.
Pour éviter la lassitude (20 vestes à peindre, puis 20 pantalons, puis 20 shakos etc...) , je vais peindre les soldats l'un après l'autre, entièrement.
Demain, je passe au porte-drapeau. Il est très, très sympa. Allez ! Au boulot ! Les affaires reprennent !
DANS LES PAS DE BONAPARTE
Au coeur de Valence : Napo a pété et roté ici . Incroy'ab ! |
Milliard de d'chiu ! Je ne sais pas si le ch'ti père napo a maugréé contre le Mistal lorsque ce foutu vent soufflait voici plus de deux cents ans dans les rues de Valence, dans la Drôme. Toujours est-il que l'hiver, quand la température tombe à - 2, ça donne une belle idée du froid qu'il doit règner en enfer.
Ces conditions dignes de la retraite de Russie ne m'ont pas empêché d'aller jeter un oeil ces jours derniers sur la maison dans laquelle le futur empereur, alors simple lieutenant d'artillerie, a logé lorsqu'il apprenait l'art subtil de loger correctement un boulet de 6 livres entre les yeux hagards des biffins du camp adverse.
Il était alors lieutenant en second au régiment de La Fère (fin 1785), puis premier lieutenant au régiment d'artillerie de Grenoble (mai à Octobre 1791).
Cette solide demeure abrite aujourd'hui un restaurant : "Le bistrot des clercs". On y sert de chaudes boissons ainsi que quelques plats du jour pittoresques : des oreilles de cosaque confites dans de la poudre de canon, de la panse d'Ecossais farcie à la mitraille, du foie gras de Prussien mijoté au Saint Joseph (l'excellent vin du cru), des glaouis d'Espagnol accompagnées de leur queue et de leurs oreilles. Rien que du roboratif ! Mais faut bien ça, vu le climat qui règne ici en février.
J'en ai d'ailleurs ramené quelques conserves que je servirai chaudes à mes adversaires la prochaine fois que je les rencontrerai. Il manquait juste le gigot de Volontaires du Michigan. Mais je m'en fous, j'ai déjà le drapeau. Hi,hi,hi.
Demain : un Irlandais coriace , grenadier au 27e régiment d'infanterie britannique
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ABSENT POUR UN MOMENT
Ce blog devrait rester muet pendant une petite semaine, sauf si je trouve un ordinateur à me mettre sous la main. Ce qui est toujours possible sous nos cieux d'hyper-communication.
Je m'en vais en effet rendre visite à ma fille, dans la Drome, à Valence très exactement. Une ville fort intéressante où le Saint-Joseph pousse dans les vignes, tandis que l'hiver, la neige (et ses pistes de raquettes) , tombe sur le Vercors tout proche.
Même le père Napoléon y a séjourné. En louant un appartement chez une demoiselle Bou (elle était si vilaine que ça ?), à l'angle de la Grande rue et de la rue du Croissant.
Je sens qu'un pélerinage va s'imposer. Un pélerinage expiatoire, bien sur, vu que je joue souvent les Anglais et que j'adooooore la bataille de Waterloo. Hé, hé, hé.
A bientôt.
LA TERRE SACREE
Et dire qu'une réponse célèbre a été entendue par cette poussière |
Vous la reconnaissez ? Allez, un p'tit effort ! C'est de la terre de Waterloo ramassée à l'endroit où se trouvait en 1815 le dernier carré de la garde impériale. Je l'ai ramassée sur place lors de mon dernier voyage avec le fiston.
Depuis bientôt deux siècles, je ne sais pas combien de touristes ostrogoths, de godons pétés grave à la Chimay, de paysans belges ni de japonais en goguette ont pissé ou glavioté dessus. Quoi qu'il en soit, d'ici quelque temps, elle ira en se coller sur les socles de mes figurines, côté français, ça va de soi. Juste pour le symbole.
Peut être que ça leur portera chance. Bien que, pour ça, je me fie plutôt aux dés que je ne cesse de limer chaque soir, avec amour.
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Excellent et merci, je pense effectivement que cela va le faire.