Demain, l'ennemi gringo les verra débouler

Ces derniers mois, l'armée anglo-hispano-portugaise a beaucoup bataillé . Après le chateau de Pau en janvier, et bien d'autres horribles bastons, elle livrera bataille demain toute la journée dans une riante banlieue urbaine encadrée par une agréable rocade, de souriants hypermarchés et de plaisantes zones d'activités commerciales.  C'est quand même mieux que les lourdes et suffocantes vapeurs de chlorophyle que l'on est obligé de respire au sud du gave de Pau, on en conviendra.

Par la suite, d'autres bastons suivront. Mais les Espagnols seront un peu plus remisés au placard. Faut laisser de la place aux autres : les Russes enragés, les sadiques Prussiens , les sombres brunswickois, ces bourrins de Bavarois et l'on en passe...

Ce qui m'amène à signaler que, au hasard de mes périgrinations professionnelles, j'ai eu contact avec un élu d'une bastide béarnaise fort intéressé par les reconstitutions napo. Et prêt à nous ouvrir une salle pour une  démo géante . Rejouer l'Histoire dans un cadre historique, ça le fait toujours. Affaire à suivre comme disait le ch'ti père napo en repérant  l'une des dames de compagnie de Joséphine avec sa longue vue et ses gros yeux exorbités. 

Le général de corps d'armée, accompagné de son adjoint écossais

Les ordres sont donnés. L'armée alliée prend la route sous commandement anglo-espagnol. En voilà quelques chefs.

Remontés comme des pendules

Anglais, Espagnols et Portugais : l'armée alliée est prête à rétamer les Ricains de Y Frakass. Le compte à rebours a commencé.

Et une batterie , une !

A la demande générale, une batterie de fusées à la Congrève viendra rejoindre les troupes anglo-hispano-portugaises qui combattront  les Ricanos, samedi, dans le grand Nord (de l'Adour). 

C'est rigolo, la Congrève. Ca part en hurlant comme une nymphomane. Ca s'agite dans tous les sens comme une foldingue et ca conclut n'importe  comment comme une godiche.

Les généraux amerloques de Y Frakass, vieux habitués des bonnes maisons, les connaissent bien . Ils en ont déjà reçu quelques unes sur la tronche. Je vous assure qu'il se sont éclatés. Dans tous les sens du terme.

Ma qué ! Y sont où les gringos ?

Ils sont méchants. Ils sont retors et ils aiment pas les cow-boys.

 L'armée de Sir Jack, "la honte des bodegas  mais la bénédiction des conchitas"   (ceci dit en toute modestie, cela va de soi ) s'apprête à déferler sur les plantations de tabac du chewing-gommeux de service, j'ai nommé le général  ricain Y Frakass Two Four.

Mes ch'ti gars ont le moral. Ils sont bien décidés à passer  les planteurs sudistes au fil de la baïonnette, et à rouler leur cigarillos sur les cuisses de leurs femmes. .Avant de relire avec elles la page 92 du Kama sutra andalou qui, comme chacun le sait, est consacrée à la subtile mais délicate figure de la "muleta béarnaise" (tu fonces, tu piques, tu tournes). Oooooolé !