Il faut avoir l'oeil partout, penser à tout, et tout prévoir.

Juste pour le plaisir. Une photo d'une partie de la dernière bataille. Parce que ce qui me botte, ce sont les grandes tables : à partir de 4 mètres de long. Un bon moyen de se plonger dans l'ambiance de ce que devaient être les affrontements napoléoniens.

Et encore ! Ce jour là on n'a joué "que" en 5 500 points dans chaque camp. Alors que d'habitude, on dépasse plutot les 7000.

Bien sur, finir une partie, ca prend... "un certain temps", comme disent les militaires. Mais quel pied !

Rassemblement (à 3) dans la cour du château

L'autre jour, les reconstitueurs du 3e bataillon des chasseurs de montagne (une unité béarno-basque pur porc) ont présenté un feu de salve dans les jardins du château de Pau.

Leur association, qui réunit des gens de tout le grand Sud-Ouest, a déjà participé au bicentenaire de Marengo et au passage du Grand Saint Bernard en 2000, aux commémorations espagnoles des batailles de El Bruc, Medina de rio Seco, Albuera, Saragosse, mais aussi à la reconstitution de la bataille de la Corogne.

Sans parler de ses présences à Ajaccio, à l'ile d'Aix, au golfe Juan, à Toulouse, ni de nombreux bivouacs. Entre autres réjouissances.

S'il y a des gens intéressés, le président est Jean-Yves Sebastian, tel 05 59 92 95 81, jean-yves.sebastian@wanadoo.fr

Repos. 'pouvez fumer.

Les chasseurs à cheval entrent dans la mêlée

La suite des photos de Guillaume : une plongée dans les combats livrés entre Français, Anglais, Portugais et Espagnol  dans le sud-ouest en 1813 et en 1814, du Pays basque à Orthez, d'Aire-sur-l'Adour à Tarbes, et enfin à Toulouse.

En ce temps là, dans les villes conquises, le confit de canard était servi avec de la sauce à la menthe et le foie gras sentait la morue fraiche. Vous imaginez la carte des restos si Wellington était resté dans le coin ? Ca fait froid dans le dos.

Les Ricains en ont pris plein les dents

Eh ben, non. C'est pas les Russes qu'on a joués aujourd'hui pour la partie Blitzkrieg organisée à l'Ecole des troupes aéroportées de Pau. C'était le combat de La Fiere qui a opposé les paras Ricains aux Allemands en juin 44.

Loïc et ses complices, qui commandaient les troupes teutonnes, ont fini par l'emporter à l'issue de combats acharnés. Le récit en photos de la baston peut être trouvé sur le forum du site "Blitzkrieg" (front de l'Ouest 44-45) et sur celui de l'Estafette (voir ci contre, dans les blogs favoris)..

Un sacré bon moment, non d'un lance-patate !  

Demain, je repasse d'autres photos napo de Guillaume. Chaque chose en son temps. On n'est pas aux pièces.

Les chevau-légers lanciers en patrouille. On s'y croirait

La différence entre l'amateur , même bien équipé, et le pro, c'est le coup d'oeil. C'est ça que j'aime bien dans les photos de Guillaume : sa manière de saisir l'angle qui va vous surprendre, et de vous plonger dans l'action .

Voilà la suite de "l'expo".

 Il y en a encore un paquet que je distillerai dans les jours qui viennent.

 La bonne photo, c'est comme la "goutte" de nos aieux. Ca se déguste à petites lampées.