Six centimètres de large et vingt de long

Exception faite du cavalier, qui est à venir, l'attelage de ma pièce d'artillerie espagnole est terminé. Il va s'aligner face à l'ennemi pas plus tard que samedi, pour la méga baston que l'on va présenter en Gironde lors de Stratéjeux.

Le lendemain, des affrontements de type 1813 suivront.

Ce sera l'occasion de dresser le portrait des belligérants. Trop de boulot pour le concocter en ce moment. Mais ces bougres-là  ne perdent rien pour attendre.

Voilà l'oeuvre. C'est vrai qu'à la hache, c'est plus jouissif

Les bouquins qui racontent de manière romancée comment les Espagnols se sont battus contre les Français entre 1808 et 1814 ne sont pas nombreux. Hier, j'ai trouvé à la FNAC un livre consacré à la révolte des Madrilène contre les troupes napoléoniennes, le fameux jour du 2 mai 1808.

Il est écrit par Arturo Pérez-Reverte, un grand reporter, ancien correspondant de guerre. Le livre s'intitule "Un jour de colère" (éditions Points, 399 pages, 7,50 €), et me parait fort intéressant. Du coup, il a illico rejoint ma bibliothèque napo.

Seule petite erreur : l'auteur affirme que "la meilleure armée du monde, c'est un Espagnol en colère et avec un fusil" .

On voit que ce gars là ne connait pas le Béarnais en pétard, ni le Girondin qui pique une rogne après avoir renversé son verre de sauternes sur la table.

Allez, les poteaux ! Faut retourner au boulot

La Mecque du joueur, l'Eldorado du stratège, le Nirvanah du rentre-dedans, bref l'édition 2009 de Stratéjeux se prépare. Ca sera le week-end prochain et ca se passera salle Lucie Aubrac , à Floirac.

La table napo y sera méga et les bastons acharnées.

 L'appel des ignobles généraux qui en viendront aux mains a déjà commencé. Qu'on se rassure, tous les sadiques seront là.

Je vous les présenterai dans les jours qui viennent. Avec mon objectivité coutumière. 

Mes canassons ibériques, en train de se faire peindre.

C'est hyper lourd un canon. Mieux vaut le faire tirer par des bourrins. Je suis donc en train de peindre l'attelage de la batterie espagnole. Avec un petit casse-tête à régler. Car , faute de documentation, j'ignore quelle était la couleur du harnais, des tapis de selle, bref de tout le tintouin.

J'ai donc procédé par déduction, comme dirait mon pote Sherlock. Les canons étaient rouges ? Le harnais le sera aussi. Les uniformes étaient à dominante bleue ? Va pour le bleu des tapis de selle !

Pour les conducteurs, c'est plus coton. Va falloir bidouiller un peu. Je vais utiliser un artilleur français, lui couper la tête (la guillotine fêtait ses jeunes années en ce temps là, et elle était gourmande), et la remplacer par une tête d'artilleur espagnol de Front Rank.

Si quelqu'un a d'autres suggestions, je suis preneur. A vot' bon coeur, et muchas gracias !

La batterie des torreros, prête à balancer la purée

Une batterie d'artillerie espagnole vient de voir le jour au sud de Pau. Les figurines sont de Front Rank. J'aime bien les chapeaux avec bords repliés. Ils ont surement du faire un stage de balistique en Australie.

Si les pièces d'artillerie françaises sont vert olive, et les anglaises gris bleu, celles des Espagnols sont rouges sang.

Ce qui n' empêche pas leurs servants de tirer comme des pingouins (-1 au tir dans la règle Vive l'empereur). Et encore ! C'est pas flatteur pour les pingouins. 

Tiens, j'en ai profité pour faire mes comptes. Au total, ca me fait non pas 11 mais 12 bataillons d'infanterie, 3 régiments de cavalerie, et deux pièces d'artillerie. Plus 7 guerrilleros, dont je vais doubler le nombre. En ajoutant un jour des hussards espagnols, ça fera quelque chose de sympa sur les tables.